Alaska : cet homme vit dans une cabane de 56 m de haut [Vidéos]

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Avocat de profession, Phillip Weidner construit sur son temps libre une cabane délirante, faite d’un empilement de maisons de plus en plus petites qui grimpe à près de 60 m vers le ciel.

 


 

Tour bois - 5

Pour illustration

 

 

Ce qui a commencé comme une cabane en rondins de 12 × 12 mètres (40 × 40 pieds) est devenu une merveille architecturale extraordinaire. Phillip Weidner, avocat et architecte durant ses heures de repos, à Anchorage, en Alaska, construit depuis des années sa « Tour du Ruisseau de l’Oie » (Goose Creek Tower) dans le paysage montagneux de Talkeetna.

 

Il a construit cette maison privée comme une série de maisons empilées les unes sur les autres, devenant progressivement plus petites à mesure qu’elles s’étirent vers le ciel. Apparemment chancelants et placés au hasard, ces logements individuels ont été empilés dans ce qui semble être un exploit structurel impossible, avec de petits escaliers et des échelles à l’intérieur menant d’un étage à l’autre.

 

 

Tour bois - 3

Pour illustration

 

 

Sa forme originale, en fait une attraction touristique des plus incongrues, ressemblant légèrement au jeu de société d’agilité et d’adresse Jenga, dont le but est de placer des rectangles en bois les uns sur les autres pour former la tour la plus haute.

 

Selon le site Oddity Central, Phillip Weidner l’aurait construite à la suite d’un incendie. Mais la nature reprenant ses droits, les arbres auraient poussé, ce qui aurait incité Weidner à tenter de construite davantage d’étages pour continuer à avoir une vue dégagée.

 

 

Tour bois - 6

Pour illustration

 

 

Au sommet, une vue à 360 degrés lui permet d’observer la nature sur une distance de 482 kilomètres (300 miles), d’après les estimations de son créateur ; tandis qu’au sous-sol, un tunnel d’évacuation caché mène à une pièce sûre.

 

Phillip Weidner indique que sa tour a finalement atteint une hauteur de 56 mètres (185 pieds), soit environ l’équivalent de quinze étages – il aurait continué, mais l’espace aérien fédéral commence à 60,96 mètres (200 pieds).

 

 

Tour bois - 1

Pour illustration

 

 

L’homme, alors âgé de 66 ans a construit une véritable prouesse architecturale faites de bois.

 

Alors que la construction était en cours depuis plusieurs années, « The Great Big Story » a réalisé un court documentaire sur la tour, intitulé « Nous ne sommes plus à Whoville : Bienvenue dans La Tour du Ruisseau de l’Oie » (We’re Not In Whoville Anymore : Welcome to Goose Creek Tower). La vidéo offre une visite guidée de Phillip Weidner sur l’intérieur de la structure (Voir la vidéo ci-dessous).

 

 

Tour bois - 2

Pour illustration

 


 

Time : 2 mn 02 [Vostvfr] / [2]

 


 

Reste dorénavant à installer des fenêtres et à aménager l’intérieur…

 


 

Tour bois - 4

Pour illustration

 


 

Source :

http://www.jdubuzz.com/2016/04/18/cabane-alaska/

https://positivr.fr/cabane-55m-de-haut-goose-creek-tower-alaska/

https://www.ulyces.co/videos/cet-homme-vit-dans-une-cabane-de-55-m-de-haut/

https://www.designboom.com/architecture/attorney-phillip-weidner-goose-creek-tower-log-cabin-tower-alaska-04-08-2016/

https://www.lefigaro.fr/voyages/2016/04/21/30003-20160421ARTFIG00068-une-impressionnante-cabane-de-55-metres-en-alaska.php

 

Article :

Designboom.com / Traduction rapprochée : Aphadolie

 

Vidéo :

[1] Cet homme vit dans une cabane de 55 m de haut – Ulyces / YouTube

[2] We’re Not In Whoville Anymore: Welcome to Goose Creek Tower – Great Big Story / YouTube

18 commentaires

  1. Cela me fait penser à ce que disait le voyageur et écrivain Sylvain Tesson qui a choisi de vivre en ermite, loin de tout, dans une cabane :  » Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ?Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.  » … Alors certes sa cabane n’était pas la même que celle-ci, mais la liberté de posséder le temps et disposer de l’espace doit être semblable.

