Comment on vous manipule et comment reconnaître les cons et ne pas le devenir à son tour

Time : 13 mn 11 / [1/2]

 


 

Cerveau - 1

Pour illustration

 

 

Synopsis :

La langue de bois, de Orwell à Coca-Cola : comment on vous manipule ? Et comment y remédier.

 

 

Une présentation en 3 parties sur la langue de bois :

 

1.– Ses origines.

 

2.– Comment la repérer (les différents types de langue de bois, ses items caractéristiques, etc.).

 

3.– Aujourd’hui, comment s’en prémunir : les conseils de George Orwell. Enfin, la langue de bois n’est pas que verbale, elle est aussi visuelle, exemple avec une canette de Coca-Cola…

 


 

Foule

Pour illustration

 


 

Time : 3 mn 41 / [2/2]

 


 

Cerveau - 2

Pour illustration

 

 

Des expériences ont montré que notre cerveau est prêt à modifier sa perception spatiale pour être en accord avec les autres. Alors si vous êtes entourés de cons, il y a de fortes chances pour que vous ne vous en rendiez plus compte.

 

Une expérience réalisée en psychologie sociale en 1950 montre qu’une personne qui a raison mais qui est entourée de gens l’assurant qu’elle a tort, va changer sa perception des choses pour s’aligner sur la pensée des autres.

 

En 2005, des chercheurs remarquent que notre représentation spatiale est modifiée lorsque nous sommes confrontés à des gens qui ne partagent pas notre perception des choses. Ce n’est donc pas conscient de se conformer à l’opinion des autres. Notre cerveau modifie sa perception de l’espace pour se persuader que les personnes autour de nous ont raison.

 

 

Il y a donc 3 questions fondamentales à se poser pour savoir si vous courez le risque d’être contaminés par la connerie :

 

1.– Est-ce que vous voyez beaucoup de cons et de connes dans une semaine ?

 

2.- Est-ce que ce contact est long ?

 

3.- Est-ce que le con ou la  conne a plus de pouvoir hiérarchique que vous ?

 


 

Elodie Mielczareck

Elodie Mielczareck / Pour illustration

 

 

Biographie :

D’abord diplômée en Sciences de la Matière, Elodie Mielczareck s’est orientée vers un double cursus en Lettres & Linguistique (Sorbonne Nouvelle), puis Sémiologie (Paris V), et ensuite Sémiotique (Limoges). Elle a d’abord travaillé sur la langue de bois et les techniques de dissimulation en langue. Certifiée en Synergologie, puis en Neurocognitivisme, elle s’est spécialisée dans l‘analyse comportementale et non-verbale. Son premier ouvrage, « Déjouez les manipulateurs » est sorti en février 2016. Son deuxième ouvrage « La Stratégie du Caméléon » est sorti mars 2019.

 

Une expertise unique et rare : Elodie Mielczareck a développé sa propre grille de lecture, la sémiologie comportementale. Grâce à cet outil, elle est très régulièrement sollicitée par les médias pour décrypter la gestuelle et le discours des personnalités politiques ou sportives (LCI, Balance Ton Poste sur C8, etc.). Egalement formée par le RAID aux techniques de négociation, et en hypnose, Elodie Mielczareck anime des ateliers et conférences au cours desquelles elle dévoile aux participants la complexité et la richesse des comportements humains. Elle intervient dans plusieurs agences de communication internationales, souvent en partenariat avec l’équipe du planning stratégique afin de définir le positionnement identitaire le plus pertinent. Elle conseille également les dirigeants d’entreprise, notamment sur la question de « la raison d’être » (purpose & mission statement).

 

Elodie Mielczareck exerce le métier de consultante, formatrice et de conférencière depuis plusieurs années. Une activité qui l’a amenée à développer un langage vulgarisé et une ingénierie pédagogique spécifique, orientée autour de la visualisation graphique notamment (diapositives épurées, sollicitation neuronale des participants, facilitation visuelle comme le mind mapping). Sa clientèle est très variée et orientée sur des domaines très différents.

