Pourquoi taper ses SMS quand il suffit de les dicter depuis son cerveau ? [Vidéos]

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Pourquoi taper ses SMS quand il suffit de les dicter depuis son cerveau ?

 

Mark Zuckerberg

Mark Zuckerberg : Facebook

 

 

La Silicon Valley a une obsession : nous débarrasser des écrans. Ces interfaces paraîtront aussi encombrantes qu’absurdes aux générations futures. En tout cas, Google, Facebook et consorts en sont convaincus. Tout en travaillant à nous habituer aux assistants vocaux, les GAFA explorent un nouveau terrain : la commande par la pensée. Dans le futur, ces quelques lignes pourraient s’écrire sans qu’on ait besoin d’utiliser ses doigts et un clavier. Avec, en creux, une perspective un brin angoissante, celle que les GAFA puissent lire nos pensées…

 

Le système n’aurait pas besoin d’électrodes, simplement de « capteurs non invasifs », probablement sur un casque ou un bandeau, promet Facebook. Plus de 60 scientifiques et ingénieurs travaillent à les inventer, au sein de Building 8, le nouveau labo de l’entreprise, entouré d’une culture du secret digne de celle qui entoure Google X. Même mission pour cette équipe aux moyens quasi illimités : plancher sur « tout ce qui a un impact sur l’humanité »…

 

L’objectif, ici, est que l’humanité puisse s’exprimer et communiquer directement depuis son cerveau. Piloter un message écrit par télépathie, en quelque sorte. « Ça a l’air impossible, mais c’est plus proche que ce que vous pouvez imaginer », a promis la directrice de Building 8, Regina Dugan, lors de la seconde journée de la conférence F8, la réunion annuelle du groupe pour les développeurs d’applications organisée à San José, en Californie.

 

 

Regina Dugan - DARPA

Regina Dugan, ancienne directrice de la DARPA, à la tête de Building 8

 

 

Ancienne directrice de la célèbre DARPA, l’agence américaine du département de la Défense qui, depuis 1958, révolutionne la technologie (sans DARPA, pas d’Arpanet, l’ancêtre d’Internet, ni de GPS, entre autres), Regina Dugan a été débauchée l’an dernier par Facebook alors qu’elle dirigeait chez Google des projets du même type.

 

 

Cent mots par minute  

Son équipe ne chôme pas. Pour lire nos pensées, il s’agit de développer une interface cerveau-machine capable de décoder les mots qu’une personne veut prononcer, logés dans la partie du cerveau qui héberge le centre du langage. Ce qui est déjà possible, mais à un rythme réduit. En février dernier, des chercheurs de Stanford ont créé un implant crânien qui permet à des personnes paralysées d’écrire huit mots par minute.

 

Facebook vise la vitesse de 100 mots par minute « d’ici quelques années »,  ce qui serait « cinq fois plus rapide que ce que vous tapez aujourd’hui sur votre smartphone ». À terme, ce système pourrait même devenir « une prothèse de langage pour les personnes souffrant de troubles de la communication, ou un nouveau moyen de donner des instructions dans la réalité augmentée », a annoncé Regina Dugan.

 

 

Nos pensées dans les serveurs des GAFA ? 

« Un jour, nous voulons transformer ça en une technologie portable, qui puisse être produite à grande échelle », a renchéri Mark Zuckerberg, qui exprime depuis plusieurs années déjà son espoir que la communication du futur soit télépathique.

 

Sur ces bonnes paroles de « Zuck », arrêtons-nous deux minutes : Facebook est en train de nous annoncer qu’il détiendra bientôt un moyen de « lire » nos pensées, et nous devrions applaudir ?

 


 

« Il s’agit de décrypter les mots que vous avez décidé de partager en les envoyant à votre cerveau »

 


 

« Il ne s’agit pas de décoder les pensées des utilisateurs », indique Facebook France dans un communiqué transmis à la presse. « Prenez le plutôt comme ceci : vous prenez beaucoup de photos et choisissez de ne partager que certaines d’entre elles. De même que vous choisissez de ne pas partager toutes vos pensées. Il s’agit de décrypter les mots que vous avez décidé de partager en les envoyant à votre cerveau. »

 

Facebook se lance en tout cas dans la course pour connecter nos cerveaux, dans la foulée d’Elon Musk qui, quant à lui, pense surtout à nous augmenter, avec son projet Neuralink.  En parallèle, l’entreprise continue d’avancer dans ses recherches sur l’intelligence artificielle, les chatbots, la réalité virtuelle et la réalité augmentée, notamment à travers Facebook Spaces, son nouveau réseau  qui permet aux utilisateurs d’Oculus Rift de discuter, dans un espace virtuel, sous forme d’avatars. Ce dont on n’est pas vraiment sûrs de vouloir non plus…

 


 

Cerveau - Brain - Circuits

 


 

Source :

https://www.facebook.com/zuck/videos/10103661167577621/

https://usbeketrica.com/article/pourquoi-taper-ses-sms-quand-il-suffit-de-les-dicter-depuis-son-cerveau

 

Vidéo :

[1] Stanford researchers develop brain-controlled typing for people with paralysis –

Stanford / YouTube

[2] Facebook Doubles Down on Social VR with Spaces—Now in Beta! – Oculus / YouTube

18 commentaires

  1. Utilisez son cerveau comme plan B,
    C’est effectivement une nécessité pour
    ceux qui ont du handicap comme les
    Symdrômes, ou les accidents comme les
    AVC. je pense aussi que cela va marquer
    à jamais l’évolution de l’Homme à l’Echelle
    Planétaire.

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