Les légendes du cinéma : John Barrymore

 

John Barrymore - 1

 John Barrymore (1882-1942)

 

 

John Barrymore, de son vrai nom John Sidney Blyth, naît le 15 février 1882 en Philadelphie, en Pennsylvanie.

 

Issu d’une famille de comédiens de théâtre : sa grand-mère maternelle était la fille de Frederick Lane, grand comédien anglais du 19ème siècle. Sa mère meurt alors qu’il n’a que 11 ans. Son père finira sa vie interné dans un hôpital psychiatrique.

 

A 14 ans, John est déjà alcoolique… Il exerce un temps la profession de journaliste puis espère gagner sa vie comme peintre et caricaturiste. Mais il revient à la profession de ses parents à partir de 1903 et débute la même année à Broadway.

 

En 1909, la critique le saluera comme l’un des meilleurs acteurs de sa génération. Il fait ses débuts au cinéma en 1914 dans « An American Citizen » d’après une pièce à succès.

 

Le 1 novembre 1910, il se marie une première fois avec Katherine Corris Harris (1890-1927) pour divorcer le 6 décembre 1916.

 

En 1920, John aura le coup de foudre pour le nouvel art avec te double rôle de « Dr. Jekyll Et Mr Hyde » (1920) jugé à l’époque comme un sommet de la composition cinématographique ce qui lui apportera la gloire internationale.

 

Le 5 août 1920, il se marie une seconde fois avec Blanche Oelrichs (1890-1950) pour divorcer le 19 novembre 1928. Ils eurent une fille : Diana née le 3 mars 1921.

 

Il reste fidèle au théâtre : ses deux plus grands rôles seront « Hamlet » et « Richard III » qui le feront reconnaître comme le numéro un des scènes américaines. Au cours d’une tournée en Angleterre, il sera également acclamé dans la patrie de Shakespeare.

 

Il incarne Sherlock Holmes, Brummell, François Villon et le capitaine Achab de « Moby Dick ».

 

Le 24 novembre 1928, il se marie une troisième fois avec l’actrice Dolorès Costello (1903-1979), l’une des plus belles femmes du cinéma américain de l’époque mais ils divorceront le 9 octobre 1935. Ils eurent un fils : Jonh Jr né le 4 juin 1932.

 

Il en fera plusieurs fois sa partenaire. Il l’impose ainsi à ses côtés à la place de Mary Astor pressentie dans « Don Juan » (1926) avec Myrna Loy : c’est ce film qui lui vaudra le titre de « plus grand acteur et le plus grand amoureux de tous les temps ».

 

En 1927, il sera le chevalier Des Grieux aux côtés de son épouse dans « When A Man Loves ». A l’orée du parlant, il connaît son âge d’or : le public peut enfin entendre à l’écran sa voix bien timbrée qui fait merveille sur les scènes de théâtre.

 

A cette époque, il figure en tête de liste des acteurs les plus populaires devant Gloria Swanson, Buster Keaton et le chien Rin-Tin-Tin…

 

Les films qu’il tourne au début des années 30 resteront parmi ses plus célèbres : il est « Arsène Lupin », il fait partie de l’affiche prestigieuse de « Grand Hôtel » (1932) avec les stars du moment : Joan Crawford et Greta Garbo.

 

Il retrouve son frère Lionel et sa sœur Ethel dans « Raspoutine Et Sa Cour ». En 1933, c’est un nouveau triomphe avec « Topaze » dans laquelle il incarne le petit professeur français embarqué dans des affaires frauduleuses…

 

Au théâtre, sa notoriété demeure inchangée et il triomphe toujours dans « Hamlet » à tel point que beaucoup songent à filmer la pièce avec son immortel interprète. David O. Selznick voudrait le faire en Technicolor mais les essais réalisés en 1935 ne seront pas concluants.

 

Le 9 novembre 1936, il se marie une dernière fois avec Elain Barrie (1915-2003) mais divorceront le 27 novembre 1940.

 

Sa dernière création importante au cinéma sera celle de Mercutio pour une adaptation de « Roméo Et Juliette » avec Leslie Howard et Norma Shearer.

 

John Barrymore ne fut jamais capable de garder le sens de la mesure : tour à tour extraordinaire acteur ou exécrable cabotin, nul ne pouvait prévoir dans quelle direction allait s’orienter sa prestation.

 

Au milieu des années 30, après plusieurs cures de désintoxication il n’est plus que l’ombre de lui-même.

 

Les tournages de ses films sont inconsidérément prolongés à cause de ses frasques et de ses caprices. Les studios fermeront les yeux en raison de sa popularité.

 

Il commence à souffrir de pertes de mémoire dues à son alcoolisme invétéré. On dit que, devenu médiocre acteur, le public vient le voir au théâtre pour le découvrir ivre, bafouillant, incapable de se tenir sur ses jambes. Il n’est plus qu’un pitre…

 

John Barrymore a été emmené à l’hôpital presbytérien d’Hollywood et y est décédé le 29 mai 1942 à 60 ans, des suites d’une cirrhose du foie et d’une insuffisance rénale, compliquée d’une pneumonie.

 

Le « Clan Barrymore » surnommé aussi « La Famille Royale de Broadway » comprend également sa sœur Ethel (1879-1959), son frère Lionel (1878-1954), sa fille Diana (1921-1960) qui s’est suicidée et son fils John Jr. (1932-2004) qui eut 4 enfants.

 


 

John Barrymore - 2

John Barrymore (1882-1942)

 


 

Projecteur - GIF

 


 

Source :

https://www.bd-cine.com/acteurs.php

https://www.imdb.com/name/nm0000858/

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Barrymore

Ancien site web qui n’existe plus : http://vargen57.unblog.fr/

9 commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.