Christine Lagarde à la Banque centrale européenne [Vidéos]

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Christine Lagarde à la BCE

 

Christine Lagarde - 2

 

La parité c’est bien, la probité c’est mieux

 

 

 

Christine Lagarde a été jugée coupable en tant que ministre de l’Économie pour « négligence » dans le cadre de « l’arbitrage Tapie ». 404 millions d’euros de détournement de fonds publics : tel a été le coût de sa « négligence ».

 

Le 2 juillet, Marlène Schiappa au micro de Radio classique déclarait que nous vivions un “moment historique”, car deux femmes étaient désormais placées à la tête de deux des plus importantes institutions économiques d’Europe, la Commission et la Banque centrale européennes, « tout ça grâce au président Emmanuel Macron, qui a fait de la parité un enjeu de ces nominations ». Et la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes d’ajouter : « Rappelons aussi les grandes compétences de Christine Lagarde ».

 

Aussi grandes soient-elles, ces compétences ne sauraient faire oublier le passé judiciaire de l’ancienne membre du gouvernement de François Fillon; la parité ne pouvant prévaloir sur la probité.

 

En 2016, Christine Lagarde a été jugée coupable en sa qualité de ministre de l’Économie et des finances par la Cour de justice de la République. Cette institution juridico-politique, créée en 1993, a pour particularité de n’être compétente que pour juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leur fonction. Controversée du fait de sa composition (douze parlementaires et trois magistrats de l’ordre judiciaire), sa lenteur et son laxisme, sa suppression ne cesse d’être demandée, à l’instar de la Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, dite Commission Jospin, en 2012. Si François Hollande en avait fait un engagement de campagne pour l’élection présidentielle de 2012, Emmanuel Macron s’y était montré favorable, l’article 13 du projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace, visant d’ailleurs à réviser l’article 68-1 de la Constitution afin de supprimer cette institution. 

 


 

Christine Lagarde n’a pas perdu sa fonction de directrice générale du FMI et cela ne semble pas être un frein à son accession à la direction de la BCE, malgré l’indignation que cela suscite.

 


 

Mais pour quels faits a-t-elle été condamnée précisément ? Pour “négligence” dans le cadre de l’arbitrage de l’affaire dite “Tapie” dont a résulté un détournement de fonds publics. Et cette négligence a un coût : 404 millions d’euros ont été versés, dont 45 millions pour “préjudice moral”, à l’ancien personnage très médiatique, ministre, dirigeant de l’Olympique de Marseille et d’Adidas, Bernard Tapie. Ce manquement n’a semble-t-il pas justifié pour la Cour de justice de la République le prononcé d’une sanction pénale, et ce malgré la gravité des fautes. Christine Lagarde a été dispensée de peine. Elle n’a pas non plus perdu sa fonction de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) et cela ne semble pas être un frein à son accession à la direction de la Banque centrale européenne, malgré l’indignation que cela suscite.

 

De la même manière, la nomination d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne pose question. L’actuelle ministre de la Défense allemande fait l’objet d’accusations persistantes de corruption dans les marchés publics. Des recrutements de consultants externes auraient été faits sans appel d’offres, ce qui représenterait plusieurs millions d’euros. Des accusations qui n’ont, pour l’heure, pas donné lieu à une mise en cause pénale par la justice mais qui ont entraîné la constitution d’une commission d’enquête parlementaire au Bundestag. Cette actualité entre aussi en résonance avec la découverte par les services de Bercy d’un patrimoine qui aurait été dissimulé par Raymond Barre. L’ancien Premier ministre, dont la probité a souvent été louée, aurait été le propriétaire d’un compte bancaire sur lequel figuraient onze millions de francs suisses (soit près de 7 millions d’euros).

 


 

De la même manière, la nomination d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne pose question.

 

L’actuelle ministre de la Défense allemande fait l’objet d’accusations persistantes de corruption dans les marchés publics.

 


 

Les autorités qui proposent la nomination de ces deux femmes ont-ils en tête la défiance dont les responsables politiques font désormais l’objet ? Alors que depuis trente ans des politiques publiques sont menées en faveur de la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts du personnel politique, pour “moraliser” l’action publique, le baromètre de la confiance CEVIPOF pour Sciences Po Paris est alarmant. Depuis dix ans, 72% des Français estiment que les élus et dirigeants politiques sont corrompus. Le chiffre n’a baissé que de 3% en une décennie. Plus encore, 74% des Français sondés estiment que l’État se conduit dans l’intérêt de quelques-uns et contre l’intérêt général. 37% expriment de la méfiance (voire du dégoût pour 32% d’entre eux) à l’égard de la politique, chiffre globalement inchangé depuis dix ans alors que 62% pensent que l’honnêteté est l’une des qualités premières d’un responsable politique. Au total, 81% des Français éprouvent des sentiments négatifs à l’égard de la politique. Une étude publiée en novembre 2018 par le CEVIPOF et l’AMF sur les maires de France établit que 49% des édiles sondés déclarent ne pas vouloir se représenter aux élections municipales de 2020. Cette crise des vocations, celle de la citoyenneté, du lien social et de la confiance dans les institutions ne sont que des sous-éléments d’une crise plus générale, celle d’une République qui se vide de son sens.