 


 

Source :

https://vivavox.fr/conferencier/526/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue

https://www.huffingtonpost.fr/entry/ne-pas-devenir-con_fr_5cc6aef7e4b0fd8e35be9d74

 

Article :

Elodie Mielczareck / Huffingtonpost

 

Vidéo :

[1] Comment On Vous Manipule ? – Planetes360 / YouTube

[2] Comment reconnaître les cons et ne pas le devenir à son tour – LeHuffPost / YouTube

 

Voir notamment :

Expérience de Asch : Le conformisme [Vidéos]

18 commentaires

  1. J’ai déjà entendu parler à plusieurs reprises de cette personne et lu quelques articles qu’elle a écrits. Un jeune femme que j’aimerais enendrre en conférence si elle passait par chez moi.
    Question langue de bois, elle est pratiquée visuellement en effet et on ne se sert pas uniquement d’une image nette pour nous nous manipuler.
    Il arrive qu’au milieu d’un discours ou d’un pseudo documentaire, une image furtive apparaisse, une belle image subliminale qui va avoir plus d’effets qu’un écran de publicité qu’on se refuse à regarder.
    Des images qui peuvent se glisser dans un reportage lorsque apparait furtivement la marque d’un vêtement, d’une automobile ou de chaussures non floutée, des images et des mots qui s’impriment de façon sournoises dans nos cerveaux et finissent par atteindre leur but si on n’est pas préparés à les entendre et les contrecarrer.

    Aimé par 3 personnes

  2. A twig of poetree elucidates 🙂

    Earth Day, Sinewed Snowflakes, Fly

    And rather die as a mayfly, in one day, on their feet,
    Than live as long as an eagle flies, on their knees.

    « …It’s funny how one insect can damage so much grain… »,
    One instant can damage so much Grace,

    Yet, abominable that only 400 years of supposed science has almost
    Destroyed what it took The Evolution 15 billion years to create, the Earth’s life!

    Extinction is forever and no one will wear it well, the corporate structure’s
    Convolution need not con anyone, we let them steer our perceptions and ships.

    Walking in nature’s balance, giving back to her abundance, « …we(e)… »,
    Illimitable in potential, and indivisible as life, evince to be!

    « …They don’t stand a chance against our …(heart),
    No, they don’t stand a chance against our love… »

    If you’re lifelong students, self-actuating and evolving, leaving no footprints
    That followed none, they will echo forever on, in all ways, always,

    Only if humanity gains the sanity to abolish the ‘use’ of fossil fuels,
    Thereby abolishing global defacto-slavery, as well. Be well.

    « …There’s a beacon in the sky meant to catch your eye… »,
    Words weren’t meant for cowards, be brave… ».

    The Cosmos can’t stop us from basing global society on scarcity, instead of nature’s abundance.
    Tragically, our delusions won’t be dispelled until that premeditated extermination of 7 billion.

    (Thanx to Elton John, Robbie Robertson, Happy Rhodes for their great songs lines, from: ‘In Your Empty Garden’;
    ‘Ghost Dance’;’Words Weren’t Meant For Cowards’, respectively, above- before this 48th Earth Day)

    Thanx for your great worx; all you do and don’t. Have a good eve’ 🙂 reality

    Aimé par 3 personnes

  3. C’est très proche de l’argument d’autorité (une stratégie sans doute vieille comme l’apparition du premier clan mais fortement encouragée par le jeu des media officiels et des “influenceurs”). Voir également à ce sujet les expériences de Stanley Milgram sur la soumission à celle-ci.

    Aimé par 1 personne

      • Il y a plus que jamais matière à l’avoir fait… C’est probablement une grande satisfaction que d’avoir été “à l’heure”. Les expériences de Milgram avaient été mises à profit avec pertinence par Henri Verneuil dans son excellent film – un peu trop oublié – « I comme Icare ».
        Dans ce film, Verneuil jouait de l’anagramme avec astuce et art.

        Aimé par 1 personne

      • Passionnant (à part l’intrus). Merci. Je n’avais pas vu ces émissions. Juste lu une relation – dans L’EXPRESS, je crois – de l’expérience que Verneuil allait exploiter, quelques années plus tard, dans son « I comme Icare ».

        Là où je me trouve, nous avons une armée sans passe-droit où, avant d’accéder à la responsabilité d’officier, on passe par les stades: de recrue faisant ses classes; de sous-officier; d’aspirant officier; puis enfin, les grades d’officier* jusqu’au niveau de la généralité où des nuances de promotions alors s’appliquent. Il en résulte que jusqu’au grade de chef de bataillon, l’on est soumis – sauf à passer à des fonctions spécifiques ou accessoires sans exercice de commandement – au contact direct avec la troupe. Au fil des échelons gravis, je me souviens – à chaque premier contact avec celle-ci – avoir toujours envisagé l’éventualité d’un refus d’ordre. Cela ne s’est évidemment jamais produit**. Et bien sûr, cette mesure d’incertitude est allée s’amenuisant à force d’expérience.

