L’enfer des veaux laitiers – Association L214 [Vidéos]

 

« Les images sont dures mais il faut les regarder entièrement. Merci de les partager pour sortir de cette omerta qui règne dans la filière viande. »

 

L214 a mené l’enquête au cœur de la filière des veaux laitiers, considérés comme des sous-produits de l’industrie du lait. On les a fait naître pour stimuler la lactation des vaches. Séparés de leur mère, les veaux sont, soit tués quelques jours après leur naissance, soit élevés dans des conditions déplorables. Durant les 5 mois de leur triste vie, ils ne connaîtront que le béton et la saleté.

 


 

Time : 2 mn 16 / [1]

 

Un ancien employé a livré à L214 des images et témoignages sur une filière mal connue de la production laitière: celle des veaux destinés à l’abattoir.

 


 

Veaux - 2

Pour illustration

 

 

Sitôt nés, aussitôt séparés de leur mère, sitôt engraissés et aussitôt abattus. Voilà en quatre mots le résumé exhaustif de la vie d’un veau de la filière laitière en France. Comme le révèle l’association L214 sur le témoignage d’un acheteur de veaux et d’après des images tournées dans le centre de tri de la société Ouest Élevage et dans trois élevages d’engraissement du Finistère.

 

Comme vous le pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, ces bêtes, considérées comme les inutiles de la filière laitière – parce que ne servant qu’à stimuler la production de lait de leurs mères, elles-mêmes fécondées artificiellement – sont destinées à des élevages d’engraissage intensifs pour être tuées en abattoir au bout de cinq mois seulement.

 

 

« Je ne supportais plus de voir ça »

De leur naissance à leur mort, les conditions de vie sont effroyables, la violence des hommes qui s’en occupent inouïe et l’hygiène qui y règne plus que douteux. « J’ai longtemps hésité à appeler L214 mais je ne supportais plus de voir ça et d’y participer. », témoigne un ancien travailleur que l’association présente désormais comme un lanceur d’alerte.

 

« La douceur et le bien-être animal sont laissés à la porte » des centres de tri des veaux, explique cet anonyme. Sur les images, des hommes frappent des veaux gratuitement. « Dans ce milieu, j’ai vu des gens qui ne se préoccupaient que de l’argent, sans aucun respect pour les animaux. », témoigne-t-il encore. « J’ai vu des petits tués à coups de marteau parce qu’ils étaient trop maigres et donc pas rentables, des gens s’amuser à jeter les veaux par-dessus les barrières… »

 

Les bêtes considérées comme un peu trop faibles ou trop maigres pour les éleveurs-engraisseurs qui les achètent dans ces centres de tri, sont immédiatement piquées. « Certaines grosses semaines, il arrivait qu’on en tue une quinzaine. », raconte le témoin.

 

 

Des conditions de vie et une violence déplorables

La vie des veaux les plus valides ensuite se résume à des barreaux, un sol dur baigné d’excréments et une nourriture destinée à les amener à l’abattoir le plus vite possible. Celui qui a alerté L214 s’est dit choqué par la saleté et l’insalubrité de ces élevages. Les médicaments sont périmés et conservés dans des conditions déplorables. Les insectes, les cadavres et l’humidité prospèrent au milieu des veaux encore vivants, pour quelques semaines seulement.

 

 

Après les images et les mots, les actes

L’association veut interpeller les pouvoirs publics et faire interdire l’élevage intensif en général. Après avoir dénoncé l’élevage des poules, des lapins, des porcs et maintenant des veaux, elle lance une pétition. « Nous ne voulons plus d’élevages intensifs non respectueux de l’environnement, fortement émetteurs de gaz à effet de serre, producteurs d’algues vertes et de pluies acides. Nous ne voulons plus d’élevages intensifs destructeurs de la biodiversité, acteurs de la déforestation… », peut-on lire sur leur site.

 

La société Ouest Élevage, une filiale de Laïta, entreprise coopérative laitière du Grand Ouest appartenant au géant Even et les marques phares Paysan breton, Mamie Nova ou encore Régilait sont directement ciblées. On retrouve également ces conditions d’élevages chez certaines marques de distributeurs de grandes enseignes de supermarchés. « Il faut que le consommateur sache ce qu’il se passe. », insiste l’ancien employé de cette filière laitière.

 


 

Time : 8 mn 33 / [2]

 


 

Veaux - 3

Pour illustration

 


 

Source :

https://www.l214.com/

https://www.l214.com/enquetes/2019/elevage-made-in-france/veaux-laiterie-laita

https://www.huffingtonpost.fr/entry/l214-denonce-le-calvaire-des-veaux-laitiers-destines-a-labattoir_fr_5da59950e4b01c76560c932b

 

Article :

Huffingtonpost

 

Pétition :

https://stop-elevage-intensif.com/

https://www.l214.com/enquetes/2019/elevage-made-in-france/veaux-laiterie-laita#petition

 

Vidéo :

[1] L214 révèle le calvaire des veaux de la filière laitière destinés à l’abattoir – LeHuffPost / YouTube

[2] Interview d’un lanceur d’alerte de la filière des veaux laitiers – Association L214 / YouTube

15 commentaires

  1. Non, je ne regarderai pas les videos, ni ne lirai les écrits parce que la maltraitance me fait trop mal. Je ne peux comprendre et ni croire qu’il y a des humains aussi froids et sans coeur. Mais je me dis qu’il faut dénoncer et en parler comme tu le fais car si personne ne prend la parole pour défendre ces animaux et informer les gens de ce qui se passe, qui le fera?

    Merci à toi!

    Amitiés

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  2. J’ai mis un j’aime pour dire combien je suis choquée et attristée par l’enfer pour quelle que raison qui soit ) que l’on fait vivre aux animaux … C’est une honte ! un manque total de respect !

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  3. Et l’humain se prétend supérieur à l’animal…
    Mais l’humain a-t-il seulement pensé que le stress se retrouve en toxines dans la viande et dans le lait?
    Juste songer à ça devrait l’inquiéter…
    Je ne parle même pas du respect pour l’animal qu’il mange…..
    Je suis révoltée!!!

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  4. C’est pour ça qu’il est important, quand on mange de la viande, de faire attention à d’où elle provient, et visiter la ferme s’il le faut. C’est pas toujours possible d’aller visiter, alors il suffit de noter le producteur et de voir sur internet..
    Les animaux heureux sont en plus meilleur au goût et leur énergie sont mieux quand on les mange, qu’un animal malheureux…
    Les indiens faisaient attention à cela quand ils tuaient un animal pour s’en nourrir.

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    • Pas que les indiens Émilie. C’est état de fait a pris son essort avec le mondialisme et le néolibéralisme qui pour ces doctrines tout est marchandise et doit rapporter un maximum de profit le plus rapidement possible…

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  5. Je n’achète plus de veau, lapin ou cheval et limite à 2 à 3 fois par semaine la viande que je remplace par des légumineux. Et quand j’en mange, alors je remercie la terre et cette animal ou poisson. En mangeant en conscience nous transformons les énergies concernaient en positif (celle de l’animal de la plante, des céréales…). La reconnaissance est un acte d’Amour!!

    Aimé par 1 personne

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