La crise du coronavirus relance une controverse scientifique vieille de 150 ans

 

Par Karen Selick

 

Je ne perçois pas la crise du coronavirus de la même façon que la plupart des gens. Pour moi, elle constitue plutôt l’occasion d’ouvrir à nouveau une controverse scientifique vieille de 150 ans que la plupart des pays occidentaux ont oubliée.

 

Le scientifique français Louis Pasteur (1822-1895) est largement célébré comme « le père de la théorie des germes » — l’idée que nous devenons malades lorsque notre corps est envahi par des organismes étrangers tels que des bactéries, des moisissures, des champignons et bien sûr des virus. Bien que l’idée ait circulé bien avant que Pasteur ne devienne éminent, ses travaux de laboratoire dans les années 1860 ont donné l’impression de fournir les preuves scientifiques qui manquaient auparavant.

 

Ce que l’on sait moins, c’est que d’autres scientifiques français œuvrant à cette époque dans le même domaine avaient des convictions pour le moins différentes, connues sous le nom de « théorie du terrain ». Ils considéraient que le facteur le plus important qui détermine si une personne tombe malade ou non ne tient pas en la présence d’un germe, mais relevait plutôt de la disposition propre à l’environnement interne du corps (le « terroir » ou le terrain) à se préparer en vue de repousser ou de détruire le germe en question.

 

L’un des principaux scientifiques de la théorie du terrain était Antoine Béchamp (1816-1908). Pasteur et Béchamp étaient des rivaux acharnés autour de nombreuses questions scientifiques. Le livre de R. B. Pearson, publié en 1942 « Pasteur : Plagiarist, Imposter » [Pasteur, plagiaire et imposteur – NdT] suggère même que Pasteur a plagié une partie de ses travaux à partir de ceux de Béchamp — ce qui a dû constituer pour ce dernier un point de contestation compréhensible, lui qui finalement est mort dans l’oubli le plus total. En revanche, Pasteur est devenu habile à s’auto-promouvoir, au point que son nom est devenu un mot commun bien après sa mort.

 

Commentaire :

Pasteur ne s’est par contre pas promu tout seul… Il avait un sens aigu des relations publiques, et si l’on reprend le contexte de l’époque où fleurissait aussi la théorie de l’évolution de Darwin, l’on peut comprendre que des courants idéologiques avaient — et ont toujours — des intérêts bien précis à promouvoir Pasteur plutôt que Béchamp.

 

À eux deux, Pasteur et Darwin ont stérilisé toute véritable recherche spirituelle en la ramenant au seul terrain matérialiste et mécaniste. On peut aussi faire le parallèle entre ces matérialismes « scientifiques » et le capitalisme libéral dans lequel s’exerce la loi du marché, ramenée à la loi de la jungle où seul le plus fort peut survivre, une loi qui ne gère que les rapports matériels entre les différents organismes vivants. Sus aux faibles, sus aux vilains microbes qui nous attaquent, et tant pis si sans beaucoup d’entre eux, nous ne serions même pas là pour en parler.

 

Nous pouvons aussi nous interroger sur la fonction exacte des microbes dans l’écologie planétaire, et déterminer s’ils ne seraient pas en fait nécessaires à l’évolution de la vie sur Terre. Aucune de ces réponses ne peuvent être trouvées dans la biologie pasteurienne qui fait aujourd’hui religion.

 

L’autre grand défenseur de la théorie du terrain était Claude Bernard (1813-1878), qui — malgré leurs divergences d’opinion sur les questions scientifiques — était un ami proche et un associé de Pasteur. À la fin de sa vie, Pasteur aurait reconnu l’importance de ce que Bernard avait essayé de lui dire, en remarquant que « Bernard avait raison. Le microbe n’est rien, le terrain est tout ».

 

En 1982, la chercheuse française Marie Nonclercq a publié sa thèse de doctorat sur Béchamp, alléguant que Pasteur était non seulement un plagiaire mais aussi un fraudeur et un falsificateur de données expérimentales. Mais quelle que soit la personnalité de Pasteur, et qu’il se soit à la fin de sa vie rétracté ou pas, ce qui subsiste après lui, c’est l’état d’esprit, clairement visible chez la plupart des professionnels de la santé et des bureaucrates de la santé d’aujourd’hui, selon lequel c’est le germe — officiellement désigné sous le nom de SRAS-CoV-2 — qui doit être traqué, isolé, évité et éradiqué — et que rien d’autre ne compte. Pour les penseurs modernes conventionnels, le « terrain » n’est rien.

