Santé : tout ce qu’on nous cache sur le chewing-gum [Vidéo]

 

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Composition douteuse, pollution, impact sur la santé, le chewing-gum n’a plus rien pour nous séduire. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce produit si vous continuez à en consommer.

 

Inventé et popularisé aux États-Unis, le chewing-gum a débarqué en France dans les poches des soldats américains lors de la Première Guerre Mondiale. Il a ensuite connu un réel engouement de la part des français jusqu’au début du 19ème siècle. En effet, selon les données du Ministère de l’Agriculture, le marché français a chuté de 6 % par an depuis 2007, et ce, malgré l’effort des fabricants pour continuer à nous donner envie de mâcher. Leur argument de choc ? L’atout hygiène bucco-dentaire. Mâcher un chewing-gum pourrait même remplacer un bossage de dents si on en croit ce qu’ils nous disent…. Cependant, la réalité est bien différente.

 

 

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Que nous cache le chewing-gum ?

Malgré une baisse considérable de la consommation de chewing-gum chez les français depuis plusieurs années, la France reste le deuxième plus gros consommateur de chewing-gum derrière les États-Unis – avec 500 g par an et par personne. Pourtant, sa composition et la pollution qu’il entraîne sont loin d’être exemplaires.

 

 

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Des édulcorants et des colorants dans sa composition

Dans un chewing-gum, on trouve cinq types d’ingrédients : de la gomme base, des arômes synthétiques, des colorants, des conservateurs et des édulcorants. Ces derniers sont ajoutés pour remplacer le sucre. Bien souvent, les industriels utilisent le xylitol, le sorbitol ou encore le maltitol. Ils ont un pouvoir sucrant égal au saccharose mais sont moins caloriques.

 

La gomme est quant à elle une gomme synthétique, fabriquée avec des dérivés du pétrole. Pour faire simple, mâcher un chewing-gum, c’est un peu comme mâchouiller des polymères. Ça donne envie n’est-ce pas ?

 

De plus, pour obtenir la couleur blanche de certains chewing-gums, le dioxyde de titane est également présent dans la longue liste d’ingrédients. Le principal problème est qu’il est ajouté sous la forme de nanoparticules, une forme potentiellement cancérigène. D’autres études doivent être menées pour savoir si oui ou non, le dioxyde de titane sous la forme de nanoparticules passe la barrière intestinale…

 

 

Quels effets immédiats a le chewing-gum sur notre santé ?

Mâcher trop de chewing gum peut être néfaste pour notre système digestif.

 

 

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En effet, le xylitol, consommé en trop grande quantité (au-delà de 70 g par jour) peut avoir des effets laxatifs. Il est donc prudent de ne pas en consommer plus de deux par jour selon les nutritionnistes.

 

De plus, ces édulcorants sont également connus pour aggraver les symptômes du syndrome du côlon irritable. Soyez donc prudent si vous souffrez de cette pathologie. La mastication prolongée de chewing-gum peut également entraîner une augmentation de la production salivaire et de ce fait, nous faire engloutir davantage d’air pour l’avaler. Résultat : des gaz et des ballonnements, rien de bien réjouissant.

 


 

Une étude récente a montré que le chewing-gum pouvait néanmoins avoir certains bienfaits pour la santé : en effet, en y ajoutant des nutriments, il  pourrait aider à lutter efficacement contre les carences en vitamines notamment dans l’alimentation (1).

 


 

Et pour les dents ?

D’un point de vue santé bucco-dentaire, mâcher un chewing-gum sans sucre 20 minutes après le repas pourrait avoir des effets positifs. En effet, mastiquer de la gomme entraîne une production de salive qui balaye la plaque dentaire. Cependant, le chewing-gum est bien loin d’être suffisant et ne remplace en aucun cas un brossage régulier et minutieux des dents.

