PISA 2019 | Système Scolaire : Combien de points obtient la France ? Et les autres pays ? [Vidéos]

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PISA 2019

 

Test PISA - Classe

 

Combien de points obtient la France

 

 

 

PISA – La prochaine enquête-test PISA de l’OCDE sera dévoilée en 2019. En décembre dernier a été publié le dernière évaluation de ce type en date, sur les performances de systèmes scolaires du monde entier. Consultez la place de la France dans ce classement et les commentaires associés.

 

Le prochain classement PISA, intitulé « Classement Pisa 2018 » sera publié en 2019. La matière principale testée sera cette fois la lecture. Plus d’un demi-million d’élèves devrait prendre part là encore à des tests de deux heures, avec pour objectif concret de déterminer « ce que les élèves de 15 ans savent et ce qu’ils peuvent faire avec ce qu’ils savent ».

 

Les résultats du classement PISA 2016 ont été publiés le 6 décembre. La France arrive 26e sur 70 pays et économies, d’un classement pour lequel elle avait terminé 25e en 2012. Cette année, le domaine d’évaluation majeur portait sur les sciences, et plus de 500 000 élèves ont été testés dans le monde. Un échantillon qui se veut représentatif des quelque 29 millions de jeunes de 15 ans scolarisés au sein des 72 pays et économies participants. La France a obtenu 495 points, comme en 2012, dans cette discipline. Singapour est en tête du classement, la République dominicaine arrive dernière. La France détient le bonnet d’âne sur la question de l’inégalité des chances, une situation à nouveau déplorée par la ministre de l’Education elle-même, lors d’une conférence tenue le jour de l’annonce du verdict par l’OCDE, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques.

 

Que signifie l’acronyme PISA ? Quel est le rôle de l’OCDE ? En quoi consistent exactement les études réalisées ? Comment se déroulent-elles ? Comment se décomposent les tests d’évaluation ? Quel est l’impact du classement à l’international ? Pour quelle raison les études PISA sont-elles appréciées ou critiquées ? Quelle est la place de la France au dernier classement ? Qu’ont donné les derniers tests ?

 

 

Classement PISA

Le programme PISA, plus souvent appelé « classement PISA », doit son acronyme à « Program for International Student Assessment« , soit « Programme international pour le suivi des acquis des élèves« . Cet ensemble d’études réalisées par l’OCDE, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques, est conçu pour mesurer les performances des systèmes éducatifs au sein des pays, de manière standardisée et à grande échelle. L’enquête est publiée tous les trois ans après avoir été menée auprès de dizaines de milliers adolescents de 15 ans. Elle est réalisée dans les 34 pays membres de l’OCDE, mais aussi dans un grand nombre de pays partenaires. La première enquête PISA date de 2001.
Plus concrètement, PISA mesure les connaissances et compétences acquises de jeunes des quatre coins de la planète et la performance des systèmes éducatifs des pays tel que l’entend l’OCDE. Avec pour slogan : « Ce que les élèves de 15 ans savent et ce qu’ils peuvent faire avec ce qu’ils savent ». 

 

Voici le dernier classement en date, publié en 2016, à partir des données recueillies en 2015. La France est arrivée à la 26e place sur 70 :

 

 

PISA - 2015

 

 

PISA 2015 fournit des résultats récoltés auprès de 540 000 élèves de 15 ans au sein de 72 pays de l’OCDE et pays partenaires non-membres de l’OCDE. Un panel qui est jugé représentatif des 29 millions d’élèves de cet âge scolarisés dans ces 72 pays et économies.

 

Le classement ci-dessus est reproduit tel que le présente l’étude PISA. Il est basé sur les points acquis en sciences, le « domaine majeur » de l’étude (première colonne).

 

 

L’enquête PISA n’est pas la seule enquête éducative à donner lieu à un classement. Mais relayée par des médias du monde entier et résultat de tests à grande échelle sur le terrain, elle conserve un impact fort depuis sa création il y a bientôt 20 ans. Ses conclusions sont intensément reprises par la presse nationale, qui n’hésite pas à qualifier les participants mal classés de « cancres » ou à suspecter leurs élèves d’être « des imbéciles ». Le classement des pays participants retient aussi l’attention d’enseignants ou spécialistes de l’éducation, partagés entre son utilité et ses potentielles dérives. La part très importante accordée aux sciences dans le classement est par exemple critiquée. Pour autant, la plupart sont au moins d’accord pour reconnaître les effets bénéfiques de l’exposition médiatique du classement PISA : elle incite pouvoirs et opinions publiques à regarder de plus près le fonctionnement de leurs systèmes éducatifs. Et à se poser la question de leur efficacité.