 

Par exemple, sur le site web du gouvernement de l’Ontario qui indique à ses citoyens ce qu’ils doivent faire pour lutter contre le Covid-19, les conseils donnés consistent entièrement en des mesures destinées à empêcher les gens d’entrer en contact avec le virus : restez chez vous, lavez-vous souvent les mains, ne touchez pas votre visage, gardez une distance physique et portez un masque lorsque vous devez sortir.

 

Aucune mention n’est faite des mesures que les individus peuvent prendre pour s’assurer que leur système immunitaire fonctionne au maximum de son efficacité — ou comme l’auraient dit les scientifiques français Béchamp et Bernard — que leur terrain soit bien préparé pour organiser une bonne défense immunitaire. C’est presque comme si le gouvernement de l’Ontario pensait que les êtres humains sont dénués de tout système immunitaire ou que ce dernier — s’il existe — ne serait que d’une quelconque utilité. Le seul espoir de ce gouvernement repose sur le brevet d’un vaccin développé par une société pharmaceutique, puisqu’il s’agit — selon eux — de la seule façon qu’ont les êtres humains de se défendre contre un virus, ou d’acquérir une immunité.

 

Commentaire :

Dans cette approche matérialiste, notre système immunitaire serait « niais, étourdi et sans conscience » et il faudrait inoculer à l’organisme des agents extérieurs dont il « serait » dépourvu « à l’intérieur », tout en stérilisant l’environnement extérieur constitué de micro-organismes pathogènes à l’influence « néfaste ». On ne sait jamais, des fois que certains d’entre eux nous rendent plus intelligents ou plus réceptifs à certaines idées ou convictions situées à l’opposé du mantra délivré par les autorités bien mal pensantes, basé sur la toute-puissance médicale, pourtant bien insuffisante à éclairer les chercheurs de vérité.

 

Cette vision limitée de la Vie est exclusive, linéaire, compétitive, iatrogène, inopérante et fait l’objet d’un culte qui prétend que la maladie est extérieure à l’organisme, et qu’elle ne peut jamais, en rien, procéder d’un équilibre intérieur.

 

En fait, l’Ontario et le Canada ont fait tout leur possible pour décourager les gens dans leurs éventuelles recherches de méthodes pour s’aider eux-mêmes. Le site web de l’Ontario indique qu’« il n’existe pas de traitement spécifique » contre le Covid-19. Fin de l’histoire. La société de radiodiffusion publique du Canada, la CBC, a récemment publié cet article dénonçant les « faux remèdes », notamment la vitamine C, le zinc, les champignons médicinaux et l’huile d’origan. Cette attitude officielle est totalement absurde — il existe en fait une abondance de preuves scientifiques soutenant que divers compléments alimentaires contribuent à préparer le système immunitaire en vue de repousser ou de surmonter les infections virales.

 

Prenons le zinc, par exemple. De nombreux patients atteints du Covid-19 ont mentionné comme symptômes la perte de leurs sens de l’odorat et du goût. Selon la BBC, ces symptômes touchent jusqu’à 18 % des patients atteintsCet article de CNN indique que certaines personnes mettront des jours ou des semaines à retrouver ces sens perdus après avoir été touchées par le virus, alors que d’autres mettront des mois ou des années à le faire.

 

Commentaire :

La liste des symptômes du Covid-19 ne cesse de s’allonger, c’est devenu un fourre-tout bien pratique pour maintenir une peur constante et sans fin. Nul doute que la liste continuera de s’allonger, et tant pis si c’est complètement incohérent, tant pis si nous atteignons des summums de bêtise crasse et mal intentionné, pendant ce temps-là, l’État fait sa tambouille, nos libertés chéries s’effritent et le monde sombre dans le chaos d’un Nouvel Ordre Mondial qui accélère tous ses programmes.

 

Mais la perte de ces sens est un symptôme bien établi de la carence en zinc, un fait qui n’est mentionné dans aucun des deux articles cités, et qui n’est apparemment pas connu de la plupart de la communauté médicale conventionnelle. Pourtant, voici une étude de PubMed qui établit un lien entre les carences en zinc et les « troubles de l’odorat et du goût ». Voici une autre étude qui établit un lien spécifique entre les « patients âgés » et les carences en zinc provoquant la perte d’acuité des sens du goût et de l’odorat. Ces deux études mentionnent également que les carences en zinc entraînent une altération de la fonction immunitaire ou un risque accru d’infection. Les « experts » médicaux et les gouvernements ne peuvent-ils pas faire le lien ?

 

Commentaire :

Ce lien est pourtant fait par d’autres, mais ceux-là ne sont pas cités comme « experts ». Ils traitent pourtant avec succès des patients atteints de covid-19 avec de l’hydroxychloroquine, de l’azithromycine et de l’orotate de zinc.

