Les légendes du cinéma : Theda Bara

 

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 Theda Bara (1885-1955)

 

 

Theda Bara, de son vrai nom Theodosia Burr Goodman, naît le 29 juillet 1885 à Avondale dans l’Ohio.

 

Elle est la fille d’un tailleur israélite et d’une mère d’origine suisse. Elle a une sœur Lori (1903-1965) qui était actrice et auteur de quelques films. Elle se passionne pour le théâtre et joue à New York. Elle part en tournée mais sans grand succès. Elle colore ses cheveux blonds en noir et se lança à la poursuite de son rêve. Elle arriva à New York en 1908.

 

En 1914, elle est remarquée par Frank Powell, réalisateur à qui elle doit son pseudonyme : contraction de son prénom et du nom de son grand-père suisse.

 

Elle débuta dans « A Fool There Was » (1915) où elle interprète une vampire. William Fox lui signe un contrat de 150 dollars par semaine et Theda se consacre au spiritisme. Elle laisse les rumeurs les plus folles courir sur ses origines : c’est la première « star ». Son studio lance une campagne autour de son image : il la prétend fille d’un artiste français et d’une princesse Arabe. Elle était réputée posséder des pouvoirs surnaturels et se faisait volontiers photographier avec des crânes et des serpents. Le public était fasciné et le succès fut au rendez-vous.

 

 

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Theda Bara (1885-1955)

 

 

Ses films rapportent de plus en plus d’argent et elle personnifie Juliette dans « Roméo And Juliet » (1916), Marguerite Gauthier, Sapho, Carmen, Cléopâtre et Esméralda… Son salaire s’élève à 5000 dollars par semaine en 1919. L’année 1917 fut celle de son plus grand succès avec « Cléopâtre » qui fut rapidement suivi par « The Rose Of Blood ».

 

En 1918, elle écrivit le script et se réserva le rôle de la prêtresse de « The Soul Of Buddha ». En 1919, après sept films son contrat s’acheva et elle ne retrouva jamais le succès. Lors de l’incendie de son studio une partie de ses films furent détruits.

 

En 1921, elle épouse le réalisateur Charles Brabin (1883-1957) jusqu’à son décès en 1955. Ils n’eurent aucun enfant.

 

Son mari l’avait dirigée dans « Kathleen Mavourneen » (1919). Theda Bara retourne au théâtre et plusieurs projets de films s’écroulent les uns après les autres : son personnage de femme vampire continuant à la marquer et l’empêche de trouver des rôles intéressants.

 

Tout au long de son éphémère carrière : elle tourne 40 films de 1914 à 1919 !! Les films muets sont tournés en très peu de temps, un mois dans le pire des cas.

 

Hollywood l’a oubliée et en 1950, elle vend au producteur Jerry Wald le droit de faire un film à partir de sa vie : le film ne sera jamais tourné.

 

Theodosia était bien loin de l’image de Theda : provocante et destructrice. Ses proches la décrivaient comme une femme silencieuse et réservée : un modèle de vertu. Elle ne tarda pas à être victime de son image se voyant parfois refuser l’accès à certains restaurants, voir même certains hôpitaux d’après ses dires.

 

La plupart de ses films sont aujourd’hui perdus mais Hollywood se souvient encore de sa Rolls-Royce, de son maquillage outré et de son goût pour la provocation et le non-conformisme.

 

 

Une de ses citations :

« J’ai le visage d’un vampire mais le cœur d’une femme. »

 

 

Le 7 avril 1955 à 69 ans, Theda Bara succomba à un cancer du foie à Los Angeles.

 


 

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Theda Bara (1885-1955)

 


 

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Source :

https://www.bd-cine.com/acteurs.php

https://en.wikipedia.org/wiki/Theda_Bara

https://www.imdb.com/name/nm0000847/

Ancien site web qui n’existe plus : http://vargen57.unblog.fr/

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