L’hôpital est dans une situation de crise grave et des patients sont potentiellement en danger – Christophe Prudhomme [Vidéos]

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Christian Prudhomme - 1

Dr Christian Prudhomme 

 

 

Sur Europe 1, le porte-parole de l’association des médecins urgentistes de France tire de nouveau la sonnette d’alarme, alors que la grève dans les services d’urgences, démarrée mi-mars, continue.

 

 

INTERVIEW

C’est un mouvement de grève qui dure, encore et encore. Depuis mi-mars, la grève dans les services d’urgences se poursuit. Aujourd’hui, environ 216 services sont concernés sur quelques 640 établissements. Sur Europe 1, Christophe Prudhomme, porte-parole de l’association des médecins urgentistes de France, rappelle les revendications des professionnels de santé.

 

 

« Les 70 millions d’euros proposés par la ministre sont considérés comme une aumône »

L’été n’a pas affaiblit le mouvement de grève. Et pour cause. Les personnels des urgences sont toujours aussi remontés contre le gouvernement. « Ce serait bien que le gouvernement prenne en compte cette situation de crise et accepte de négocier sur les revendications qui sont des effectifs supplémentaires, des lits et des augmentations salariales. », indique Christophe Prudhomme.

 

 

« Les 70 millions d’euros proposés par la ministre sont considérés comme une aumône », souligne-t-il. Selon lui, si l’on veut remettre l’hôpital français sur de bons rails, la somme doit être beaucoup plus importante. « Pour sortir l’hôpital de la crise, qui s’aggrave d’années en années, nous demandons la suppression d’un impôt injuste – la taxe sur les salaires – qui représente 4 milliards d’euros. », explique le médecin, « il va bien falloir que le gouvernement comprenne qu’il faut desserrer les cordons de la bourse. »

 

 

« Il manque 10.000 postes dans les urgences, 40.000 postes dans les Ehpad »

Outre l’état de stress et de fatigue des professionnels de santé, le porte-parole dénonce les situations dans lesquelles se retrouvent les patients. « Nous sommes dans une situation de crise grave et des patients sont potentiellement en danger. », constate-t-il amèrement. « Il manque 10.000 postes dans les urgences, 40.000 postes dans les Ehpad. », fait savoir Christophe Prudhomme.

 

Confronté à une situation de blocage, malgré les mesures du gouvernement annoncées mi-juin, l’hôpital français continue chaque jour de s’enfoncer un peu plus dans la crise.

 


 

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Hôpital - Patients

 


 

« L’hôpital n’est pas une entreprise »

 

 

« Mme Buzyn ne voit pas que les gens meurent en salle d’attente »

 

 

Dr Christophe Prudhomme, Médecin urgentiste au SAMU 93 (Bobigny), Porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF)

 


 

Source :

http://amuf.fr/presse/

https://www.europe1.fr/societe/christophe-prudhomme-lhopital-est-dans-une-situation-de-crise-grave-et-des-patients-sont-potentiellement-en-danger-3913722

 

Vidéo :

[1] Coup de gueule de Christian Prudhomme : « L’incurie politique voulue met l’hôpital à l’os ! » – RMC / YouTube

[2] Christophe Prudhomme : « L’hôpital est dans une situation de crise grave et des patients sont potentiellement en danger » – Europe 1 / YouTube

[3] Christophe Prudhomme: «L’hôpital n’est pas une entreprise» – RFI / YouTube

[4] Christophe Prudhomme, médecin urgentiste (CGT) : « En 20 ans, on a fermé 100 000 lits ! » – Regards / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

11 commentaires

  1. sous financer les services publics pour montrer à la population qu’ils n’auront pas le choix d’utiliser les services privés

    Au final on paie nos taxes et nos impôts, mais c’est carrément du vol et il faudra payer pour se faire soigner, se faire nettoyer les dents, l’éducation et se faire dominer par une élite qui se torche le cul avec notre argent durement gagné où on a plus le droit d’exiger nos heures supplémentaires…

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  2. C’est une gréve qui n’en n’est pas une, mais je ne vois pas comment ils pourraient faire, c’est bien ça le dilemme, alors le gouvernement en profite et laisse pourrir la situation.

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  3. Même situation, il y avait aussi le dentiste dans ce dispensaire. Quand à l’hôpital, si besoin, ce médecin vous y dirigeait. Le désordre à tous les niveaux « de l’ordre vers le chaos, et du chaos vers l’ordre » Cela promet.

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