Pouvoir d’achat : c’est la claque [Vidéos]

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Pouvoir d’achat

 

Euro - Pièce

 

C’est la claque !

 

 

 

La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd’hui, c’est la claque du pouvoir d’achat.

 

La claque était attendue, pas sa violence. Au 1er trimestre, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut ajusté par unité de consommation, c’est-à-dire ce dont les ménages disposent réellement pour consommer plus et investir a chuté de 0,5%. C’est son premier recul depuis le deuxième trimestre 2015 et il faut remonter à fin 2012 pour voir une baisse encore plus prononcée, c’était le début du mandat Hollande, marqué par un véritable choc fiscal.

 

 

Des charges alourdies

Et, bis repetita c’est l’alourdissement de la barque fiscale qui a fait chavirer le revenu des Français début 2018 : l’augmentation de la CSG, n’a été que partiellement compensée, au niveau global, par la baisse des cotisations sociales. Pour schématiser, en début d’année les retraités ont perdu avec la CSG sans pouvoir se récupérer sur la baisse des cotisations et les actifs ont perdu presque autant avec la hausse de la CSG qu’ils n’ont gagné avec la baisse des cotisations. Le bilan de tous ces mouvements c’est une ponction supplémentaire de 2,5% sur les revenus, soit l’équivalent de 2,5 milliards d’euros.

 

Par foyer, la facture s’élève à 85 euros. Cette accélération des prélèvements fait d’autant plus mal, qu’elle fait suite à un second semestre 2017 déjà en forte progression. Si bien que depuis la prise de fonction dEmmanuel Macron, les charges en direction des ménages ont gonflé de 4,5 milliards d’euros et le poids des prélèvements fiscaux et sociaux atteint 22,3% des ressources des Français, record historique.

 

 

Le retour de l’inflation

À cet alourdissement des charges s’est ajouté le retour de l’inflation. Une histoire de circonstance en partie. La faute à pas de chance, avec un cours du brut qui s’est élevé en début d’année à son plus haut niveau depuis le 1er trimestre 2017, en hausse de 4%.

 

Quand on connait l’impact de l’énergie sur l’inflation c’est évidemment un handicap. Et cela n’a pas manqué, les prix à la consommation ont augmenté de 0,8% au 1er trimestre par rapport aux trois mois précédents, un niveau que la France n’avait plus connu depuis environ 6 ans. Une histoire de circonstance mais pas seulement : les hausses du taux de TVA sur le tabac et des différentes taxes sur les carburants ont sacrément gonflé la note : tabac et produits pétroliers ont représenté la moitié de l’augmentation des prix au 1er trimestre. En face, la hausse des revenus n’a pas été à la hauteur et c’est bien pour cela que le pouvoir d’achat a fini par céder.

 

 

La barque fiscale va s’alléger

Et si l’on devait en resté là, 2018 se terminerait sur une baisse du revenu réel des ménages. Bien entendu, cela serait totalement malhonnête d’arrêter ici le bilan car un rééquilibrage fiscal est en cours avec, au deuxième trimestre et troisième trimestre, des baisses de la fiscalité directe à travers notamment la transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière, l’élargissement du crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile pour terminer en trombe au quatrième trimestre par la seconde tranche de baisse des cotisations salariés et la suppression graduelle de la taxe d’habitation.

 

Bref la barque fiscale va s’alléger et remettre à flot le pouvoir d’achat. Le tout dans un contexte où l’inflation devrait à nouveau se calmer et les revenus continués de s’élever au rythme des créations d’emplois et des petites hausses des salaires. Plombé au 1er trimestre, l’accélération prévue du pouvoir d’achat ne permettra pas néanmoins d’accrocher beaucoup plus que 0,8% cette année. Un chiffre en baisse par rapport à 2016 et 2017. Ce début de quinquennat manqué pour le pouvoir d’achat n’est pas sans risque car il accroît considérablement le risque de déraillement de la reprise en cas de choc externe non anticipé.

 


 

Bonus…

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Depuis la prise de fonction dEmmanuel Macron, les charges en direction des ménages ont gonflé de 4,5 milliards d’euros et le poids des prélèvements fiscaux et sociaux atteint 22,3% des ressources des Français, record historique.

 


 

Emmanuel Macron

 


 

Source :

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/pouvoir-d-achat-c-est-la-claque-787112.html

https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/passee-fortune-de-macron-depenserait-smic-jour-reprise/

http://www.liberation.fr/france/2018/08/19/prelevement-a-la-source-et-pouvoir-d-achat-ne-font-pas-bon-menage_1673460

 

Vidéo :

[1] Pouvoir d’achat : c’est la claque – TVLaTribune / YouTube

[2] POUVOIR D’ACHAT : MACRON A-T-IL MENTI ? – Le Fil d’Actu – Officiel / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

15 commentaires

  1. La faute à pas de chance…

    Pour qui ?

    Tiens, je suppose que tu as vu cette annonce : 500 millions d’euros en moins pour le social : le gouvernement répond ► http://www.liberation.fr/france/2018/08/20/500-millions-d-euros-en-moins-pour-le-social-le-gouvernement-repond_1673534

    Et pour le coup, c’est aussi et encore Jean-Loup Izambert qui avait annoncé la chose, bien avant l’heure, je ne sais plus si c’est dans le Tome 2 de « 56 » ou dans « Trump face à l’Europe »…

    Y’a un résumé de ces bouquins là ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/10/01/les-mots-qui-derangent-de-jean-loup-izambert-dhier-daujourdhui/ YT m’a supprimée son interview à TVLibertés… Que veux-tu, WP qui supprime des pages de blog d’AJ, ça craint grave, non ?
    Jo

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  2. En fait, c’est dans un message de JLI qu’il m’a fait, dans lequel il me précisait ceci : Il appert des réactions politiques que les fauteurs de crise sont également les fauteurs de guerre. Parmi eux, le jouvenceau de la Rothschild, conseiller de FH de 2012 à 2014 puis ministre de l’Économie et de l’Industrie d’août 2014 à août 2016. Non content d’un bilan catastrophique que bien peu de candidats rappellent (En 2 années de son ministère, la dette publique de l’État a augmenté de 200 milliards d’€ et le nombre de chômeurs de 300 000 !), celui-ci reprend aujourd’hui la thèse selon laquelle « Bachar el-Assad est l’ennemi du peuple syrien ». Un tel discours mensonger fait de lui un homme dangereux pour la paix !

    En fait, le suppositoire Macron est un homme dangereux pour toutes et tous !
    Mais tu connais mon point de vue sur la chose…
    D’ailleurs, le Père Peinard avait tout dit ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/07/23/textes-choisis-anarchistes-du-pere-peinard-en-version-pdf-gratos-offerte-par-la-mere-peinarde/
    Notamment dans « Le muselage universel » Page 30.
    Jo


    https://polldaddy.com/js/rating/rating.js

    Aimé par 1 personne

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