 

 

 

La vitamine D est un autre nutriment — une hormone, en fait — dont les scientifiques reconnaissent les bienfaits antiviraux. Google Scholar recense 3 670 rapports de recherche publiés rien qu’en 2020 contenant les mots « vitamine D » et « virus ».

 

Mais plutôt que de recommander aux Canadiens [on pourrait écrire Français – NdT] des quantités suffisantes de vitamine D, Santé Canada [on pourrait écrire Santé publique France NdT] a pendant de nombreuses années découragé les populations de prendre des compléments alimentaires. « La plupart des Canadiens [Français – NdT] consomment suffisamment de vitamine D », indique ce site web du gouvernement, qui recommande uniquement aux personnes de plus de 50 ans de prendre la quantité dérisoire de 400 unités internationales (UI) par jour. D’autres pages du gouvernement canadien en recommandent un peu plus. Celle-ci, par exemple, indique que les adultes de plus de 70 ans devraient prendre jusqu’à 800 UI par jour. Leurs recommandations n’approchent jamais celles de la Société de la vitamine D, un consortium de scientifiques qui étudient ce sujet. Leur brochure FAQ recommande au moins 4 000 UI par jour pour maintenir un taux sérique de vitamine D suffisant.

 

Mais il y a pire. La vitamine D est en fait gratuite, si les gens n’allaient dehors ne serait-ce qu’en été et s’exposaient correctement à notre Soleil. De nos jours, il existe même des applications pour téléphones portables qui vous indiquent quand le Soleil est dans la bonne position pour votre emplacement, combien de temps vous devez rester dehors et quelle superficie de votre corps doit être exposée pour obtenir le bon dosage. Ces applications peuvent également être utilisées pour déterminer comment prévenir une brûlure.

 

Au lieu de dire aux Canadiens comment se procurer cette vitamine gratuite et accessible, Santé Canada leur dit depuis des années de faire exactement le contraire : s’enduire de crème solaire chaque fois qu’ils iront à l’extérieur pendant l’été et ne jamais s’exposer au Soleil.

 

Commentaire :

On en viendrait à croire que tout ce que ces « experts » nous disent devrait être envisagé à l’opposé ! Quelle mascarade. La connaissance protège…

 

 

Combien de Canadiens sont morts, et continueront de mourir, d’affections pathologiques — dont le Covid-19 ou la grippe — parce que leur gouvernement leur a donné ce conseil extraordinairement mauvais ?

 

Les Étatsuniens ne sont pas mieux lotis. La fiche d’information des National Institutes of Health sur la vitamine D recommande le même maximum de 800 UI que celui recommandé par le Canada. Et elle dit :

 

« L’Académie américaine de dermatologie conseille de prendre des mesures de photo-protection, y compris l’utilisation d’un écran solaire, chaque fois que l’on s’expose au Soleil. »

 

Ce n’est pas une surprise, vraiment. Le gouvernement étatsunien est encore plus à l’aise que le gouvernement canadien avec les sociétés pharmaceutiques qui seront finalement autorisées à produire le vaccin sacré.

 

Mais alors que l’esprit de la théorie des germes de Pasteur règne dans l’administration, les consommateurs avertis semblent suivre Béchamp et Bernard, sans peut-être jamais en avoir entendu parler. La vitamine C, les pastilles de zinc et les compléments alimentaires plus exotiques comme la monolaurine — un dérivé de l’huile de noix de coco qui, dans les tests de laboratoire, détruit l’enveloppe virale un peu comme le ferait un savon — se vendent comme des petits pains et disparaissent des rayons des magasins. Les vendeurs en ligne en vendent tellement que leurs stocks se vident au fur et à mesure qu’ils entrent parce que les gens apprennent qu’ils peuvent faire pour eux davantage que de simplement faire confiance à leur gouvernement.

 

Les épidémiologistes débattent activement des avantages et des inconvénients du confinement et des masques pour contrôler la propagation du virus, mais je n’ai encore vu aucun rapport de qui que ce soit ayant pensé à comparer les taux sériques de vitamine D chez ceux qui ont succombé, par rapport à ceux qui se sont rétablis, et par rapport à ceux qui n’ont jamais été infectés. C’est le genre de données qu’ils devraient examiner, mais imprégnés de la mentalité de la théorie des germes, ils laissent ces précieuses informations de côté.

 

J’espère que cet article contribuera à changer cela.

 

Karen Selick, le 20 avril 2020

 


 

Commentaire :

Voici quelques extraits de l’ouvrage du Dr Éric Ancelet, « Pour en finir avec Pasteur » (pages 83, 84, 85, 87, 90, 91).