 

 

La France dans le classement PISA

La France est arrivée 26ème  sur 70 pays au dernier classement mondial PISA, assez largement devancée par exemple par l’Allemagne, ou le Royaume-Uni et désormais dépassée par le Portugal en Europe, tandis que les pays d’Asie trustaient les premières places. Après un net recul du niveau des élèves depuis 2003, celui-ci s’est stabilisé entre 2012 et 2015, selon cette dernière enquête.

 

Au-delà d’un simple classement, l’étude PISA livre un portrait détaillé de l’Education nationale à la française, avec ses spécificités et surtout ses graves défaillances. Caractéristiques et tares de l’éducation à la française.

 

 

Najat Vallaud-Belkacem - Tokyo - PISA

Pisa est un test international. Le 17 mai 2016, la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem en visite dans l’école primaire de Honmura à Tokyo

 

 

Mais la France reste à un niveau moyen parmi les pays de l’OCDE avec des résultats inquiétants quand on entre dans le détail des chiffres. Les dysfonctionnements du système éducatif français sont connus : les élèves de l’Hexagone ne sont pas assez attirés (et poussés) vers les sciences, qui sont le point majeur de l’étude. Des inégalités persistent dans ce domaine, même si elles tendent à se corriger. Championne des inégalités dans l’éducation, la France souffre surtout d’une incapacité chronique à aider les élèves défavorisés, beaucoup plus pénalisés dans leurs résultats que dans les autres pays. C’est aussi le cas des élèves issus de l’immigration, qui enregistrent en France des scores très inférieurs à la moyenne de l’OCDE.

 

« Ces résultats sont inacceptables… L’école de la République ce n’est pas fini. Nous allons la refonder. » C’est en ces termes que Vincent Peillon, alors ministre de l’Education nationale, avait accueilli « PISA 2012 », lors de sa publication en décembre 2013. Celle qui lui a succédé, Najat Vallaud-Belkacem, a eu à s’exprimer sur le verdict de l’étude de référence après des réformes contestées dans l’éducation. Et à quelques mois de l’élection présidentielle en France.

 

 

PISA 2016

La dernière étude PISA, intitulée « PISA 2015 », est sortie le mardi 6 décembre 2016, à 11 heures. Soit plusieurs semaines avant le démarrage de la procédure APB (admission post-bac), dorénavant lancée chaque janvier en France, et plusieurs mois avant le rush des examens, conclu par les résultats du bac. Comme pour les cinq études précédentes, l’étude PISA se sera attachée à évaluer, à l’aide de tests, « l’acquisition de savoirs et savoir-faire essentiels à la vie quotidienne au terme de la scolarité obligatoire« . Les sciences sont son domaine majeur d’évaluation. Ses épreuves représentent par conséquent en 2015 (année de l’enquête) les deux tiers de la durée totale d’évaluation. Les domaines mineurs sont quant à eux la compréhension de l’écrit, les mathématiques et la résolution collaborative de problèmes. Pour la première fois, il a aussi été proposé aux pays participants d’évaluer la culture financière de leurs élèves. Une épreuve toutefois optionnelle.

 

Le classement PISA 2016 mesure les performances des élèves entrés en primaire en 2005 et au collège en 2010. « L’école s’inscrit dans le temps long. » a tenu à rappeler Najat Vallaud-Belkacem. « C’est avec Pisa 2021 qu’on connaîtra les acquis des élèves qui ont vécu l’intégralité de la réforme du collège. C’est avec Pisa 2024 qu’on connaîtra les impacts [de cette réforme] sur les élèves de primaire. (…) ». « L’école ne mérite pas les polémiques stériles et les oppositions court-termistes. », a ajouté la ministre de l’Education, qui veut croire à des changements grâce à la poursuite des politiques d’amélioration initiées en 2012.

 

 

Concernant les résultats du dernier classement PISA, voici quelques points saillants :

 

  • La performance des élèves en sciences est étroitement corrélée à leur « aspiration à exercer une profession scientifique », relève le rapport de l’OCDE. Et ce dans la quasi-totalité des pays ayant participé à l’enquête PISA. Un constat qui vaut encore davantage pour la France : seuls 8% des élèves en difficulté disent vouloir y embrasser une carrière scientifique (contre 13% en moyenne dans les pays de l’OCDE). A contrario, 48% des élèves aux très bons résultats en science ont cette orientation en ligne de mire (contre 42% pour la moyenne des pays de l’OCDE.) L’œuf ou la poule ?

