Justice : Les deux tiers des pédophiles condamnés ne vont pas en prison

 

Effectivement la question est brûlante : où en est l’impunité des pédophiles en France ? Et plus précisément, un pédo condamné va-t-il réellement en prison en France ? Wanted Pedo tente par cet article d’apporter sa modeste contribution au débat public avec des données indépendantes.

 

 

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La France est l’eldorado des pédophiles.

Maitre Grimaud, avocate pénaliste spécialisée en protection de l’enfance, BFMTV, 30 avril 2018.

 

En France, il n’y a que 1 % des violeurs qui sont vraiment condamnés et qui font vraiment de la prison.

Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Le Parisien, 3 mai 2018.

 


 

Les données

Durant toute l’année 2017, Wanted Pedo a réalisé une revue de presse des condamnations parues dans la presse nationale et régionale.

 

Au total 400 condamnations pour des abus sexuels sur mineurs ont été recensées et se répartissent comme suit :

– 38 atteintes sexuelles (souvent attouchements).

– 289 agressions sexuelles.

– 73 viols sur mineurs.

 

Donc 400 condamnations sur toute la France (DOM-TOM compris) qui sont un échantillon déjà important des actes totaux.

 

Cela représente 2% des faits constatés si on se base sur les chiffres de 2016 (12.650 agressions et 7.050 viols).

 

Et 0,2% des actes réels (500 fois plus) selon les études de victimologies réalisées durant les 30 dernières années qui montrent de manière très consistante que seulement 8% des abus sexuels sur mineurs donnent lieu à une plainte.

 

 

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Ces 400 condamnations sont un échantillon relaté par les journalistes français qui ont plutôt tendance à chercher du sensationnel, aux assises et donc on s’attendrait à constater une surreprésentation des viols.

 

Mais ce n’est pas le cas et on se rend compte que le ratio agression/viol ne correspond pas à celui relevé par les services de police et de gendarmerie.

 

Habituellement on constate deux fois plus d’agressions sexuelles que de viols.

 

Ici c’est 4 fois plus, ce qui nous renseigne certainement sur le phénomène de correctionnalisation des viols qui sur cette base serait estimée à 50% (ce qui rejoint une étude faite sur la Seine-Saint-Denis : Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, 2013-2014).

 

 

Âge des pédocriminels

L’âge moyen du pédophile condamné (300 données) se situe entre 45 ans (viols) et 50 ans (agressions sexuelles) ce qui tord le cou à la légende de la relation entre le gamin de 18 ans et l’ado de 14 ans qui est une exception rarissime mais qui pourtant est au centre des débats législatifs et médiatiques.

 

La distribution montre que tous les âges sont représentés quasiment de manière égale.

 

 

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Mais l’objet de cet article est surtout de s’intéresser aux peines réelles données par les juges français.

D’abord il faut savoir qu’en dessous de deux ans de prison ferme, les condamnés bénéficient « d’aménagement de peine » et ne vont pas en prison physiquement (article 65 et 66 de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009).

 

De plus les délinquants sexuels (y compris sur mineurs) bénéficient de remises de peines supplémentaires par rapport au régime général et peuvent ne faire qu’un tiers de la peine prononcée (au lieu de la moitié).

 

Enfin le maximum (hors récidive) de prison ferme réelle, dite « période de sureté », est de 22 ans même pour la perpétuité.

 

Nous allons donc nous intéresser aux peines prononcées en 2017 et aux peines réelles que les condamnés vont purger.

 

 

Les peines prononcées

Le tableau ci-dessous montre la moyenne des peines prononcées par type d’abus sexuel sur mineurs.

 

 

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La peine moyenne que risque un pédophile qui souille un gosse est comprise entre un et trois ans de prison ferme réelle.

 

Que peut-on dire de plus pour vous faire bouger les gens ?

 

Mais c’est une moyenne qui est trompeuse, la réalité judiciaire est encore pire.

 

Lisez plutôt la suite.

 

 

Les peines réelles

En tenant compte des aménagements de peine et des remises de peines, nous constatons les chiffres absolument consternant du laxisme, et c’est peu dire, qui règne dans les tribunaux français en ce qui concerne les coupables d’abus sexuels sur mineurs.

 

Ces hommes souillent l’innocence des enfants, bien souvent leur volent la beauté du monde et l’élan de leur vie.

