La Cour des Comptes vient de publier un rapport sur la Banque de France, portant sur les exercices 2011 à 2017. Cette institution bancaire, dont le capital appartient à l’Etat, s’est lancée depuis une dizaine d’années dans le mécénat. La Cour des Comptes rappelle que « Ce soutien financier n’est pas toujours en lien avec son histoire ou ses missions ».
Un chapitre intitulé « Une politique de mécénat disparate qui a connu des dérives » [1] trouve sa place dans le rapport émis par la Cour des Comptes sur la Banque de France. La Cour des Comptes y épingle notamment l’achat par la Banque de France d’un tableau signé Rembrandt et appartenant à une branche de la famille Rothschild. En 2015, la Banque de France a conclu l’achat de ce tableau pour la modique somme de 80 millions d’euros.
Mais comme le mécénat bénéficie d’une réduction fiscale à 90%, c’est le fisc qui a perdu dans l’affaire la bagatelle de 72 millions d’euros.
Le rapport de la Cour des Comptes note que « Cette budgétisation est en outre susceptible de mettre la Banque de France en difficulté au regard des textes européens qui interdisent le financement des Etats par les banques centrales ».
Car cette affaire, qui a avant tout profité à la famille Rothschild, a tout d’un jeu de passe-passe. Le rapport de la Cour des Comptes souligne d’ailleurs que, dans le compte rendu de la décision du Conseil général de la Banque de France approuvant ce mécénat, le gouverneur de la Banque de France prend bien soin de mentionner que la décision est prise avec l’accord du président de la République François Hollande et de son ministre des Finances Michel Sapin.
François Hollande et le couple royal néerlandais posent devant les deux toiles de Rembrandt au musée du Louvre le 10 mars 2016. / © Pool New / Reuters
A la même époque, le ministre de l’Economie n’était autre qu’un certain Emmanuel Macron, directement issu de la Banque Rotschild.
David de Rothschild avec Emmanuel Macron (pour illustration)
Portrait de Maerten Soolmans et Portrait de Oopjen Coppit, de Rembrandt
Et oui Mr Macron, UN POGNON DE DINGUE !
Time : 2 mn 12 / [1/1]
Macron met en scène sa philosophie sociale…
Source :
https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1NZ2F9-OFRTP
http://www.fawkes-news.com/2018/12/la-cour-des-comptes-pointe-du-doigt.html
https://www.ccomptes.fr/system/files/2018-11/20181203-rapport-Banque-de-France.pdf
Téléchargement :
[1] Cour des comptes – La Banque de France – Exercices 2011-2017
Section : Une politique de mécénat disparate et qui a connu des dérives (Pages 116 à 119)
Vidéo :
[1] Macron met en scène sa philosophie sociale: « On met un pognon dingue et les pauvres restent pauvres » – LeHuffPost / YouTube
Photo :
Pour illustration
Aphadolie 
je n’ai jamais compris comment on pouvait mettre autant d’argent sur des oeuvres d’art qui n’apportent dans le fond pas grand chose a part que l’arrogance. Et je suis sidéré qu’une banque puisse faire ce genre de placements ..
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J’aime l’art mais tout comme toi, je reste vraiment sidéré lorsque je prends connaissance de certains prix.
Pour la Banque de France et les Rothschild, il s’agit d’un tour de passe-passe financier qui devait rester bien à l’ombre des projecteurs. Et s’il y avait que ce cas… Mais ce que l’on ne les compte plus.
Je ne sais pas si mes concitoyens réalisent ce que cela signifie (au-delà de la magouille financière exorbitante…).
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80 millions d’euros ce n’est vraiment pas cher pour un Rembrandt, mais, au moins, la Banque de France aura en caisse 80 millions qui ne seront pas virtuels.
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En passant ,
Paris autrefois , tout un Art ! La Province ne prétend pas à autant de grandeur!
Argent des impôts de nos arrières arrières arrières grand-parents!
La Transition écologique du Luxe ?
(http://) vergue.com/post/179/chalet-de-necessite-Champs-Elysees
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Merci pour le lien.
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Il faut bien qu’ils décorent un peu leurs bureaux et que ça fasse sérieux!
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A croire…
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Ce qui est incroyable dans le prix des œuvres d’art, c’est que d’une façon générale la plupart des peintres ont galéré pour gagner de l’argent, certains ont vécu la misère et ont souffert de la faim, vendant leurs toiles pour quelques tubes de peinture, certains sont morts criblés de dettes … Et même lorsqu’ils ont eu une reconnaissance ou ont vécu de leur art, cela n’a rien de comparable avec l’argent mis désormais sur la table pour avoir une de leurs toiles. – Quelque part c’est indécent je trouve, pour bien des raisons.
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C’est surtout indécent dans le sens où il y a eu un tour de passe-passe financier et que ces 80 millions d’euros sont l’argent du contribuable.
Mais ce n’est pas la première ni la dernière fois qu’il y aura magouille entre la famille Rothschild et l’état français vu que les plus hauts fonctionnaires sont des ex-employés de la banque Rothschild & Cie…
Autrement, sur le fond de votre commentaire, je vous rejoins totalement.
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bien sur et vous avez tout à fait raison – Je partage votre avis soyez-en assuré. J’ai juste pensé à ces sommes incroyables qui étaient déployées autour d’une œuvre d’art alors que l’artiste lui-même, le principal intéressé, n’a jamais eu une telle reconnaissance en billets de banque.
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De mémoire, ils ont connu la notoriété que bien après leurs disparitions. Peut-être trop en avancent sur leurs époques, leurs œuvres (ou inventions, etc… ) n’étaient pas perçu comme un trait de génie.
Simple supposition de ma part.
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[…] La Banque de France pointée du doigt pour l’achat d’un Rembrandt de 80 millions d’euros à la… […]
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[…] Source: aphadolie […]
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