 

 

  • Dans les pays de l’OCDE, les élèves de 15 ans immigrés de la première génération présentent en moyenne des scores en science inférieurs à ceux des élèves non immigrés. En moyenne, dans l’OCDE, ces élèves récoltent 53 points de moins dans cette discipline que les élèves non immigrés. L’écart atteint carrément – 87 points en France. L’écart est moins important pour les élèves immigrés de la deuxième génération (-31 points pour la moyenne de l’OCDE, -50 points pour la France).

 

 

  • En mathématiques, la performance jugée moyenne de la France, en apparence stable, cache une baisse sur le long terme. En mathématiques, la France se situe, comme pour les sciences, au niveau de la moyenne des pays de l’OCDE. Le pays obtient, dans cette discipline, l’équivalent d’un 10/20 (493 points en langage PISA). Une ‘performance’ restée stable « par rapport à Pisa 2012, précise l’OCDE. Sauf que cette évaluation ‘Pisa 2012’ était elle-même « en fort recul par rapport à l’évaluation Pisa 2003, où le score des élèves de 15 ans en France atteignait 511 points », précise l’organisme.

 

 

  • En commentant en détail les résultats du classement PISA, Najat Vallaud-Belkacem a tenté de mettre en avant les réformes des dernières années. Parmi les mesures revendiquées par la ministre de l’Education : « Un poste pour trois élèves supplémentaires créé dans le premier degré », « 4 000 postes supplémentaires pour accompagner la réforme du collège », « 350 millions d’euros supplémentaires en effort financier ciblé sur les établissements prioritaires », « La pré-scolarisation des moins de trois ans, atteignant 30 % dans plus d’une académie sur deux », « Le déploiement du ‘plus de maître que de classes » à l’école primaire. Dans l’ensemble des établissements prioritaires à la rentrée 2017″.

 

 

  • Malgré son score médiocre d' »élève moyenne » dans le classement global, l’Hexagone fait partie des pays de l’OCDE possédant le plus d’élèves performants en sciences. Le classement PISA 2016 montre en effet une proportion d’élèves dits « performants » (de niveau 4 de compétence) supérieure à la moyenne de la zone OCDE. Le pourcentage d’élèves « performants » représente plus de 21 % des élèves en France, versus une moyenne OCDE à 19 %. Le nombre d’élèves en difficulté (sous le niveau 2 de compétence) n’augmente que très légèrement dans l’édition 2016 de l’enquête-test PISA : on passe de 21 % il y a 10 ans à 22 % aujourd’hui. Cette proportion est toutefois supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE. Et la proportion d’élèves très performants (niveau 5 ou 6 de compétence) ? Stable entre 2006 et 2016, elle représente autour de 8 % des élèves de 15 ans. De quoi les situer au niveau de la moyenne de l’OCDE.

 

 

  • Côté compréhension de l’écrit, les élèves de 15 ans en France se hissent légèrement au-dessus de la moyenne de l’OCDE en 2015 (499 points vs 493). Selon les auteurs de l’enquête-Pisa 2015, deux facteurs expliquent ce résultat en amélioration : 1) les meilleurs résultats des garçons et 2) une proportion d’élèves très performants en augmentation. Malgré tout, la proportion d’élèves en difficulté sur la compréhension de l’écrit reste, elle, stable.

 

 

  • Dans l’Hexagone, les milieux socio-économiques défavorisés font encore beaucoup trop office de catalyseurs d’échec scolaire, démontre à nouveau le Classement Pisa. En écho avec ce qu’a dit Najat Vallaud-Belkacem sur les résultats du classement Pisa 2016 en termes d’égalité des chances, la France se retrouve dans les derniers sur la question. « Près de 40 % des élèves issus de milieux défavorisés sont en difficulté. » écrivent les statisticiens de l’OCDE.

 

 

  • Les résultats particulièrement moyens des élèves français côté scientifique à ce dernier classement Pisa coïncident avec la mise en œuvre de nouvelles mesures par le gouvernement. Avec la réforme des programmes entrée en vigueur du CP à la troisième à la rentrée 2016, Najat Vallaud-Belkacem dit qu’il s’agit notamment de « donner une résonnance dans la vie de tous les jours » aux équations et aux formules scientifiques. Neuf maisons des Sciences sont également soutenues financièrement par l’Etat français pour améliorer la culture scientifique des élèves français, toujours dixit la ministre de l’Education à la conférence donnée par l’Ocde ce matin.

