Coronavirus : Les bracelets électroniques de distanciation sociale arrivent…

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Un bracelet intelligent, émettant notamment un signal lorsque son porteur ne respecte pas la distance sociale, va être testé dans le port d’Anvers. Le bracelet connecté fabriqué par l’entreprise Rombit permet à ses détenteurs de savoir s’ils se trouvent trop près des autres personnes en possédant un. Une manière de faire respecter la distanciation sociale, notamment entre salariés d’une même société.

 


 

Bracelet – Coronavirus - 1

Pour illustration

 

 

La société technologique belge Rombit est sous le feu des projecteurs avec son bracelet qui permet de garantir les distances de sécurité en entreprise. Derrière la technologie, on retrouve un beau casting et des ambitions internationales.

 

« Savoir rebondir » pourrait être la nouvelle devise de l’entreprise technologique belge Rombit. Connue des initiés comme une future pépite nationale, la société flamande est spécialisée dans les équipements technologiques dédiés aux entreprises de logistique, à l’industrie pétrochimique et aux ports internationaux. Elle travaille depuis plusieurs mois sur un bracelet connecté baptisé Romware ONE pour améliorer la sécurité des employés. Coronavirus oblige, Rombit a décidé d’adapter son bracelet pour en faire un incontournable du déconfinement en entreprise.

 

 

Distanciation sociale et suivi des contacts

Le bracelet électronique garantit la distanciation sociale en émettant un signal lorsque des personnes s’approchent trop près les unes des autres. Il permet aussi le suivi des contacts : en cas de contamination d’un salarié, l’entreprise peut vérifier avec quels collègues cette personne est entrée en contact afin d’éviter la propagation du virus.

 

Testé actuellement dans le port d’Anvers, le bracelet sera commercialisé dans les jours à venir et la demande ne manque pas : plus de 400 entreprises sont sur liste d’attente.

 

 

Des dirigeants de premier plan

Rombit a la particularité d’avoir un CEO qui n’a jamais vu ses employés ou presque. John Baekelmans est entré en fonction le 1er avril, juste à temps pour faire pivoter la société fondée en 2012 et la rendre indispensable pour la sortie de crise. « C’est un moment un peu particulier pour prendre la tête d’une entreprise, mais c’est en même temps très excitant », confie l’ancien vice-président de l’Imec, entre deux rafales de vent sur les quais du port d’Anvers.

 

Autour de lui, Rombit rassemble des dirigeants et des investisseurs flamands de premier plan. Wouter De Geest, qui vient d’être nommé président du conseil d’administration de l’entreprise technologique, n’est rien de moins que le président du Voka, le patron des patrons flamands, et l’ancien CEO de BASF Belgium. Aux manettes derrière ce beau casting, on retrouve Jorik Rombouts. Il est le fondateur et actionnaire principal de l’entreprise qui affiche un chiffre d’affaires de six millions d’euros et a effectué une levée de fonds de 10 millions d’euros en octobre dernier.

 

Des fonds, des patrons emblématiques et désormais un produit phare, Rombit a tout pour faire des flammes dans les prochains mois. Le gouvernement fédéral est d’ailleurs en pourparlers avec la société pour déployer ses bracelets dans les entreprises du pays et en faire un élément clé du déconfinement. « Nous sommes effectivement en discussions depuis plusieurs jours avec le gouvernement, mais je ne peux rien dire de plus pour le moment », confirme John Baekelmans.

 

Encore faudra-t-il suivre au niveau de la production. « Pour l’instant nous pouvons produire plusieurs milliers de bracelets par mois. D’ici la fin de l’été, nous arriverons à 20.000 », affirme le CEO de Rombit.

 

 

Surfer sur le sécuritaire

Le bracelet électronique va en réalité servir de cheval de Troie pour Rombit au sein de nombreuses entreprises. Une fois la crise passée, l’entreprise espère bien avoir noué des relations suffisamment fortes pour pouvoir proposer d’autres produits qui sont actuellement en développement. « Nous sommes occupés à mettre au point une technologie de reconnaissance qui permettra de signaler si un employé ne porte pas ses chaussures de sécurité par exemple ». Rombit joue à fond la carte de la sécurité qui a, pour le moment, le vent en poupe.

 


 

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Bracelet – Coronavirus - 2

Pour illustration

 


 

Source :

https://rombit.be/le-bracelet-electronique-pour-endiguer-la-propagation-du-covid-19/

https://www.lecho.be/dossiers/coronavirus/rombit-se-reinvente-et-cree-un-bracelet-electronique-anti-covid/10222348.html

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-bracelet-connecte-pour-respecter-les-bonnes-distances_3932983.html

https://www.rtbf.be/info/economie/detail_coronavirus-en-belgique-un-bracelet-intelligent-pour-respecter-la-distanciation-sociale?id=10484203

 

Article :

Maxime Samain / L’Echo

 

Vidéo :

[1] Des bracelets connectés « Made in Belgium » pour respecter la distanciation sociale en entreprise – L’Echo / YouTube

[2] Coronavirus : un bracelet connecté pour respecter les bonnes distances – franceinfo / Dailymotion

28 commentaires

  1. J’avoue être septique sur l’utilité de ce bracelet dans le cas bien précis du Covid … On est en train de toucher, me semble t-il, à notre liberté ( « Les individus naissent libres et égaux en droit  » /Déclaration des droits de l’homme) ….

