Connaissez-vous la loi de Murphy ?

 

 

Qui était Murphy ?

Né en 1917, Edward A. Murphy Jr. était un des ingénieurs impliqués dans les tests aéronautiques de l’U.S. Air Force en 1949, pour tester la tolérance humaine à l’accélération (Projet MX981).

Un des tests impliquait un ensemble de 16 détecteurs montés sur différentes parties de l’appareil. Chaque détecteur pouvait être installé de deux manières différentes. Bien entendu, quelqu’un réussit à les monter tous de la mauvaise manière.

Murphy prononça alors La Constatation Fondamentale, laquelle fut citée dans une conférence de presse quelques jours plus tard par le Major Stapp, présent lors des tests.

En quelques mois, la Loi de Murphy se propagea à l’intérieur des cultures techniques reliées à l’aéronautique, pour accéder au dictionnaire Webster en 1958.

Des rumeurs veulent que Murphy n’ait jamais prononcé les mots célèbres… Ce qui tendrait à prouver que la Loi de Murphy s’applique aussi à elle-même : « Elle ne se vérifie que lorsqu’on ne s’y attend pas, et inversement. » Bel exemple de récurrence !

 

Principe :

La « Loi de Murphy » doit sa célébrité à la compréhension qu’elle apporte du comportement des objets inanimés.

Par son principe d’utilisation, elle présente trois visages :

  • L’un d’eux est un canular : le fait d’échouer toute expérience entreprise du fait de la « Loi de Murphy ».

 

  • Un autre est statistique : comme le dit l’énoncé de la « Loi », s’il existe une manière de mal faire une chose, alors statistiquement il existe quelqu’un pour le faire. Confirmé par les expériences, cela a amené à ancrer le concept de sûreté dans la société.

 

  • Un troisième est psychologique : Si un individu échoue dans ce qu’il entreprend, il mettra en cause la « Loi de Murphy ». Alors que s’il réussit, il n’y pensera pas. Il est vrai qu’un épisode négatif est plus marquant qu’un positif, cela a toujours été une difficulté en psychologie et en communication.

 

Elle sera bien évidemment utilisée différemment selon les milieux. Pour l’enseignement, elle sera évoquée comme étant les paramètres impensables et incontrôlables lors d’une expérience. Alors que dans la recherche (scientifique), ce sera une roue de secours, le « au cas où », car les scientifiques ne laissent rien au ‘hasard’.

D’ailleurs, une devise étudiante est née de ce raisonnement : « Pour transformer un résultat faux en juste, il faut lui ajouter une constante variable que l’on nommera « Constante de Murphy ». »

 

Paradoxe :

La « Loi de Murphy » est tellement complexe qu’on peut l’appliquer à elle-même. La majorité des lois dérivées ont été pensées de cette manière. Cela donne des lois comme :

  • « Un examen commence toujours avec un quart d’heure en retard, sauf le jour où l’on arrive un quart d’heure en retard. »

 

  • « La « Loi de Murphy » se vérifie toujours, sauf quand on cherche à la vérifier. »

 

  • « Toute tentative ratée de mettre en évidence la Loi de Murphy est une mise en évidence de la Loi de Murphy. » [Syllogisme]

 

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Murphy

http://tigroo92.ouvaton.org/La-loi-de-Murphy.html

Université Lyon 2 : https://perso.univ-lyon2.fr/~mollon/EO-web/11-12/WARLOP/QuelEstSonPrincipe.html

 

6 commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.