 

 

  • En conférence avec l’OCDE, la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a parlé d’un classement Pisa qui donne « une vision claire du système scolaire ». Ses constats à l’aune des résultats du classement PISA 2016 portent sur une France du « grand écart », efficace pour une majorité des élèves mais qui laisse 20 à 30 % d’entre eux sur le carreau : « Le score moyen de la France reste stable entre 2006 et 2015 mais la répartition des élèves dans les groupes de compétence a également peu changé. (…) La France est le pays de la reproduction sociale. (…) Plus on vient d’un milieu social défavorisé et moins on a de chances de réussir à l’école. (…) Ces résultats doivent être accueillis avec gravité. Ce déterminisme social est inacceptable. »

 

 

  • En sciences, l’objet du classement principal établi par les statisticiens de Pisa en 2015, c’est Singapour qui coiffe au poteau tous les autres pays et économies participants. Les quatre pays champions de la zone OCDE se révèlent être le Japon, l’Estonie, Taipei et la Finlande, tous au-dessus de 530 points dans le domaine majeur d’évaluation. Et ses bons derniers, l’Algérie et la République dominicaine.

 

 

  • Avec son score de 495 points basé sur ses performances en sciences (le même score au point près qu’en 2013 pour la majeure de mathématiques), la France se situe une fois encore dans la moyenne des pays de l’OCDE (493 points) mais plus loin dans le classement qu’en 2012 (27e au lieu de 25e). Elle se situe assez loin derrière les pays qui lui ressemblent en termes de richesse et d’économie, comme l’Allemagne ou la Belgique, tous deux au-delà des 500 points. La France arrive toutefois devant une Italie à 481 points dans le classement.

 

 

Test PISA

Concrètement, l’enquête triennale PISA consiste à faire compléter par les élèves de chaque pays participant un questionnaire de fond par type d’évaluation. Trois matières sont testées : lecture, maths et sciences. Les écoliers sélectionnés sont entre 4 500 et 10 000 par pays à plancher sur chacun des tests. Leur sélection se fait d’une manière bien particulière, via un échantillon aléatoire d’établissements scolaires (qu’ils soient publics ou privés) ainsi que sur le critère de l’âge : de 15 ans +3 mois à 16 ans +2 mois quand débute l’évaluation. Ce n’est donc pas la classe dans laquelle ils étudient qui détermine le choix des « cobayes ».

 

Ensuite, les élèves sélectionnés sont soumis à des tests écrits avec soit des questions ouvertes, soit des questions à choix multiple. Pour autant, il ne s’agit pas de cocher sans réfléchir : « Les tâches les plus complexes des épreuves PISA demandent aux élèves de réfléchir à ce qu’ils lisent et de l’évaluer, et pas uniquement de répondre à des questions auxquelles il n’y a qu’une seule réponse correcte », rappellent les organisateurs. Pour les questions ouvertes, les écoliers doivent même argumenter. Les épreuves durent deux heures en tout pour chaque élève, précise l’OCDE. Les situations décrites dans les questionnaires s’inspirent du monde réel.

 

Tests de lecture, de culture mathématique ou encore de culture scientifique… « Plutôt que la maîtrise d’un programme scolaire précis, PISA teste l’aptitude des élèves à appliquer les connaissances acquises à l’école aux situations de la vie réelle », précise encore le site officiel. Ce sont donc plus les compétences que les connaissances qui sont scrutées. Mais ce n’est pas tout. L’approche de l’apprentissage par l’élève lui-même ou son milieu social, économique, démographique et scolaire font également l’objet d’un questionnaire « contextuel » à remplir en une demi-heure. Ces facteurs sont en effet potentiellement à l’origine des performances des élèves testés et peuvent déterminer leur potentiel d’apprentissage au fil de l’existence.

 

Enfin, un questionnaire rempli par les proviseurs permet à PISA d’intégrer aux critères de son classement la façon particulière dont est organisée chaque école. A noter également : chaque évaluation triennale s’attarde sur une compétence en particulière. En 2000, c’était la lecture, en 2003, les maths et en 2006 les sciences. Un nouveau cycle 2009-2012-2015 s’articule de la même manière sur les compétences citées.

 

Objectif : constituer, par empilement, un programme continu d’évaluation.

 

Pour ce qui est de l’élaboration du questionnaire, un Consortium international travaille main dans la main avec les directeurs nationaux de projet. C’est également ce Consortium qui, une fois les réponses recueillies, communique les résultats au Secrétariat de l’OCDE – gestionnaire du projet – ainsi qu’au Comité directeur du PISA.

