Production des nouveaux billets de 10 euros

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Money – Pink Floyd (1973)

 


 

Synopsis :

Le nouveau billet de 10 euros fut mis en circulation en Allemagne le 18 septembre et en France le 23 septembre 2014.

 

Il comporte de nouveaux signes de sécurité

D’un rose plus soutenu et vernis, le nouveau billet comporte deux grands signes de sécurité visibles par le grand public. Primo, le chiffre 10, inscrit en vert, change de couleur en fonction de l’inclinaison de la coupure, passant de l’émeraude au bleu profond. Secundo, le portrait de la princesse Europe est intégré en filigrane dans le billet mais aussi dans l’hologramme, comprenez la bande argentée et brillante.

 

Le billet présente également une impression en relief sur chaque extrémité, des signes palpables par les non-voyants, et de multiples autres signes invisibles à l’œil nu et destiné aux professionnels. « Ce concentré de technologies fait de ce billet l’un des plus sécurisés de la planète. », assure Erick Lacourrège, directeur général de la fabrication des billets à la Banque de France.

 

 

C’est une coupure peu contrefaite

C’est tout le paradoxe : un nouveau billet est mis en circulation alors même que la coupure de 10 euros est très peu contrefaite. « Pour ce billet, les contrefaçons s’élèvent à 0,0015%. Ce qui signifie qu’il y a en moyenne un billet contrefait pour 65.000 billets en circulation. », révèle Erick Lacourrège. Les coupures les plus contrefaites sont celles de 20 et de 50 euros.

 

Plus globalement, sur les 15 milliards de billets en euros en circulation à travers le monde, 600.000 à 700.000 contrefaçons sont saisies chaque année dans la zone euro. « Ce qui est très faible, mais nous changeons les gammes tous les 10 à 15 ans dans le but de conserver une longueur d’avance sur les contrefacteurs. », précise Erick Lacourrège.

 

 

Un nouveau billet sur quatre est « made in » France

25% des nouvelles coupures ont été imprimées par la Banque de France qui a également produit 25% du papier. Deux autres papeteries et huit autres imprimeries, publiques mais aussi privées, ont produit les 75% restants. Ce qui fait de la Banque de France le premier imprimeur public de l’euro, loin devant la banque centrale italienne. « Nous exportons même une partie de notre production dans les autres pays partenaires. », se réjouit Erick Lacourrège.

 

Le coût unitaire d’un billet oscille de 5 à 7 centimes d’euros. 4,5 milliards de billets ayant été imprimés, l’opération représente une dépense d’environ 270 millions d’euros.

 


 

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Billet_de_10_euros

PDF : http://www.nouveaux-billets-euro.eu/press/Press_Kit_10-Banknote-FR_Web.pdf

http://www.20minutes.fr/economie/1448271-20140923-cinq-choses-savoir-nouveau-billet-10-euros

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/13/la-bce-devoile-le-nouveau-billet-de-10-euros_4347309_3234.html

4 commentaires

    • Ils sont tout de même gagnant vu la masse monétaire que cela représente par rapport à la réalité. Puis… C’est le contribuable qui paye… D’une façon ou d’une autre. Un système d’exploitation bien huilé. Je te remercie pour ton commentaire. Bonne journée Gavroche.

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