Depuis 2009, les météorites et autres bolides sont désormais classées secret-défense

 

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L’armée américaine ne veut plus donner aux scientifiques les informations sur les météorites issues de ses satellites de surveillance.

 

Un article de Leonard David publié le 10 juin 2009 sur Space.com s’étonne que l’armée américaine ait décidé de ne plus partager ses données sur les risques de rentrées atmosphériques d’objets célestes. Aucune explication n’est donnée sur les raisons de ce revirement : « Les informations militaires sur les astéroïdes sont désormais classifiées. »

 

La communauté des astronomes qui surveillent les météorites est désormais privée de sa plus précieuse source d’information: les données des satellites militaires américains. Plus rien ne devrait filtrer de ce secteur protégé par le secret-défense, selon les informations publiées par le site Space.com.

 

Grâce à leurs capteurs infrarouges, la principale mission de ces satellites consiste à détecter les tests nucléaires au sol, et à déterminer la nature des météorites ou bolides qui rentrent dans l’atmosphère. Il est toujours préférable de pouvoir faire la différence entre la rentrée d’un objet naturel et une déflagration atomique.

 

Depuis au moins dix ans ces données étaient transmises de façon informelle aux scientifiques. Elles permettent d’avoir précisément la position, l’heure, l’altitude des météorites.

 

« Aucune donnée n’a été transmise aux astronomes. », rapporte Space.com, suite à une décision de l’armée dont les motifs demeurent inconnus. Cette décision empêche désormais que ces informations soient divulguées, et personne ne s’inquiète, pas même dans la presse officielle.

 

David Morrison, un scientifique du NEO (Near Earth Object) au AMES Research Center de la NASA, s’exprimant en son nom, regrette cette décision : « C’est très regrettable, parce qu’il y avait là une véritable synergie… une excellente coopération. Ca nous permettait de contre-vérifier nos observations, et c’était un moyen irremplaçable de faire progresser nos connaissances. Nous pouvions également mieux préciser les coordonnées d’impacts éventuels. »

 

Il ajoute : « La recherche scientifique s’en trouvera ralentie, et cette mesure restreindra nos possibilités de rassurer le public, qui parfois s’interroge sur des phénomènes spatiaux. »

 

Depuis quelques décennies, les satellites militaires secrets avaient identifié des centaines de ces objets. Ces précieuses informations étaient rapidement diffusées, et les chercheurs s’intéressaient de près à toutes ces données.

 

L’avantage des satellites-espions était de couvrir les vastes étendues océaniques. Mais à présent les scientifiques ne peuvent plus compter sur cette ressource.

 

K. Wilson, membre de la liste UFO UpDates, estime que cette attitude de l’armée américaine n’est pas très rassurante : « Est-ce que ça ne vous paraît pas excessif, ou du moins très douteux comme procédé ? Je me demande si les scientifiques militaires s’attendent à quelque chose et ont pris cette mesure pour préserver le secret avant que ça se passe. »

 

Quoi qu’il en soit, les chercheurs qui utilisent ces données pour mieux cerner les risques d’impacts ou récupérer certains morceaux de roches extraterrestres, sont déçus et désemparés.

 


 

Np : A peut-être mettre en exergue avec l’Observatoire du Vatican au Mont Graham en Arizona – LUCIFER [Large Binocular Telescope Near-infrared Spectroscopic Utility with Camera and Integral Field Unit for Extragalactic Research]

 

 

lucifer-telescope

 


 

Source :

http://www.space.com/

https://www.sciencesetavenir.fr/espace/etoiles-filantes-classees-secret-defense_33004

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vatican_Advanced_Technology_Telescope

https://fr.wikipedia.org/wiki/LUCIFER

16 commentaires

  1. Bof, en 1999, il n’y avait déjà plus qu’un pauvre type dans un observatoire qui « étudiait » les météorites et leurs trajectoires. Tous les scénarios d’impact avaient été simulés (un ami à fait l’installation dans cet observatoire). Au mieux, un impact à l’endroit le plus profond des océans déclencherait des vagues de plusieurs kilomètres et les pays côtier comme la France seraient rayés de la carte. Nous n’avons aucun moyen de détourner la trajectoire d’un astéroïde. Par contre, l’éventualité d’une « arche » destinée aux « grand » de ce monde n’est pas exclue. On en revient à la technologie extra terrestre qui, soit disant, n’existe que chez les théoriciens du complot…..qui vont tout droit en HP avec une bonne dose l’alopéridone. Tout va bien.

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    • D’après une étude que j’avais lu et ce avant cette décision de 2009… seulement un peu plus 1% du ciel était couvert par la détection des météorites et géocroseurs.

      Cela semble très peu mais l’espace est très vaste. Et à l’époque, la plus grande partie des observations était portée sur la ceinture de Kuiper et les astéroïdes situés entre les orbites de Mars et Jupiter.

      Si un bolide d’une certaine taille et vélocité (+ composition dense) venait à entrer en collision avec notre planète au niveau d’un océan, ne parlons même pas de la catastrophe engendrée.

      Et lorsque je dis une certaine taille, je ne fais pas forcément référence à un astéroïde de très grande taille.

      Effectivement, nous n’avons aucun moyen pour détourner la trajectoire d’un astéroïde. Leur vélocité, densité (pour certains) et taille… Laisseraient tout notre arsenal nucléaire inopérant.

      Je te cite : « Par contre, l’éventualité d’une « arche » destinée aux « grand » de ce monde n’est pas exclue. »,

      …J’en suis intimement convaincu.

      Pour la technologie exogène, la question ne se pose même pas.

      Je confirme tes propos Annawenn.

      Aimé par 1 personne

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