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    • Posséder le temps est un luxe, en effet.

      Mais le temps n’est qu’une illusion terrestre. Un simple système de points de repères pour nous aider à comptabiliser (ah! L’affreux mot!) ce qui sépare le moment où nous disons « bonjour » à ceux qui nous attendent de celui où vient le temps pour nous « de dire adieu à ceux qui restent » (s’il m’est autorisé de citer ici Bernard Haller dont l’aphorisme était: « Nous passons notre vie à dire “adieu” à ceux qui s’en vont, jusqu’au moment où c’est notre tour de dire “adieu” à ceux qui restent » – cité de mémoire).

      Et toujours sur le même thème, je vous livre ceci:

      [ – Citation – ]
      D u c h o i x d’ u n c h r o n o m è t r e

      Assez tôt dans son existence, le bipède terrestre attache beaucoup d’importance au temps qui se mesure, à son échelle propre, dans un espace défini par son arrivée sur cette planète et son départ d’icelle. Aussi lui faut-il très vite se doter d’un moyen de mesure adéquat en vertu du principe Hallerien* que « plus on a vécu, moins il nous reste à vivre ».

      Du cadran solaire à la montre à quartz, en passant par le sablier, la clepsydre, le “coucou-clock”, l’horloge parlante et le réveil à synthétiseur vocal; qu’ils soient mécaniques, électroniques, bavards ou lumineux, le bipède devra trancher entre deux systèmes fondamentalement distincts: l’analogique et le digital**.

      Ce choix n’est pas innocent.

      Demandez l’heure à quelqu’un dans la rue, pour voir:

      D’une précision infaillible, le porteur d’un système digital vous répondra qu’il est « dix-neuf heures quarante-trois » ou “seven forty-three PM”, s’il est anglo-saxon; ou préfèrera porter en silence son cadran à vos yeux s’il est bègue.

      Huit fois sur dix, le porteur d’un système analogique consultera rapidement ses aiguilles pour vous annoncer un « huit heures moins le quart » un peu arrondi, mais, que diable! Que sont deux minutes au beau milieu de la vie d’un homme?

      Le premier vit dans un présent perpétuel au rythme de combinaisons de sept bâtonnets qui mutent inlassablement du zéro au neuf en passant successivement par les huit autres chiffres du système décimal.

      Le second voit la trotteuse lui grignoter l’existence en sautillant, sans espoir qu’elle fasse jamais machine arrière…

      Faites votre choix.

                   Max l’Impertinent (« En direct de Sirius », Le Pamphlet, mai 2011, n° 395, p. 2  - Source: www.pamphlet.ch)
      

      Notes:
      * Du regretté Bernard Haller, bien sûr!
      ** Nous laisserons à dessein de côté la combinaison des deux, susceptible de favoriser le strabisme et le dédoublement de la personnalité.

      [ – fin de citation. – ]

      Mais prendre le temps (et le recul) de penser est un luxe dangereux. Raison pour laquelle “ON” s’applique énormément à nous tenir occupés…

      Et à propos de temps et d’espérance de vie, notion qu’un certain A (Jacques), semble à tout crin vouloir muter en “crédit” de vie. L’idée me vient que ce mètre-penseur a lui-même outrepassé certaine limite d’âge utile, par lui déterminée. Comprenant son exquise modestie sur ce sujet, je l’informe qu’un ami se porte volontaire pour l’aider à rattraper – en douceur – cet oubli.
      Cet ami m’a également précisé que ses honoraires se monteront à la mesure du signalé service qu’il rendra à la foi au patient et à l’humanité…

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  2. Apparemment il semble qu’il y a beaucoup de courants d’air.
    Une fois en haut qu’est-ce qu’on fait ? Faut un parachute ! Est-ce que ça tangue ?
    En haut on est à l’abris des mouches et des moustiques. Peut-être des virus aussi …
    Tout en bois. Ça craint le brasier.
    J’aurais bien vu un toboggan pour le plaisir. Ça encourage à monter.
    Le constructeur a oublié le télescope.
    Y-a-t-il la place en haut pour y placer son frigidaire ? Ça évite d’y aller toutes les 5 minutes.

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