Les légendes du cinéma : Joséphine Baker

 

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 Joséphine Baker (1906-1975)

 

 

Josephine Baker, de son vrai nom Frida Josephine McDonald, naît le 3 juin 1906 à Saint Louis, dans le Missouri.

 

D’origine métissée afro-américaine et amérindienne des Appalaches, elle est souvent considérée comme la première star noire surnommée « La Vénus Noire ».

 

En 1925, elle fait sensation à New York dans le show de Sissle et Blake « Shuffle Along ». Le 22 septembre 1925, entourée de musiciens, chanteurs et danseurs noirs, elle arrive à Paris pour commencer les répétitions de « La Revue Nègre » au Théâtre des Champs-Élysées.

 

Malgré ses réticences, elle accepte de poser avec pour seul accessoire, une ceinture de bananes. Sa « Danse sauvage » devient alors le clou du spectacle et le succès se transforme en triomphe.

 

Après un passage en Allemagne, elle devient la coqueluche de Paris. Ses deux premiers spectacles aux Folies Bergère sont filmés : le premier fait, devint un court métrage en 1926 et le second « La Revue Des Revues » (1927) est un long métrage où elle interprète son propre rôle.

 

Ces expériences cinématographiques se transforment en désastres : elle ne connaissait rien à l’éclairage et au maquillage.

 

Les projecteurs l’aveuglaient et brûlaient ses paupières, qu’elle n’avait pas pris soin de protéger avec des matières grasses. En 1927, elle incarne « La Sirène Des Tropiques » où se sacrifie par amour. Le film fut tourné au cours de l’été 1927 dans la forêt de Fontainebleau. Joséphine se trouvera alors des plus médiocres qui soient et ne se reconnaitra pas dans ce film.

 

Pourtant, à l’époque, Joséphine Baker est une star que l’Europe s’arrache : elle a droit de regard sur ses contrats et a les moyens d’imposer sa loi. Elle choisit de jouer dans « Zouzou » (1934) avec Jean Gabin et « Princesse Tam-Tam » (1935) : deux rôles écrit spécialement pour elle.

 

Le scénario de « Zouzou » se rapproche de son itinéraire personnel, elle déclare d’ailleurs au moment du tournage : « Le film m’enchante. Tout le monde paraît si content de ce que je fais que je commence à être optimiste. Tout paraît facile car je ressens l’histoire très fortement. Elle semble tellement réelle et tellement vraie, que je crois parfois jouer ma propre vie ».

 

Dans « Princesse Tam-Tam », tourné en Tunisie, elle interprète une jeune Arabe qu’un romancier fait passer pour une princesse. Mais cette fois, malgré ses prérogatives, elle n’est satisfaite ni de son rôle, ni du résultat.

 

Elle prend la nationalité française en 1937.

 

Son avant-dernier film français, « Fausse Alerte » (1940) avec Micheline Presle ne sortira en France qu’à la Libération en 1945. Elle y chantait, fidèle à sa légende « Mon cœur est un oiseau des îles ».

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle travaille comme espionne pour la résistance française.

 

En 1955, elle tourne dans son dernier film dans une production italienne : « Carrousel Du Music-Hall » avec Mistinguett et Anna Magnani.

 

Malgré son corps sculptural, la photogénie, ses registres… on lui reprocha d’être passée à côté de son talent par manque d’ambition et de conseils éclairés précieux.

 

 

Au cours de sa vie, elle se maria à 5 reprises et n’eut aucun enfant :

  • Guiseppe « Count Pepito de Abatino » de 19?? Jusqu’en 1936.
  • William Howard Baker de 1920 à 1923.

  • Jean Lion du 30 octobre 1937 jusqu’en 1938.

  • Joe Bouillon de 1947 jusqu’en 1957.

  • Robert Brady de 1973 jusqu’à son décès le 12 avril 1975.

 

 

Elle avait adopté 12 enfants de différentes nationalités et de religions différentes.

 

Joséphine est décédée à l’âge de 68 ans d’une hémorragie cérébrale le 12 avril 1975 à Paris.

 


 

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Joséphine Baker (1906-1975)

 


 

Projecteur - GIF

 


 

Source :

https://www.bd-cine.com/acteurs.php

https://www.imdb.com/name/nm0001927/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joséphine_Baker

Ancien site web qui n’existe plus : http://vargen57.unblog.fr/

11 commentaires

  1. Superbe femme de couleur. Elle a dû en faire « frémir » quelques uns! J’avait lu sa rencontre au Château des Millandes avec Thomas Lieven, l’espion double, même triple raconté par Johannes Mario Simmel dans son livre ES MUSS NICHT IMMER KAVIAR SEIN! Tout une embrouille dans le style de l’espionnage! Merci Aphadolie pour ce partage.

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    • Message temporaire :

      Je pense avoir compris pourquoi. Ce n’est pas le nombre d’abonné mais le nombre de publication par abonné qui bloque. Plus un abonné fait des publications… Et bien au bout d’un certains temps, je ne le vois plus.

      Vous êtes deux dans ce sans cas.

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