Insolite : Littérature médiévale – découverte de manuscrits inédits sur Merlin l’enchanteur [Vidéo]

 

Merlin l'enchanteur - 2

 Merlin : pour illustration

 

 

Des parchemins médiévaux en français, retrouvés par hasard à la bibliothèque de l’Université de Bristol, racontent de nouvelles épopées arthuriennes.

 

Sept fragments d’un parchemin médiéval ont été découverts par hasard à la bibliothèque de l’Université de Bristol (Royaume-Uni). Rédigés en ancien français, de la main d’un auteur anonyme, ils datent du treizième siècle et racontent un épisode – aux détails inédits – de « L’Estoire de Merlin » : la légendaire bataille de Trèbe, capitale du royaume de Bénoïc ! Comment des pages de la littérature française se sont-elles retrouvées au Royaume-Uni ? « Grâce à la noblesse anglo-normande bilingue. », répond Laura Chuhan Campbell, chercheuse au sein du groupe étudiant les manuscrits.

 

L’histoire relatée dans le manuscrit est celle du roi Arthur venant en aide à ses alliés Bretons, les rois frères Ban de Bénoïc et Bohort de Gaunes, contre leur ennemi Claudas, roi Franc, qui s’est emparé de leurs royaumes. Merlin, le stratège, est à la tête de l’armée.

 

« Dans cette histoire, Merlin crée un étendard en forme de dragon, qui jette des flammes réelles de sa bouche, grâce à la magie. », explique Laura Chuhan Campbell. « Mais il y a des différences avec les versions les plus connues ». Les leaders des quatre divisions des forces arthuriennes ne sont pas les mêmes et, au beau milieu de la bataille, la nature de la blessure que subit Claudas (entre les cuisses, dans d’autres textes) n’est pas précisée.

 

 

Précieux manuscrits

 

Ancien manuscrit - 2

Les chercheurs Leah Tether, Laura Chuhan Campbell, Michael Richardson et Benjamin Pohl dans la bibliothèque de l’université de Bristol

 

 

« Ce texte n’apparaît dans aucun autre manuscrit et devait donc appartenir à un répertoire plus large de contes sur Lancelot et le Graal. », affirme Leah Tether, présidente de la branche anglaise de la Société arthurienne internationale et dirigeante de l’étude. Des indices suggèrent même qu’un huitième fragment aurait jadis existé. « Hélas, il était probablement si endommagé qu’il a été abandonné pendant la reliure du livre. », déplore-t-elle.

 

Mais il est possible que de nouveaux fragments soient trouvés dans d’autres livres reliés dans le même atelier, notent les chercheuses. En attendant, l’équipe est en pleine retranscription du manuscrit, afin de mieux le comparer aux autres versions. Laura Chuhan Campbell est optimiste : « Nous espérons aussi en réaliser une traduction accessible au public ! »

 


 

Ancien manuscrit - 1

 


 

Time : 5 mn 42 / [1/1]

 


 

Merlin l'enchanteur - 1

Merlin : Pour illustration

 


 

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Merlin

https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/decouverte-de-manuscrits-inedits-sur-merlin-l-enchanteur-48409

 

Article :

Science et Vie

 

Vidéo :

[1] Is there any truth to the King Arthur legends? – Alan Lupack – TED-Ed / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