 

 

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Les chewing-gums : une pollution considérable

Le chewing-gum n’est pas biodégradable, il est une source de pollution plastique bien souvent sous-estimée.

 

 

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Le chewing-gum, deuxième pollueur après les mégots de cigarettes

 

 

En effet, les chewing-gums représenteraient 100.000 tonnes de pollution plastique chaque année selon Just One Ocean. De plus, un chewing-gum met environ 5 ans à se dégrader lorsqu’il est jeté dans la nature. Nombre d’entre eux viennent polluer durablement les cours d’eau.

 

D’un point de vue économique, ils coûtent également une fortune aux municipalités qui doivent dépenser beaucoup d’argent pour enlever les gommes collées sur les trottoirs. Donc, si vous avez l’habitude d’en consommer, ne les jetez pas par terre ! N’hésitez pas également à regarder les rayons bio de vos supermarchés : vous y trouverez des chewing-gums bien meilleurs pour votre santé et pour l’environnement.

 


 

Le saviez-vous ?

 

 

Des chercheurs japonais ont inventé un chewing-gum électronique qui ne perd pas son goût en le mâchant (2) ! Pour l’instant n’espérez pas un goût mentholé ou à la fraises : les personnes ayant testé le dispositif rapportent un goût plutôt salé rappelant la sardine séchée…

 


 

Time : 13 mn 32 / [1]

 


 

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Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chewing-gum

https://www.consoglobe.com/chewing-gum-pollution-decolle-2780-cg

 

Article :

ConsoGlobe

 

Références :

[1] https://www.confectionerynews.com/Article/2018/10/18/New-study-on-health-benefits-of-vitamin-supplemented-chewing gum

[2] https://www.digitaltrends.com/cool-tech/tongue-zapping-electric-gum/

 

Vidéo :

[1] Le chewing-gum, faut-il continuer d’en mâcher ? – On n’est plus des pigeons ! / YouTube

 

 

14 commentaires

  1. Il y a bien longtemps que je ne supporte plus de mâcher ce truc là. Le dernier c’était du Stimorol qui durait assez longtemps dans la bouche. J’avais dans la trentaine. Note que le sucre pour moi dont j’essaie de me défaire n’est guère mieux. Je vais essayer d’en faire peut-être un journal.

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    • Pour le sucre Brindille, lorsque j’ai arrêté (net), j’ai vraiment ressenti un manque (mais décroissant) pendant peut-être deux semaines.

      Par contre, je continue les bons sucres (légumes ,etc..).

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      • Je mange beaucoup de légumes, fruits un à deux par jour. Et le sucre, je l’ai supprimé depuis la semaine dernière avec encore une entorse. Depuis cette semaine, j’applique les apports index bas glycémiques. Mon analyse de sang est parfaite. Je préfère prévenir et surtout m’ôter ce surpoids en kilos.
        Je viens de dire à la maison pour un problème administratif : « Cela me gonfle, il m’énerve » concernant le syndic d’où j’habite à Blaye, l’autre endroit où je me trouve régulièrement. Ces mots sont si parlants. A creuser 😉
        Il est vrai que depuis que je bois du jus d’orange frais avec la pulpe ajoutée, quel plaisir. Exit les cartons achetés ou bouteille plastique. (excellent pour l’écologie).


        https://polldaddy.com/js/rating/rating.js

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      • C’est un mode de vie difficile à acquérir et à pérennisé car tout le contraire est mis en œuvre pour que l’on s’alimente autrement mais sur le long terme, je pense que cela en vaut la chandelle. Pour pallier au manque de sucre rapide, je privilégie le miel (tout en restant raisonnable bien sûr). De mémoire, une cuillère à café de miel = 28 calories…

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      • Je suis d’accord. Et j’ai acheté également du sirop d’agave conseillé par un blog dans les index bas glycémiques. Ceci avec succès quant à son utilisation. J’en mets très peu et satisfait mon envie de sucre. Bien qu’il faille faire attention.

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