 

Plus coupables encore sont ceux qui autour, responsables et professionnels, laissent faire ce massacre quotidien de ces milliers d’âmes innocentes.

 

En attendant que ça recommence sur un autre gosse…

 

Les deux tiers (65%) des coupables d’agressions sexuelles sur mineurs ne passeront même pas une seule nuit en prison.

 

Seulement 15% purgeront une peine réelle de plus de deux ans de prison.

 

Ils sont déjà peu à se faire attraper (8%), encore moins à être condamnés (par des juges en correctionnel), et parmi cette infime proportion, la grande majorité rentrera chez lui tranquillement en se disant qu’il a eu chaud mais qu’il vit quand même dans un pays formidable.

 

Vive la liberté sexuelle et vive la France !

 

 

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La plupart des condamnations qui mènent à de la prison ferme réelle concerne des récidivistes (ce qui fait artificiellement remonter la moyenne).

 

En France, les pédocriminels ont donc très peu de chances d’être condamnés.

 

Et en plus ils ont un joker car il est peu probable qu’ils aillent réellement en prison la première fois qu’ils se font prendre.

 

Il suffit alors de changer de région et de refaire sa vie auprès d’autres enfants, en faisant plus gaffe cette fois et en tirant les leçons instructives de cette parenthèse judiciaire indolore.

 

La correctionnalisation des viols est l’arme de destruction massive de nos gamins qui relâche sans cesse parmi nous des flots ininterrompus de prédateurs sexuels d’enfants.

 

Cela donne à raison à ces violeurs d’enfants livrés à eux-mêmes, la conscience de leur impunité, véritable pousse-au-crime qui contribue grandement à la récidive.

 

 

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Les violeurs d’enfants subissent des peines plus lourdes (par des jurys populaires tirés au sort aux assises), pour autant 25% d’entre eux auront des peines prononcées de moins de trois ans fermes.

 

Et plus de la moitié (55%) ne passeront même pas réellement trois ans en prison.

 


 

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Conclusion

Devant cette état de faits, notre rage n’a d’égale que la fierté inconsciente des français qui affirment vivre dans la patrie des droits de l’homme, que la lâcheté de la majorité qui se complaît dans le déni si confortable, que l’arrogance putride des magistrats qui se gargarisent d’être les gardiens d’un état de droit en pleine déliquescence.

 

Nous réclamons l’instauration de peines planchers et l’imposition d’un suivi individuel intensif des délinquants sexuels sur mineurs en les considérant pour ce qu’ils sont : des gens dangereux avec un haut risque de récidive.

 

Si l’État ne veut pas se donner les moyens de neutraliser efficacement la dangerosité de ces individus, alors il doit de manière pragmatique faire confiance au peuple et lui donner tous les éléments pour organiser lui-même la protection de ses propres enfants.

 

On ne lâche rien.

 

Honneur, force et courage pour nos gosses.

 

L’équipe Wanted Pedo

 


 

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Source :

https://www.wanted-pedo.com/

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/impunite-les-deux-tiers-des-205547

 

Map mondiale : http://wanted-pedo.com/map/

26 commentaires

  1. Impossible de « aimer » cet article, mais merci de l’avoir écrit. On entend souvent dire qu’il y a plus d’agressions qu’avant, que le monde est devenu beaucoup plus dangereux… Et si finalement il y en avait tout autant mais simplement laissés libres dans la nature ? Il aurait été intéressant de comparer ces graphiques avec des données d’il y a 20 ou 30 ans. En tous cas, raison de plus pour surveiller nos enfants. Les pauvres, j’ai parfois l’impression d’étouffer et surprotéger les miens avec tout ça…

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  2. Il n’y a plus grand monde qui va en prison, les multirécidivistes on la vie belle. 30 ans qu’ils manquent au moins 50 000 place de prison. Il semblerait, que les crapules doivent rester dehors, le choix de tous les partis politiques confondus.

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  3. Ce n’est pas la prison qui conviendrait à tous ces crimes faits sur enfants ( mais pas que parce qu’il y a beaucoup d’autres cas, même si ceux-là sont horribles parce qu’ils touchent des innocents qui, comme vous l’avez mentionné, ne peuvent se défendre ) = c’est une sentence qui a été malheureusement abolie et qui mériterait vraiment de revenir parfois !!!

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