 

 

PISA et OCDE

Les enquêtes PISA sont menées sous l’égide de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques ou OCDE qui compte aujourd’hui au total 34 pays membres dans le monde, de l’Europe (Allemagne, France, Suisse, Suède, Royaume-Uni, République tchèque, République slovaque, Slovénie, Portugal, Pologne, Pays-Bas, Norvège, Luxembourg, Italie, Islande, Irlande, Hongrie, Grèce, Finlande, Estonie, Espagne, Danemark et Belgique) à l’Amérique (Canada, Mexique, Chili, Etats-Unis) en passant par l’Asie-Pacifique (Turquie, Nouvelle-Zélande, Japon, Corée). Il faut y ajouter l’Australie (en Océanie) et l’Israël au Proche-Orient.

 

L’OCDE est née en 1960, de la volonté de 18 pays d’Europe, des Etats-Unis et du Canada de se regrouper pour créer une organisation dédiée au développement économique. Les pays membres de l’OCDE actuellement sont pour beaucoup des « pays les plus avancés », mais des pays émergents y figurent également comme le Chili, le Mexique ou la Turquie. L’organisation décrit aujourd’hui sur son site sa mission comme celle de « promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde« .

 

Paru pour la première fois en 2001 sous la houlette de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il ne s’agit pourtant pas de la seule ni de la première étude du genre : il y a aussi, par exemple, l‘IEA (Association internationale pour l’évaluation de l’efficacité dans le domaine scolaire), née en pleine guerre froide aux Etats-Unis. Non-gouvernementale, cette association mène encore aujourd’hui des enquêtes à l’international sur les systèmes éducatifs et leurs performances.

 


 

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Logo - PISA - OCDE

 


 

Source :

https://www.oecd.org/pisa/pisa-2015-results-in-focus-FR.pdf

http://www.education.gouv.fr/cid127534/pisa-2018-questions-reponses.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_international_pour_le_suivi_des_acquis_des_élèves

https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coopération_et_de_développement_économiques

https://www.linternaute.com/actualite/education/1310839-pisa-2019-combien-de-points-obtient-la-france/

 

Article :

Axelle Choffat

 

Vidéo :

[1] PISA 2018 – Éducation France / YouTube

[2] Classement PISA : l’école française peut mieux faire… #cadire 06-12-2016 – C à dire / YouTube

[3] COMMENT L’ÉDUCATION NATIONALE DÉTRUIT LES CERVEAUX DES ENFANTS ? – L’Esprit franc – Virginia Vota / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

16 commentaires

  1. Classé 26, rien de surprenant, et c’est pas fini. Pourtant nous avons un miraculeux nombre de bachelier. MDR, les profs de facs vont se régaler, vive la rentrée.

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  2. C’est décevant pour la France quand on sait ce que représentait l’Education Nationale dans les années 50-60. Malheureusement les post soixante huitards sont arrivés au pouvoir, ont voulu réformer à tour de bras sans réfléchir aux conséquences.
    Certains d’entre eux ont intégrés le Conseil des Programmes pour y mettre le bazar et finir par transformer notre école. Notre école qui était un lieu de d’apprentissage, de transmission du savoir et de connaissances est devenue, à cause d’eux et sous leur impulsion, une école ouverte sur la vie et les choses réelles de la vie.
    Pour parfaire le tout et dans le but d’effacer les inégalités et offrir à une majorité la possibilité d’entrer à l’Université, (sans se soucier des capacités réelles de chacun et du réel niveau) ces même post soixante huitards ont tenu a ce qu’on ait 80% de bachelier à tout prix en érodant par le bas le niveau des connaissance.
    Pas étonnant donc que notre école et notre éducation nationale qui était une école de l’excellence soit tombée si bas et donne de si piètres résultats. Mais, comme chaque ministre veut faire SA REFORME pour entrer dans l’histoire sans réfléchir aux conséquences, notre malheureuse école n’est pas près de redevenir parmi les meilleures !

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    • Ce n’est pas moi qui vous dirais le contraire.

      Je me permets de vous conseiller ces deux ouvrages si vous ne les avez pas lus :

      Machiavel pédagogue ou Le Ministère de la réforme psychologique – Pascal Bernardin (1995)
      L’enseignement de l’ignorance et ses conditions modernes – Jean-Claude Michéa (2006)

      Aimé par 1 personne

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