        Pour faire court; le besoin de croire – faire confiance – couplé au confort qu’il y a, pour la plupart, de s’en remettre à autrui pour toute décision par effacement – pour ne pas dire par fuite – devant la responsabilité explique ce comportement.
        Autant d’éléments qui font que les structures hiérarchiques en forme de cône ne sont pas près de disparaître dans une logique de courbe de Gauss. Teilhard de Chardin l’avait du reste bien illustré dans sa représentation d’un double cône dont une extrémité pointait vers l’excellence et l’autre vers le calamiteux.

        Cela dit, le puéril besoin de reconnaissance n’est pas à sous-estimer non plus… on pourrait peut-être l’admettre comme l’un des éléments constitutifs du principe de Peter?
        Se souvenir de l’adage « Humble? Oui. Modeste? Jamais! » peut être un antidote à la grosse tête, susceptible de ramener à des proportions acceptables ce sérieux handicap que constitue partout le promu au-delà de ses véritables aptitudes.

        Ce qui me remémore un commentaire à l’affaire du « Mur des cons » de votre syndicat de la magistrature: « Un mur des cons… nous en avons un chez nous aussi, disait l’intervenant, ça s’appelle “un organigramme” ». Cela ne saurait être une vérité universelle; pourtant, à bien regarder ce qu’il se passe au-dessus de nos têtes, en ces temps de grand désarroi…

        Notes:
        * Petit rappel… l’officier… c’est celui qui sert – officie – non seulement sa patrie au sein d’une hiérarchie, mais aussi ceux qu’il devrait s’appliquer à commander le mieux possible.
        ** Par fait de soumission, j’imagine. En particulier lorsque le poids du nombre acquis à ce que les anglophones nomment “the acquiescence” et que je trouve plus parlant que le consentement – sauf à l’entendre en “panurgisme” – vient à déployer ses effets sur ce qu’il subsiste de volonté autonome chez le simple individu.

        Aimé par 1 personne

  4. Une « sémiologue »* passée au “Huff”… Est-il besoin d’en rajouter question panurgisme? Peut-être en précisant que cela s’accorde également à la marée montante de la “culture” “pictogrammatique” (le néologisme est de Max l’I) à l’usage du mougeon domestique.
    Si l’on y ajoute la désactivation des commentaires… c’est beau comme de l’Edward Bernays.
    Est-il nécessaire d’en écrire plus?
    Notes: * J’ai dû aller comprendre le mot par le truchement d’un dictionnaire. ** Voir aussi, sur le même sujet:
    Le pictogramme, marque de progrès insigne
    Pour complaire aux illettrés et aux analphabètes, un astucieux eut un jour l’idée de réexhumer le hiéroglyphe et, par souci du neuf, le nomma « pictogramme ». Cette innovation allégea considérablement la tâche des instituteurs – pardon – des « professeurs des collèges » (pour nos lecteurs français), tout en entretenant ceux qui ne savaient pas lire dans le confort relatif de leur ignorance et en permettant aux étrangers “monoglottes” de trouver rapidement les toilettes dans des aéroports des antipodes. Les perfectionnistes s’y mirent et les pictogrammes crûrent et se multiplièrent en toutes occasions. Il est désormais possible au Bas Normand ou au Neuchâtelois du haut de trouver aisément un orthophoniste certifié francophone à Oulan-Bator. C’est quand même mieux que l’espéranto. Mais les pictogrammes sont de nos jours si complexes et les pierres de Rosette si rares qu’il n’est désormais pas exclu que quelque concepteur invente prochainement l’écriture.
    Max l’Impertinent (« En Direct de Sirius », Le Pamphlet, mai 2011, n° 405, p. 2.)
    ou voir http://www.pamphlet.ch/index.php?article_id=243 (second texte)
    Ayant profité de l’excursion sur le Pamphlet, je me permets de vous conseiller également la lecture du quatrième et dernier texte de la même livraison (sous même référence). En 2011… il annonçait à sa manière l’advenue de notre petit virus…

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.