La beauté du Japon | The beauty of Japan [Vidéos]

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Japon - Porte

 

 

Le Japon

En japonais Nihon ou Nippon et Nihon-koku ou Nippon-koku respectivement, est un pays insulaire de l’Asie de l’Est. Situé entre l’océan Pacifique et la mer du Japon, à l’est de la Chine, de la Corée et de la Russie, et au nord de Taïwan.

 

Étymologiquement, les kanjis (caractères chinois) qui composent le nom du Japon signifient « pays (kuni) d’origine (hon) du Soleil (hi) » ; c’est ainsi que le Japon est désigné comme le « pays du soleil levant ».

 

Le Japon forme, depuis 1945, un archipel de 6 852 îles de plus de 100 m2, dont les quatre plus grandes sont Hokkaidō, Honshū, Shikoku, et Kyūshū représentant à elles seules 95 % de la superficie terrestre du pays. L’archipel s’étend sur plus de trois mille kilomètres. La plupart des îles sont montagneuses, parfois volcaniques ; par exemple, le plus haut sommet du Japon, le mont Fuji (3 776 m), est un volcan (inactif depuis 1707). Le Japon est le dixième pays le plus peuplé du monde, avec environ 127 millions d’habitants pour 377 488 km2 (337 hab./km2), dont l’essentiel est concentré sur les étroites plaines littorales. Le Grand Tokyo, qui comprend la capitale Tokyo et plusieurs préfectures environnantes, est la plus grande région métropolitaine du monde, avec plus de 35 millions d’habitants. La ville a été première place financière mondiale en 1990.

 

 

Carte du Japon - Map Japan

 

 

Les premières mentions écrites du Japon sont de brèves apparitions dans des textes de l’histoire chinoise du 1e siècle. L’histoire du Japon est caractérisée par des périodes de grande influence dans le monde extérieur suivies par de longues périodes d’isolement. Depuis l’adoption de sa constitution en 1947, le Japon a maintenu une monarchie constitutionnelle avec un empereur et un parlement élu, la Diète.

 


 

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Le Japon est la troisième puissance économique du monde pour le PIB nominal et la quatrième pour le PIB à parité de pouvoir d’achat. Il est aussi le quatrième pays exportateur et le sixième pays importateur au monde. Acteur majeur du commerce international et puissance épargnante, il a ainsi accumulé une position créancière nette vis-a-vis du reste du monde (en) de plus de 325 000 milliards de yens, le plaçant en première position devant la Chine. C’est un pays développé, avec un niveau de vie très élevé (dix-septième IDH le plus élevé) et la plus longue espérance de vie au monde (selon les estimations de l’ONU). Mais ce tableau idyllique ne doit pas masquer d’importants problèmes qui pèsent sur l’avenir du pays : le Japon souffre d’un des taux de natalité les plus bas du monde, très en dessous du seuil de renouvellement des générations. Le pays est actuellement en déclin démographique. C’est également le pays pour lequel le poids de la dette publique brute est le plus important au monde.

 

Le Japon est peuplé depuis le paléolithique. Une présence humaine y est indiquée par l’archéologie sur plusieurs niveaux de fouille depuis plus de 12 000 ans ; celle-ci débute par l’arrivée du peuple indigène paléo-sibérien Aïnous, premiers habitants du Japon. À la faveur du réchauffement climatique suivant la glaciation de Würm, les Aïnous sont restés isolés de l’Eurasie et ont développé une forme de culture fondée sur la chasse, la cueillette et la pêche qui a perduré jusqu’au début du 20e siècle.

 

Les premières vagues migratoires de l’ère moderne auraient débuté à partir du 7e siècle av. J.-C. La légende rapporte que le Japon fut fondé au 7e siècle av. J.-C. par l’empereur Jinmu. Le système d’écriture chinois, ainsi que le bouddhisme furent introduits durant les 5e et 6e siècles par les moines bouddhistes chinois et coréens, amorçant une longue période d’influence culturelle chinoise. Les empereurs étaient les dirigeants symboliques, alors que le véritable pouvoir était le plus souvent tenu par les puissants nobles de la Cour, des régents du clan Fujiwara (du 8e siècle au milieu du 11e siècle) aux shoguns (général en chef des armées, à partir de 1192). L’apogée de l’autorité impériale se situe au début de l’époque de Nara (première partie du 8e siècle) et à la fin de celle de Heian par le biais du système des empereurs retirés (d’environ 1053 jusqu’à 1085-1092).

