Citations : Bonheur, Égalité, Liberté, Pouvoir – Lord Acton

 

Lord Acton - 2

John Emerich Edward Dalberg-Acton (1834 –1902)

 

 

« La meilleure chance de bonheur que le monde ait jamais entrevue a été gâchée parce que la passion de l’égalité a détruit l’espoir de la liberté. »

 

 

« La liberté n’est pas le pouvoir de faire ce que l’on veut, mais le droit de faire ce que l’on doit. »

 

 

« Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument. Les grands hommes sont presque toujours des hommes mauvais. »

 


 

Lord Acton - 1

 

 

Biographie succincte :

John Emerich Edward Dalberg-Acton (10 janvier 1834 – 19 juin 1902), 1er baron Acton, dit Lord Acton, est un historien et homme politique britannique d’origine italo-allemande, qui joua un grand rôle au xixe siècle dans les discussions concernant le rôle de l’Église catholique dans le mouvement de libéralisation.

 

Il naît dans une famille noble et catholique à Naples où travaillait son père, le conseiller politique du roi de Naples. Sa famille était originaire de nombreux pays d’Europe : il est le petit-fils de Sir John Francis Edward Acton et de Emmerich Joseph, duc de Dalberg. À l’image de sa famille, il est lui-même un grand voyageur.

 

Dans la pensée d’Acton, l’histoire humaine est orientée vers une liberté toujours plus grande. La défense de celle-ci est un impératif moral : rappelant le couple liberté / responsabilité, il affirme que si le pouvoir politique s’arroge le droit de commander aux hommes leurs actes, il les prive de leur responsabilité.

 

Pour Acton, ce développement de la liberté est apporté par le christianisme davantage que par l’héritage gréco-romain. La liberté allant de pair avec la responsabilité, la liberté est une condition nécessaire pour atteindre des buts spirituels élevés.

 

Il déclara ainsi que : « La liberté n’est pas un moyen pour une fin politique plus haute. Elle est la fin politique la plus haute. Ce n’est pas en vue de réaliser une bonne administration publique que la liberté est nécessaire, mais pour assurer la poursuite des buts les plus élevés de la société civile et de la vie privée ».

 

D’où sa critique de l’œuvre de John Stuart Mill. Lord Acton rejette l’idée qu’un groupe national doive nécessairement avoir le droit d’assurer une complète autodétermination et croit que la liberté individuelle et la tolérance sont beaucoup mieux protégées dans un État multinational, à l’exemple de l’empire Austro-Hongrois et de l’empire britannique, que dans une unité politique ethniquement homogène.

 


 

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Emerich_Edward_Dalberg-Acton

 

Photo :

Pour illustration

5 commentaires

  1. « La meilleure chance de bonheur que le monde ait jamais entrevue a été gâchée parce que la passion de l’égalité a détruit l’espoir de la liberté. »

    L’égalité est un paradoxe. D’un côté, il faut être capable de mesurer les inégalités. Mais la mesure des inégalités démontre un pouvoir pour incriminer tout ce qui n’est pas égale. Autrement dit, l’égalité ne peut pas exister si personne n’est là pour l’imposer. Pour imposer l’égalité ça prend quelqu’un d’assez puissant, inégal aux autres, pour confisquer tout ce qui est inégal chez quelqu’un. Mais puisque le pouvoir corrompt, la personne qui force l’égalité se rabattra sur le plus petit dénominateur commun. Oui tout le monde ou presque seront tous égaux les une les autres, mais il y aura un 1% de la population qui seront tellement inégaux du reste de la population, que ça sera impossible à cette population d’imaginer l’écart. La population se dira seulement, que ça prend quelqu’un pour imposer cette égalité factice entre tous et chacun.
    Le bonheur est personnel à chacun. L’envie du bonheur des autres peut pousser certaines personnes à forcer l’égalité, parce que si personne n’est heureux, alors les envieux ne se sentiront pas frustrés. Mais pour forcer quelqu’un qui est heureux, à ne plus l’être, il faut lui enlever ses libertés. L’envie peut se transformer en passion, mais en tout temps, c’est une souffrance pour laquelle la personne ne peut pas grand-chose sans aide extérieure. Mais peut-être que l’envie et les passions découlent justement, d’un confiscation de libertés. C’est peut-être une sorte de catalyseur pour forcer la société à évoluer, mais en attendant, ça fait beaucoup de dégâts.

    Aimé par 2 personnes

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.