Pour votre bien-être… Enlevez votre masque !

 

Mur

Pour illustration

 

 

Découvrir les cinq blessures qui empêchent d’être

Jeune, je ressentais souvent des malaises, je n’étais pas si bien que ça dans ma peau. J’étais timide, et la timidité cache la peur du regard des autres. C’est la peur d’être jugé. Avec le temps, grâce à la psychologie et la prise de conscience, j’ai commencé à comprendre les blessures que je portais et comment je pouvais les guérir.

 

Une formation suivie chez Lise Bourbeau, « Les cinq blessures qui empêchent d’être »m’a vraiment aidée.

 

Très succinctement, je désire vous présenter les points forts de cette méthode.

 

Selon Madame Bourbeau, il existe cinq blessures qui empêchent d’être ; cinq masques engendrés par celles-ci, et des symptômes qui nous permettent de les détecter.

 

Ces blessures de l’âme briment notre développement personnel, l’ouverture à notre potentiel. Pourquoi ? Parce qu’elles se cachent derrière des masques qui agissent comme des pansements sur elles afin de ne pas perdre la face devant les autres, ou face à soi-même, de supporter les crises intérieures. Conséquemment, chaque blessure crée son propre masque.

 

 

Subissons-nous tous ces blessures ?

D’après le psychiatre américain John Pierrakos, qui fut le premier à identifier les blessures de l’âme, tous les êtres humains passent par ces cinq blessures. Avec évidemment une différence d’intensité dépendant de l’éducation de chacun, de son environnement familial et social et des épreuves subies.

 

Notons aussi que nous pouvons avoir plusieurs blessures, mais il y en a toujours une plus importante qui prend le dessus sur les autres – si bien que nous pouvons porter plusieurs masques, et même les échanger dépendant des situations que nous avons à vivre.

 

Heureusement, il est possible de laisser tomber nos masques. En accueillant les malaises et les peurs qui nous empêchent d’agir comme on le souhaiterait, et en comprenant qu’un masque cache toujours une qualité, nous pouvons décider de modifier notre attitude.

 

Place aux blessures, aux masques et au processus de guérison.

 

Carolle Anne Dessureault

 


 

 1- La blessure du rejet : masque du fuyant

 

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Avec cette blessure, nous avons le réflexe de FUIR ce qui nous fait mal ou nous fait peur – la peur d’être attaqué par l’autre. Il y a aussi la peur du vide.

 

LE MASQUE du FUYANT se voit sur notre corps par une posture qui cherche à disparaître, les épaules rentrées, les bras qui pendent le long du corps et des parties plus maigres que d’autres. Côté santé, en tant que fuyant, on pourra souffrir d’agoraphobie, d’allergies et de troubles respiratoires.

 

Notre langage exprime notre peur : « Je suis nul, c’est nul ». Notre plus grande peur est la PANIQUE. Dans un conflit, on va préférer couper les liens plutôt que de faire face.

 

 

Le processus de guérison chez le fuyant

La guérison se fait en ayant le courage de RESTER SUR PLACE plutôt que de fuir. En prenant le temps de respirer à fond, on apprend à prendre son espace autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Nos capacités vont naturellement remonter à la surface.

 

 

Quelles sont ces qualités ?

 

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La débrouillardise et l’autonomie sont à développer. En fait, le fuyant est un champion dans les urgences. Il sait instinctivement quoi faire. Il a aussi de l’imagination. C’est avec notre INTENTION de porter notre attention sur ces qualités qui sommeillent en nous que nous pouvons les concrétiser.

 

 

2 – La blessure de l’abandon : masque du dépendant

 

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Avec cette blessure, nous nous pensons INCAPABLES de nous en sortir tout seul. Il nous faut une personne pour nous soutenir, ou un poteau, une chaise, une pilule, etc… Le dépendant se sent comme dans une cage, pris au piège. On est ici dans l’attente d’une libération.

 

On est aussi porté à se plaindre. « Je ne me supporte plus, c’est épouvantable ». On a l’attitude d’une victime. On dramatise beaucoup et pleure facilement. Dans une situation qui fait écho à notre blessure d’abandon, on imaginera même le pire. C’est dramatique. On a toujours peur qu’on nous laisse tomber.

 

Côté santé, les yeux sont tristes, il y a un manque de tonus sur le corps. La plus grande peur du dépendant est la solitude.

 

 

Le processus de guérison chez le dépendant

Pour vaincre la dépendance, on se doit d’apprivoiser la solitude. Il faut apprendre à rester seul et à découvrir qu’on peut être bien dans le calme et la solitude. Il nous faut surtout cesser de compter sur les autres afin de nous responsabiliser.

 

Ainsi, peu à peu, on en arrivera à AIDER LES AUTRES à notre tour, sans entrer dans leurs problèmes.

 

 

Les capacités du dépendant ?

 

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La personne dépendante possède de véritables dons artistiques et une générosité à aider les autres. Elle capte facilement l’attention des autres par sa sensibilité et son charme.

 

 

3 – La blessure de l’humiliation : masque du masochiste

 

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Avec cette blessure, nous nous PLAÇONS NOUS-MÊMES dans des situations humiliantes – on se fait souffrir avec des riens. On s’achète soit des souliers trop petits ou trop grands. On répand de la soupe sur son vêtement neuf. On souffre en silence.