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  2. dans la vie il faut faire des choix : soit le virus n’est qu’une grippette et le confinement une arnaque ; soit ces bracelets sont indispensable !
    j’ai malheureusement vu beaucoup de personne qui critiquaient et condamnaient ceux qui ne respectait pas le confinement critiquer ce bracelet ! trop tard !

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    • Le confinement n’est pas une arnaque, c’est cette immense pétoche qui l’a entraîné qui est le produit d’une arnaque.
      Vous êtes sur la bonne voie… ajustez simplement votre échelle d’analyse. Il va être ardu de défaire une offensive qui repose essentiellement sur l’effet qu’elle produit sur l’émotivité de la plupart des braves gens… Je ne vois plus que cet arbitre suprême qu’est la nature pour remettre un peu d’ordre dans ce merdier. Même pour elle, ce sera un travail titanesque. Mais cela n’est pas grave elle travaille sans émotivité et implacablement. Accrochez-vous, mortels… ça va secouer…

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  3. Que sera l’avenir? Aucune idée…. j’avoue que je ne sais plus qui croire et qui ne pas croire, à propos de cette crise. Qu’est-ce qui est bon, qu’est-ce qui n’est pas bon. Tout me semble qu’improvisation. Les inventeurs ont plus de temps à penser à qu’est-ce qui devrait être fait pour retourner à la vie normale et surtout que faire en attendant le vaccin. On ne connaît rien ou si peu à propos de ce virus. Il ne reste qu’à essayer de faire confiance aux spécialistes.

    Amitiés et bon week-end

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    • Difficile à dire… ces salopards ne sont probablement pas intelligents (en ce sens que les psychopathes ont une idée de la logique bien à eux mais impossible à mettre en conformité aux lois naturelles) mais assurément malins (au sens le plus sinistre du terme). Bon Djohn… je te concède qu’il faudrait aussi écrémer l’enarchiste à idées longues, vue limitée et langue de bois; le vulgaire grokon (pas nécessairement mal élevé, cependant) et l’abruti commun…

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      • Nos points de vue respectifs sont très voisins. À ceci près que ces gens « hautement intelligents » que tu évoques sont en réalité dotés d’une intelligence courte essentiellement étayée sur des résultats d’algorithmes (ou pour les profanes: des projections générées par des ordinesclaves servis par ces grands prêtres de la nouvelle religion civile – Molière aurait plus qu’il n’en faut de matière pour sortir de nouveaux chefs d’œuvres si les modèles n’étaient pas si piètres)…Nous connaissions jadis l’insulte « échappé de bidet » nous allons bientôt voir apparaître sa mutation en « échappé d’algorithme ». J’aime bien échanger avec toi, Djohn, parce que tu me parais être un homme libre assez peu sujet à la tremblante du mougeon (qualité toutefois requise pour bien composer les dry martinis). Bref, rétifs à l’intoxication, nous voilà autant d’humbles empêcheurs d’encoconner en rond. Puissions-nous faire école. La bonne humeur est la première étape d’un moral sain.

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      • De même que rien n’est permanent, il n’est jamais trop tard. Mais ce serait en effet assez bien si le plus grand nombre comprenait vite. On se surprend alors à espérer des miracles. Le fait est que plus ils hésitent à tomber du lit, plus la note de remise en ordre naturel des choses sera salée. On ne demande pas au plus grand nombre d’agir… mais au moins de ne pas encombrer. J’ai toujours présente à l’esprit, à Prague, la petite vieille – pardon! La “séniore” – contribuant au bûcher de Jean Huss en y allant de son petit fagot et le dernier soupir de Huss: « Sainte simplicité! ».

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  4. Djohn, si tu parles aussi bien ta langue d’élection artistique que je l’espère, vois cette intervention de cette très spirituelle – mais aussi très sérieuse et très bien renseignée – “étonnante” (jolie) perruche canadienne:
    https://www.youtube.com/watch?v=gm19xYwJ2nQ .

    Il s’agit regrettablement de l’une de ses dernières interventions. Je crois savoir que la dame a été sérieusement – et expressément – menacée dans sa santé depuis…

    Note pour la maintenance: Il faudra quand même que quelqu’un songe à adresser une cannette d’“Heavy Duty” SAE 20/40 à Djohn pour qu’il fasse quelque chose pour ce changement de vitesse qui grippe.

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