L’agression d’un couple de policiers devant leur fille de trois ans à Othis n’est pas un phénomène isolé selon Perrine Sallé, qui milite dans une association de défense des familles travaillant au sein des forces de l’ordre.
Les familles dont les membres travaillent dans les forces de l’ordre et de sécurité sortent de l’ombre. Le 9 juillet, une mobilisation a été organisée à Paris pour soutenir les proches des policiers, militaires et CRS subissant les conséquences de l’impopularité de leur profession. « La haine de l’uniforme se propage aux familles. », déplore Perrine Sallé, ex-compagne de policier et porte-parole de l’Association femmes des forces de l’ordre en colère (Affoc), qui s’est confiée à RT France.
La mobilisation du Trocadéro s’est déroulée alors qu’un couple de policiers s’est fait passer à tabac ce 5 juillet devant leur petite fille de trois ans à Othis (Seine-et-Marne), car la policière avait contrôlé les agresseurs peu de temps auparavant. « On a recensé sept enfants harcelés et tabassés car ils sont fils ou filles de CRS ou de policiers. Ils se font injurier. Ils sont obligés de mentir sur la profession des parents. Les familles vivent dans une peur perpétuelle. », détaille Perrine Sallé.
Menaces, insultes, agressivité : les forces de l’ordre et leurs familles alertent
« Les enfants entendent : « Ton père, il finira brûlé comme un nugget. » », « Tu vas devenir orphelin. » ou encore « On va l’égorger comme à Magnanville », poursuit la militante. Comment réagissent les responsables scolaires ? « Il n’y a aucune réaction de la part des professeurs et un sentiment d’impunité de la part des délinquants. », estime encore la porte-parole de l’Affoc, qui poursuit : « Des enfants doivent partir en vacances anticipées, d’autres ont été déscolarisés. Il y a eu des hospitalisations de petits, qui tombent en dépression, ou sont victimes de terreurs nocturnes. »
Les compagnes de membres des forces de l’ordre, lorsqu’elles se font repérer, peuvent aussi être la cible de l’agressivité de délinquants. « On se fait insulter dans la rue. », témoigne Perrine Sallé. Lorsqu’elle est intervenue dans des discussions sur les réseaux sociaux pour défendre les familles de policiers, elle s’est aussitôt fait menacer de mort. « Mais quand on dénonce des injures sur les pages anti-flics, anti-uniformes, qui appellent au tabassage et au meurtre des familles, il n’y a aucune censure malgré les signalements. Pourtant certaines comptent jusqu’à 56 000 membres. », s’indigne-t-elle.
Au point que certains policiers, pour éviter qu’on les identifie, font expédier leur courrier libellé « Ministère de l’Intérieur » à une adresse différente de celle de leur domicile. Cette peur est rarement exprimée dans les médias, selon la militante. « Les policiers et les militaires sont soumis au devoir de réserve et ne s’expriment pas. », développe Perrine Sallé. « Puisqu’ils ne peuvent pas s’insurger, personne ne se rend compte de ce qu’ils vivent. », déplore-t-elle. « Leur hiérarchie utilise en outre des moyens de pression contre le forces de l’ordre qui ont envie de dire que ça se passe mal. Pourtant ce n’est pas pour entacher l’institution mais pour que la situation s’améliore. », estime-t-elle également.
« Si nous-mêmes familles sommes en danger et que ceux qui garantissent la sécurité sont menacés, comment penser qu’ils vont assurer leur mission ? », interroge la porte-parole. La jeune femme a écrit quatre fois au ministère de l’Intérieur, sans obtenir de rendez-vous. « Il faut faire comprendre que cette situation est à risque pour tout le monde et nous attendons de vraies mesures. », conclut-elle.
Source :
Aphadolie 
C’est le monde à l’envers…
Est-ce que le système aurait été bâti sur des mensonges, et c’est pour cela que les structures ne résistent pas à l’excédent énergétique?
Pendant ce temps, un pur inconnu fait un « jedi mind trick » à un policier québécois…et ça marche!
Le monde à l’envers. 🙃
(soit c’est le système, soit ce sont les humains, ça ne peut plus être les deux, d’après moi)
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Le Système…
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Le système a pris la place des humains. Les humains sont plus importants que le système, et l’ont toujours été. Quand le système fait en sorte que les policiers et même leurs familles sont en danger, alors il faut mettre à la poubelle ce système irrécupérable.
Peut-être que l’humanité occidentale, ou une grande partie espérons-le, sont prêt pour un véritable changement de paradigme. Je l’espère…
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Il y a aura changement de paradigme. Nous commençons à le vivre depuis quelques années mais je crains fort qu’il ne soit pas en faveur des peuples.
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On ne sait jamais. Il y a quelques mois, j’écrivais à propos « d’eux », qu’ils avaient peur, qu’ils avaient perdu de contrôle. Je le crois toujours.
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Le contrôle, ils l’ont au minimum depuis 2 siècles. Les faiblesses qu’ils montrent sont un leurre pour donner un peu d’espoir car il faut doser tout cela…
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Tout ce qui monte redescend, et tout ce qui descend remonte. Le contrôle est en train de changer de mains, à mon avis. La forme que prendra le contrôle, par contre…Ça prendrait un ‘black swan event’, j’aurais dit ‘miracle’, mais ‘black swan event’ c’est plus probable.
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Sur le fait que : tout ce qui descend remonte… Je te rejoins sur ta pensée.
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Bonjour, tout ceci reflète la déshumanisation de nos sociétés: plus de sens, plus de repères, plus de limites, plus d’autorité… C’est la porte ouverture à tous les débordements possibles et inimaginables… Dans les deux sens d’ailleurs concernant la police et la relation à la police… Quelle tristesse !
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C’est une situation très inquiétante…
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[…] Aphadolie via […]
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Il faut oser se poser les pires questions. Ce déclin civilisationnel, est il une politique voulue, orchestrée volontairement, un plan nationale ou mondiale. Il n’y a pas de théories du complot, car en politique nationale comme mondiale, il n’y a pas de hasard.
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Vous avez tout résumé.
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Et de l’autre côté cette police devient de plus en plus militaire et se donne de plus en plus tous les droits.
Les chiens dangereux sont interdits, mais si tu leur met un uniforme dessus, ils ont droit de mordre qui ils veulent
Y’a deux côtés à cette situation je pense
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L’on nous monte les uns contre les autres et ce à tous les niveaux de la société :
Ordo ab chao !
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[…] Aphadolie via […]
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