 

 

Japanese garden - Jardin japon (Digital)

 

 

Par la suite, à partir de la fin du 12e siècle, la réalité du pouvoir est prise en main par une classe guerrière étrangère à la cour impériale, celle des samouraïs. Ce gouvernement militaire s’accompagne d’importants mouvements de population, source de brassage sociétal et d’essor économique. Les shoguns s’appuient sur des réseaux efficaces d’hommes-liges, les Gokenin, qui, en échange de leur soutien et de leur fidélité, obtiennent des terres et le gouvernement de provinces ou de châteaux. Se met en place alors un système féodal qui va perdurer jusqu’au 19e siècle. Au cours de la deuxième moitié du 15e siècle et au 16e siècle, durant l’époque Sengoku, le délitement du pouvoir central aboutit à une privatisation des charges publiques et des provinces par leurs gouverneurs, ainsi qu’à une instabilité politique et militaire constante. Le pays se retrouve ainsi divisé entre des domaines de taille variables dirigés par des clans guerriers rivaux, entretenant les uns contre les autres intrigues ou conflits ouverts. Une expression résume cette instabilité : Gekokujō, soit littéralement « Les plus faibles gouvernent les plus forts », chaque seigneur (ou daimyō) peut être renversé par des rivaux comme par ses propres vassaux, qui eux-mêmes sont menacés par des forces encore plus inférieures qu’eux, tandis que des bandes rebelles (ikkō-ikki) constituées de paysans, religieux ou petits nobles locaux se créent de véritables petits royaumes indépendants. Une succession de trois daimyō conquérants entre 1573 et 1603 (époque Azuchi Momoyama) vont permettre au Japon de retrouver définitivement une unité politique et d’encadrer l’organisation féodale par le système des han. Ces trois « unificateurs du Japon » sont successivement : Oda Nobunaga (1573-1582), Toyotomi Hideyoshi (1583-1598) et finalement Tokugawa Ieyasu qui s’impose à la bataille de Sekigahara en 1600 pour fonder en 1603 un gouvernement shogunal qui, depuis sa capitale d’Edo, va diriger l’archipel pendant deux siècles et demi (époque d’Edo).

 

 

Japon traditionnel

 

 

À partir du 16e siècle, des commerçants venus tout d’abord du Portugal (1543), puis des Pays-Bas et d’Angleterre débarquèrent au Japon avec des missionnaires chrétiens. Pendant la première partie du 17e siècle, le bakufu (shogunat) Tokugawa craignit que ces missionnaires portugais ne fussent la source de périls analogues à ceux que subirent ses voisins (telles les prémices d’une conquête militaire par les puissances européennes ou un anéantissementnote) et la religion chrétienne fut formellement interdite en 1635 sous peine de mort accompagnée de torture. Puis, en 1639, le Japon cessa toute relation avec l’étranger, à l’exception de certains contacts restreints avec des marchands chinois et néerlandais à Nagasaki, précisément sur l’île de Dejima.

 

Cet isolement volontaire de deux siècles dura jusqu’à ce que les États-Unis, avec le commodore Matthew Perry, forcent le Japon à s’ouvrir à l’Occident par la politique de la canonnière en signant la convention de Kanagawa en 1854 après le pilonnage des ports japonais. Jusque-là, les Japonais ne connaissaient comme langue occidentale que le néerlandais et découvrent avec surprise que c’est en fait l’anglais qui est plus couramment utilisé.

 

En seulement quelques années, les contacts intensifs avec l’Occident transformèrent profondément la société japonaise. Le shogun fut forcé de démissionner et l’empereur fut réinvesti du pouvoir.

 

La restauration Meiji de 1868 mit en œuvre de nombreuses réformes. Le système de type féodal et l’ordre des samouraïs furent officiellement abolis et de nombreuses institutions occidentales furent adoptées (les préfectures furent mises en place). De nouveaux systèmes juridiques et de gouvernement ainsi que d’importantes réformes économiques, sociales et militaires transformèrent l’Empire du Japon en une puissance régionale. Ces mutations donnèrent naissance à une forte ambition qui se transforma en guerre contre la Chine (1895) et contre la Russie (1905), dans laquelle le Japon gagna la Corée, Taïwan et d’autres territoires.

 

 

Flag of Japan - Drapeau Japon

 

 

L’expansionnisme militaire du Japon avait débuté dès le début du 20e siècle avec l’annexion de la Corée en 1910. Il prit de l’ampleur au cours de l’ère Shōwa avec l’invasion de la Mandchourie en 1931 puis des provinces du nord de la Chine. Dans les premières années 1930 le Japon, ainsi que l’Allemagne et l’Italie, parviennent à se réapprovisionner en armement. En 1933 le Japon, désormais prêt à réinstaurer un système militaire plus stable, quitte la Société des Nations (SDN) et se libère de ce fait des contraintes du traité. En 1937, l’empire se lança dans une invasion de la Chine qui débuta avec le bombardement stratégique de Shanghai et de Canton, ce qui entraîna une résolution de blâme de la Société des Nations à l’encontre du Japon mais surtout un écrasement des forces du Guomindang. Selon les estimations, entre 150 000 et 300 000 Chinois furent exterminés lors du massacre de Nankin (Nanjing) par l’armée impériale japonaise.

 

…Suite (Voir source)

 


 

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Mount Fuji Japan - Mont Fuji Japon

 


 

Source :

Fr : https://fr.wikipedia.org/wiki/Japon#Histoire

En : https://en.wikipedia.org/wiki/Japan

http://www.le-japon.com/

http://bujinkanmulhouse.chez.com/

https://www.vivrelejapon.com/visiter-japon

 

Vidéo :

[1] The beauty of Japan Landscape HD – SoundOfNewAge / YouTube

[2] View from Above- Japan – View from Above / YouTube

[3] Japon : un Voyage entre Tradition et Modernité – AmnesiArt / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

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