Coronavirus : la Chine redoute une deuxième vague de contagion

 

Les autorités en Asie s’apprêtent à prendre de nouvelles mesures pour contrer l’arrivée d’une deuxième vague de contamination venue d’Europe, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient où le nombre de personnes atteintes du coronavirus explose.

 

Si la Chine, Hong Kong, Singapour et Taïwan ont jusqu’à présent plus ou moins réussi à ralentir la propagation de l’épidémie, la flambée des cas importés ces derniers jours inquiète et pourrait saper tous les efforts entrepris jusqu’ici.

 

Boursorama / Reuters

 


 

Coronavirus - Foule

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La Commission nationale de la santé en Chine a signalé qu’aucun nouveau cas de SARS-CoV-2 transmis au sein du pays n’était survenu depuis le mercredi 18 mars, soit deux jours. Il s’agit de la toute première fois que ce chiffre est nul en Chine depuis le début de l’épidémie, en décembre 2019. Cependant, la menace d’infection n’est peut-être pas terminée pour le pays, car 39 nouveaux cas parmi des personnes récemment rentrées en Chine ont été confirmés comme infectés. Les experts mettent donc en garde contre une possible deuxième vague.

 

En dehors de Wuhan, l’épicentre de la pandémie, dans la province chinoise du Hubei, aucun nouveau cas indigène confirmé n’a été signalé pendant 13 jours consécutifs. Le nombre de nouveaux cas dans la ville de Wuhan était très bas la semaine dernière, pour finalement tomber à zéro mercredi. Cela signifie donc que, depuis le 18 mars, dans tout le continent chinois, l’augmentation des transmissions nationales avait été réduite à zéro.

 

Ces chiffres contrastent fortement avec ceux observés il y a un mois, où plusieurs milliers de nouveaux cas étaient confirmés chaque jour. À présent, la principale inquiétude des autorités du pays est d’éviter que des personnes contaminées venues de l’étranger créent une deuxième vague épidémique.

 

À Huanggang, une ville voisine de Wuhan, qui à un moment donné montrait le deuxième plus grand nombre de cas confirmés, aurait à présent libéré ses deux derniers patients guéris de COVID-19.

 

Depuis le début de l’épidémie, à la fin du mois de décembre 2019, la Commission nationale de la santé en Chine a déclaré avoir reçu 80 928 rapports de cas confirmés, dont 3245 décès et 70 420 patients guéris et sortis de l’hôpital.

 

Depuis le 23 janvier 2020, plusieurs villes de Chine qui ont été mises en quarantaine et la nouvelle de la réduction des cas de transmission au cœur du pays ont entraîné une levée partielle de la quarantaine de masse, permettant aux résidents des zones à faible risque de quitter la province du Hubei pour aller travailler.

 

 

Les risques d’une deuxième vague

Tandis que les mesures se lèvent, les experts avertissent que la maladie pourrait bien provoquer une deuxième vague. En effet, ayant infecté moins de 1% de la population lors de sa première vague, la plupart des Chinois n’ont pas contracté la maladie et pourraient toujours le faire.

 

Et l’une des menaces les plus immédiates concernant une deuxième vague en Chine vient des « cas importés ». En effet, bien que le nombre de nouveaux cas au sein du pays fût de 0 mercredi dernier, la Chine a tout de même confirmé 39 nouveaux cas importés le même jour, pour un total de 228 cas confirmés qui ont été importés de l’étranger.

 

« Ça va continuer à brûler. Le virus est toujours présent », a déclaré Michael Osterholm, directeur du Center for Infectious Disease Research and Policy à l’Université du Minnesota, aux États-Unis. « Nous nous attendons à ce qu’il s’infiltre à nouveau en Chine de par le reste du monde », a-t-il ajouté.

 

 

Basculement de l’épicentre de l’Asie à l’Europe

À l’heure actuelle, le total des décès en Italie (soit 4000) a dépassé hier, jeudi 19 mars 2020, celui enregistré en Chine, qui s’établit désormais à 3248 morts.

 

En Chine, les autorités sanitaires restent donc à l’affût. Le risque de voir une nouvelle vague de contaminations venues cette fois d’Europe, du Moyen-Orient ou d’Amérique, est important. « Dans de nombreux pays, la quantité de cas confirmés peut être considérée comme explosive. Si nous n’adoptons pas de mesures strictes (…), je crains que tous les efforts de précaution déployés au cours des deux derniers mois soient vains », a averti mardi 17 mars la cheffe de l’exécutif hongkongais, Carrie Lam.

 


 

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Source :

http://en.nhc.gov.cn/2020-03/19/c_77952.htm

https://www.nytimes.com/2020/03/19/world/asia/coronavirus-china-united-states.html

https://trustmyscience.com/chine-aucun-nouveau-cas-national-covid-19-experts-craignent-deuxieme-vague/

https://www.dailymail.co.uk/news/article-8133227/China-reports-record-new-coronavirus-cases-abroad.html

https://www.boursorama.com/bourse/actualites/coronavirus-l-asie-redoute-une-deuxieme-vague-de-contagion-880c4cfaf0ead0058e6d30e80cd396dc

 

Article :

Stéphanie Schmidt / Trustmyscience

19 commentaires

  1. Mon patron m’a montré une vidéo sur youtube qui parle des différentes pandémies à travers les siècles, Varioles, peste, grippe espagnole, grippe asiatique, même le sida était mis dans le lot (plus de 30 000 000 de mort en trente ans…)
    Les pandémie ne durait pas que quelque mois dans le passé mais des années, de ce fait je me demande combien de temps va durer notre confinement, bien que cela ne me dérange pas , je peux vivre quelque mois confiné, enfin moi je sors pour le boulot et pour distribuer du tissus pour des masques, mais si ça devait durer six mois? un an? deux ans…

    Est ce que l’on en sortira plus grand? on ne peut nier le bénéfice de cette épidémie, la nature reprend ses droits partout dans le monde et c’est quand même beau à voir…

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