 


 

Depuis dix ans, 72% des Français estiment que les élus et dirigeants politiques sont corrompus.

 


 

À quoi bon adopter des lois visant à rétablir la confiance, comme celle du 15 septembre 2017, lorsque de tels choix politiques sont opérés, peu importe d’ailleurs qu’ils soient au bénéfice de personnes de sexe féminin ? Il convient désormais de s’interroger, car en 2018, seuls 2% des Français déclarent avoir du respect pour la politique; 5% avaient, disaient-ils, encore de l’espoir.

 


 

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Christine Lagarde -Rothschild

Christine Lagarde, Prince Charles, Lynn Forester de Rothschild / the Inclusive Capitalism Conference at the Mansion House on May 27, 2014 in London, United Kingdom

 

 

Le monde semble bien petit…

 


 

Mouillée jusqu’aux oreilles dans le scandale Tapie-Crédit lyonnais, Christine Lagarde avait été promue au FMI.

 

Aux anges de l’avoir vue saigner les Grecs, nos dirigeants lui donnent la BCE. [1]

 


 

Christine Lagarde - 1

 


 

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christine_Lagarde

https://www.huffingtonpost.fr/entry/christine-lagarde-a-la-bce-la-parite-cest-bien-la-probite-cest-mieux_fr_5d1f6ecde4b04c481412fecd

 

Vidéo :

[1] « CHRISTINE LAGARDE : PLUS CHANCEUSE, ÇA N’EXISTE PAS » (EDITO APHATIE) – Europe 1 / YouTube

[2] Ursula von der Leyen et Christine Lagarde : « Une bonne équipe pour l’Europe », selon Macron – Les Echos / YouTube

[3] François Asselineau (UPR) décrypte le nouveau visage de l’UE – Le Samedi Politique – Chaîne officielle- TVLibertés / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

 

Référence :

[1] Twitte : Nicolas Grégoire du 02.07.2019

17 commentaires

  1. Christine Lagarde avec ses 404 millions d’euros de détournement de fonds publics est elle toujours là, il n’y a vraiment pas de honte en politique, si moi j’avais fait ça je serais en prison. pffff écœurer.

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  2. On ne cesse de louer ses emplois passés, son expérience politique, ses facilités de communication  … Mais pour ce poste-là précisément, les compétences requises sont avant toute chose celles de banquier central et d’économiste, ce qu’elle n’a pas. Mais que voulez-vous, vu qu’Angela et Emmanuel ont dit qu’elle allait être super …. ça doit arranger tout le monde.

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    • Les premières compétences requises sont un total dévouement inconditionnel aux véritables décideurs. Les compétences économiques, bancaires, etc… Se font en aval. Tout comme un DSK ‘boss’ du FMI, à mourir de rire. Quant à la plupart des présidents, ministres, etc… C’est idem : ils maîtrisent uniquement la communication. Les personnes dotées des compétences requises occupent très rarement de telles fonctions. Il faut avant tout de serviles laquais avec des casseroles de préférences et adhérants au système mondialiste.

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  3. Associations de malfaiteurs, Rothschildo/francs-macs/satanistes/mondialiste/etc… cochez la ou les cases qui conviennent, voire toutes 😀
    Plus rien ne m’étonne, pour moi, j’en arrive à la conclusion qu’on en est à la guerre du bien contre le mal à un niveau métaphysique/cosmique. Nos ancêtres l’avaient bien compris et ce qui est traité avec dédain, rétrograde ou superstitieux est de plus en plus réel et a au moins le mérite de donner une vision cohérente à la situation.

    Lol Schiappa, 2 femmes haut placée… mais elles le doivent à un homme ^^ Elle essaie de se rattraper après, mais bon…

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    • A ta question :  » Ils attendent quoi les français pour descendre dans la rue ? »,

      1 – Qu’il n’y ait plus de bière dans le frigo.
      2- Qu’il n’y ait plus de match de foot à la Télé.

      Panem et circenses…

      Rien à changer en 2000 ans d’histoire.

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