18 commentaires

  1. Bonjour,
    Permettez quelques mots à propos de Merlin, d’Arthur, du Graal et… de la Franc-Maçonnerie.
    Les anciens chevaliers de la Table Ronde prêtaient le serment suivant :
    « Sur cette coupe d’or qui tient ici la place de la coupe sacrée de Kyria, notre Christ, nous jurons de consacrer toute notre vie et de combattre jusqu’à la mort pour la conquête du Graal sacré. »
    La légende qui fait intervenir Merlin l’enchanteur dans l’institution de ce grade, lui met dans la bouche ce discours :
    « Les anges avaient emporté le premier calice au ciel, et ils avaient ensuite déposé dans le lointain et mystérieux temple de Mont salvat, sous la protection d’un prince spirituel, nommé Titurel, et de purs chevaliers, cette précieuse relique qui devait conférer, à qui la possédait, les plus sublimes pouvoirs. »
    Ici, la légende est en désaccord avec la Franc-Maçonnerie ; elle dit que c’est sur le Mont Salvat (Mont du Salut), en Espagne, que la coupe est gardée par des chevaliers, et elle ajoute que, pour la garder, il faut être brave et noble.
    La Franc-Maçonnerie dit le Mont Liban. Lequel des deux choisirons-nous ? Aucun. Ces deux noms, Liban et Salvat, nous semblent être des rapprochements de mots sans portée. Liban vient de libation, mot très employé dans l’occultisme à propos du vase, et Salvat annonce salvation, mot qui répond à l’idée messianique qui accompagne la légende du Saint Graal.
    Du reste, ce vase sacré n’est gardé nulle part, il est partout ; et la connaissance du mystère qu’il recèle n’est pas non plus localisée dans un endroit quelconque ; des profanes l’ont.
    Cependant, il peut se faire qu’on y ait mêlé l’histoire merveilleuse de la Vierge et que Mont Salvat soit une mauvaise traduction de Mont Serrât, endroit consacré, en Catalogne, au culte de Marie.
    Voici ce qu’on fait dire à Merlin :
    « Quand mourut son dernier défenseur, le mystique calice, recueilli par les anges, fut emporté au ciel pour y être consente jusqu’au jour où sur terre paraîtra un Juste digne d’être élu à sa garde.
    « Mais la Sainte Table nous est restée. C’est la Table du Seigneur (Kyria). Une place à cette table restera inoccupée jusqu’à ces temps bénis où un envoyé digne de la conquérir paraîtra » (Idée renouvelée par les Saint-Simoniens). Cette Sainte Table n’est pas une idée nouvelle ; elle était déjà dans le Madhu-Parva de l’Inde, qui enseigne la communion dans le calice d’or.
    La légende d’Arthur est mêlée à celle de Geneviève, dont il reçut probablement l’inspiration.
    C’est peut-être elle qui fonda l’Ordre de la Table Ronde. Elle est appelée Maër-lin, et c’est de ce nom qu’on a fait Merlin l’enchanteur. On dira aussi le transformateur, mot qui indique le changement de sexe. Lin, c’est le Linus des Grecs, qui apprit à lire à Hercule, qui lui cassa son alphabet sur la tête. Elle est appelée aussi Eva-linus, celle qui explique les secrets de la Nature. C’est la fée Viviane qui serait ainsi transformée.
    Dans la légende masculiniste, celle-ci fait tomber l’enchanteur Merlin dans le gouffre.
    Au VIème siècle, en Grande-Bretagne, Arthur avait succombé dans la lutte contre les Saxons ; mais les Bretons ne le croyaient pas mort, on le croyait dans une île enchantée, avec autour de lui Merlin et Geneviève ; et, de Geneviève, on fait la femme d’Arthur quand on met le mariage partout.
    Le culte du Graal semble une réaction contre les trois phallus de la Trinité catholique. Ce culte nous explique l’usage de donner une coupe comme récompense aux chevaliers.
    La coupe a dû avoir une grande renommée, car nous la retrouvons en maints endroits. Ainsi, elle nous apparaît dans la légende du roi de Thulé et dans tous les vases sacrés que les religions ont célébrés et que l’art a reproduits. Grand mystère qu’il faudra un jour expliquer dans toute sa profondeur, à la grande stupeur du satanisme.
    Maurice Boue de Villiers, dans un livre intitulé Les Chevaliers de la Table Ronde, met un discours prophétique dans la bouche de Merlin l’enchanteur : « Seuls les purs peuvent s’élever à la divine connaissance. La vue du Graal ne peut être supportée que par des yeux très purs. La lumière aveugle parfois. La vérité, propice à quelques-uns, peut être funeste à beaucoup.
    « La lumière descend d’en haut, mais peu à peu elle s’obscurcit dans les ténèbres pour s’éteindre. Et cela s’accomplit ainsi jusqu’à ce que les hommes soient enfin illuminés et dignes de contempler l’infinie clarté.
    « Telle est l’image de la descente des Messagers divins.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/la-chevalerie-et-le-graal.html
    Cordialement.

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