 

Bien introduit dans les antichambres du pouvoir, Pasteur va imposer ses vues sur un autre sujet à la mode, celui de la génération spontanée, dont il va pourfendre les défenseurs avec sa vindicte coutumière. Les savants s’affrontent rarement dans la sérénité.

 

L’orgueil et les préjugés s’en mêlent, comme la nécessité d’assurer sa carrière, ses titres et ses subventions.

 

[…]

 

La négation par Pasteur d’une « génération spontanée » à partir de matière inerte était donc justifiée en son temps, mais elle l’a amené à nier en bloc toute possibilité de transformation de la matière organique, et à conceptualiser la théorie erronée du monomorphisme bactérien. Les espèces au sens darwinien, et tout particulièrement les « espèces microbiennes », sont pour lui et ses successeurs des entités immuables, susceptibles de muter mais en aucun cas de se transformer en « autre chose ». Or Béchamp puis Tissot ont justement proposé la thèse inverse, les possibles transformations réversibles de virus en bactéries et de bactéries en mycobactéries (champignons), en fonction du contexte psychobiologique.

 

[…]

 

De ces débats découlent deux conceptions radicalement opposées de l’écologie microbienne.

 

Pour Pasteur, le microbe génère la maladie. […] « À chaque germe une maladie ». […] « À chaque maladie un vaccin ».

 

[…]

 

Pour Béchamp, la maladie active le microbe.

 

[…]

 

Alors, Pasteur ou Béchamp ?

 

Nous avons vu pourquoi la France du siècle dernier avait besoin que Pasteur ait raison. Bien mieux que Béchamp, savant discret et peu « médiatisé », Pasteur était capable de jouer le rôle politique de fer de lance d’une France républicaine profondément éprouvée dans son orgueil national.

 

Toutefois,

 

C’est seulement en 1877 que Pasteur, âgé de 55 ans […] va entreprendre des recherches sur les micro-organismes « responsables » des maladies humaines et animales.

 

Avant cela, Pasteur a plagié les travaux antérieurs de Béchamp, travaux dédiés à des recherches sur les maladies des vers à soie. Il présentera le résultat de ces travaux comme les siens propres sans jamais citer Béchamp, et en affirmant que ses travaux sont antérieurs à ceux de Béchamp. En outre, et pour bien appuyer le tout, en « fin diplomate et beau parleur » qu’il est, Pasteur « dédiera son traité sur les maladies des vers à soie à l’Impératrice ».

 

Puis,

 

C’est alors que survient un événement considérable dans une vie humaine, surtout à la lumière d’une « médecine nouvelle » qui à chaque maladie associe, non pas un microbe pathogène ou un gène défectueux, mais un conflit de nature psycho-émotionnelle.

 

Le 19 octobre 1868, à l’âge de 46 ans, Louis Pasteur est foudroyé par une attaque d’hémiplégie qui paralyse son côté gauche.

 

Selon les lois biologiques du docteur R.G. Hammer, il pourrait s’agir d’une « crise épileptoïde » déclenchée en phase de guérison par un œdème cérébral situé dans l’hémisphère droit, au niveau des centres moteurs. Guérison de quoi ? Chez l’homme droitier, cette partie du cerveau est en étroite relation avec des conflits de territoire. Or Pasteur vient d’imposer in extremis son antériorité sur Béchamp ! Nous devons signaler aussi que l’hémisphère droit et le côté gauche du corps, définitivement hors circuit chez Pasteur, correspondent classiquement à la part féminine de l’être, à la passion, au sens artistique, à l’intuition, aux capacités de synthèse qui permettent une vision globale du monde. Est-ce à dire que toute la microbiologie s’est construite sur des valeurs purement masculines, l’action, l’affrontement, l’analyse, la raison, que toute la biologie post-pasteurienne est infirme, hémiplégique de naissance ?

 

On ne peut que se résoudre à croire que c’est le cas… Pasteur est hémiplégique depuis neuf ans quand il entreprend les recherches pour lesquels il est « connu ».