 

En portant le poids des autres, en aidant au-delà de nos forces, on se sent souvent écrasé et étouffé. On va même au-devant des autres avec des « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? On m’a humilié, j’ai tellement honte… »

 

On aime aussi faire rire les autres en se ridiculisant, ce qui est une manière de s’humilier.

 

Côté santé, on a tendance à prendre du poids. Il y a des tensions dans le corps. On s’en met trop sur les épaules, on souffrira de maux de dos, de problèmes respiratoires (les autres nous étouffent), de problèmes de foie (on se fait de la bile pour les autres), de maux de gorge. Notre plus grande peur est la liberté.

 

 

Le processus de guérison chez le masochiste

On doit comprendre qu’on n’est pas obligé de s’occuper autant des autres, On doit apprendre à dire non parfois, et surtout, exprimer nos besoins. On pourra ainsi s’éclater, s’amuser.

 

 

Les capacités du masochiste ?

 

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La personne masochiste possède un grand sens de l’organisation, un talent de conciliateur, un goût pour l’aventure, et une belle sensualité. En s’occupant d’elle-même, elle aidera encore mieux les autres, mais dans l’équilibre.

 

 

4 – La blessure de la trahison : masque du contrôlant

 

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Avec cette blessure, nous voulons TOUT CONTRÔLER, afin de ne jamais être TRAHI par les autres. La trahison a dans le passé brisé notre cœur et on a de la difficulté à s’ouvrir.

 

On sait qu’on possède beaucoup de qualités, cependant, on se croit supérieur aux autres. On ne se gêne pas pour le dire : « Je sais comment faire. Laisse-moi faire. L’autre, je ne lui fais pas confiance. As-tu compris ?» On agit souvent comme un gendarme. On reprend les autres. On les manipule. On est souvent dans le mensonge. On prend beaucoup de place. On peut souffrir de jalousie et être enclin à la colère.

 

Côté santé, il peut y avoir des maux d’articulation (raideur psychique), de l’inflammation, de l’herpès. On fait du ventre, mais le corps est beau, les yeux séducteurs, on a du charme et du charisme. Notre plus grande peur est le reniement.

 

 

Le processus de guérison chez le contrôlant

Pour évoluer et avoir des relations plus harmonieuses avec les autres, on devra se montrer plus humble. On devra laisser de la place aux autres et accepter leurs compétences. Surtout, cesser de manipuler car la manipulation et le mensonge empêchent la transformation.

 

 

Les capacités du contrôlant ?

 

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Il est indéniable que le contrôlant a un réel talent pour communiquer harmonieusement quand il est dans le respect. Il est à l’aise en public. Son charisme attire les gens. Il peut aider les gens à se réaliser. C’est un leader.

 

 

5 – La blessure de l’injustice : masque du rigide

 

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Avec cette blessure, on cherche à se MONTRER PARFAIT, et on a le réflexe de TOUT JUSTIFIER, parce qu’on a peur de ne pas être à la hauteur. On se montre RIGIDE, on se coupe de ses sentiments pour se protéger. On devient PERFECTIONNISTE et on en est fier.

 

On est très sensible ; ou pour se protéger, on se montre froid, indépendant. On ne demande rien à personne et on garde souvent les bras croisés. En fait, on a peur de faire rire de soi.

 

Même si le corps est très bien proportionné, il y a de la raideur, le cou bloqué (on sent que ça peut casser). Les yeux sont brillants et beaux. Côté santé, on est sujet au burn-out, à l’inflammation, à la constipation (on ne lâche pas souvent prise). On souffre aussi de sécheresse de la peau et d’insomnie. Notre plus grande peur est la froideur.

 

On cherche la justice à tout prix, quitte à en souffrir car on veut se montrer noble. On a beaucoup d’idéalOn prend la vie très au sérieux.

 

On voit nos défauts à la loupe et on les grossit !

 

On se sent à l’aise dans le rationnel. On dit souvent « Il faut que… C’est à cause de … Justement…. Pas de problème…. Exactement…. »

 

 

Le processus de guérison chez le rigide

On doit vraiment accepter d’être imparfait. Accepter notre vulnérabilité et ne pas la cacher. Et aussi on devra cesser de se justifier. De cette manière, nos capacités vont remonter à la surface.

 

 

Les capacités du rigide ?

 

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Le rigide possède de grandes qualités et capacités. C’est un penseur, un créateur, un être sensible et noble. Il a une grande énergie. Il possède un don pour expliquer clairement les choses. Sa capacité de travail est gigantesque.

 


 

Conclusion

Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais j’ai l’impression de me reconnaître dans chacune des blessures. Certes, pas entièrement, cependant, je m’y retrouve.

 

On peut se demander : est-ce qu’on change vraiment dans la vie ou si on laisse plutôt tomber nos masques avec le temps ?

 

C’est certain que nous sommes plus beaux sans masques.

 

Laisser tomber nos masques – quels qu’ils soient – fait partie de notre évolution. Il s’agit de rétablir l’équilibre entre les circonstances de la vie, nos expériences et nos perceptions. C’est marcher vers l’authenticité.

 


 

Couple - Paysage surréaliste

Pour illustration

 


 

Source :

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/cest-si-facile-derriere-le-masque/

https://reseauinternational.net/enlever-le-masque-pour-simplement-etre-bien/

 

Article :

Carolle Anne Dessureault / les 7 du Quebec

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