 


 

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Pasteur

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Béchamp

https://www.huffingtonpost.ca/author/karen-selick/

https://www.lewrockwell.com/2020/04/no_author/coronavirus-crisis-reopens-150-year-old-controversy/

https://fr.sott.net/article/35479-Pasteur-versus-Bechamp-La-crise-du-coronavirus-relance-une-controverse-vieille-de-150-ans

 

Article :

Karen Selick / LewRockwell

 

Traduction :

Sott.net

 

Note :

Karen Selick

Karen Selick a obtenu son diplôme en droit à l’Université de Toronto en 1976 et a exercé en pratique privée en tant qu’avocate jusqu’en 2009. Elle a ensuite été directrice des litiges pour la Fondation canadienne de la constitution jusqu’en décembre 2015. Elle a passé deux ans à étudier la nutrition holistique à the Edison Institute of Nutrition. Elle a été chroniqueuse pour The Lawyers Weekly et le magazine Canadian Lawyer. Son travail a également été publié dans le Globe and Mail, le National Post, le Readers’s Digest, The Freeman et de nombreux autres journaux et magazines. Originaire de Toronto, elle réside maintenant dans les régions rurales de l’est de l’Ontario.

 

Mail : karen.selick@gmail.com

16 commentaires

  1. Merci d’avoir remis à la surface la théorie du terrain. ENFIN!!! Mais cela ne va pas faire plaisir aux enthousiastes de l’agression de nombre de nos organes nettoyeurs par les « vaccins » en cocktails et à outrance. La saine logique est là pour nous remémorer que la qualité fondamentale de toute construction détermine sa qualité de résistance.

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      • Je ne sais pas chez vous… mais, là où je me trouve, il n’est – me semble-t-il – que deux cas cliniques pour lesquels le praticien peut donner la mort: le tétanos déclaré et la morsure d’un animal positivement prouvé comme enragé (ce qui nécessite l’abattage préalable de l’animal). Mais cela se divulgue peu.

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      • Quelle certitude avez-vous que ces réputés porteurs ne sont pas tout simplement morts d’autres causes qui les auraient tout aussi bien emportés, qu’ils fussent “porteurs” ou non? Ainsi, si d’aventure je venais à glisser sous un autobus – comme jadis – Paul St…n, certain général d’aviation de chez vous, non loin de l’opéra. Rue de la Paix, en fait… ce qui, au vu des qualités de la victime dénotait au moins d’un certain sens de l’humour chez ce coquin de destin, je soupçonne fort que la prise de sang m’indiquerait positif et qu’ainsi la lecture du certificat de décès en ferait sourire plus d’un tout en ne manquant pas d’alimenter les statistiques dans le sens qu’il importe.

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      • J’imagine alors que vous vous êtes donné la peine d’évaluer ce que vos sources proches représentent en tant qu’échantillonnage statistique? Un cas d’école de cette problématique étant illustré par les errements statistiques dans les deux provinces italiennes au taux de mortalités le plus spectaculaires.

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      • C’est bien compréhensible.

        En marge de ce qui nous occupe présentement, il est instructif de constater que dans toute appréciation sérieuse, aussi dépassionnée que possible, d’une situation vient le moment où l’on s’aperçoit que les prétentions à l’objectivité diminuent à mesure que surgissent d’inévitables conditions subjectives de natures diverses et multiples (conflits d’egos ou d’intérêts, émotions mal maîtrisées, sympathies ou antipathies, déterminismes etc.) qui n’épargnent aucun point de vue d’une même étude. Quiconque est frappé d’honnêteté, voit alors survenir le moment où l’on ne peut plus éviter d’avoir à choisir le parti qui paraît le plus cohérent.

        Implacable, la sanction du temps viendra – par le jeu des conséquences de ce choix – trancher à son heure sur la validité des évaluations respectives. C’est souvent une belle leçon d’humilité.

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  2. Article intéressant dans l’ensemble par les éléments d’histoire scientifique mais je trouve tout de même le point de vue de la dame un peu caricatural. Tout d’abord, il faut faire remarquer que si les approches de Béchamp et de Pasteur sont opposées, on ne peut pas parler de plagiat, car le plagiat suppose une REPRISE et non une contradiction. Et en réalité la théorie des germes (Pasteur) et celle du terrain ne sont PAS incompatibles, et je crois que personne ne les oppose. La polémique a été « oubliée » car elle n’existe pas : les germes agissent sur un terrain. Si ce terrain est « déficient », le germe agit sur celui-ci de manière plus virulente, et la notion de « maladie opportuniste » (« maladie due à des germes habituellement peu agressifs mais qui sont susceptibles de provoquer de graves complications en affectant des personnes ayant un système immunitaire affaibli ») montre bien que l’on ne peut pas opposer de manière tranchée une théorie des germes et une théorie du terrain. Cela ne veut pas dire que telle ou telle politique de santé publique ne favorisera pas telle ou telle approche (peut-être sous l’influence de groupes de pression économiques), et peut-être même que cette influence s’est faite ces dernières décennies de manière unilatérale au profit d’une approche plutôt que d’autres, mais reconduire cela au niveau de la théorie ne peut être fait, me semble-t-il, qu’en caricaturant les théories.

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