Le dragon de komodo, un redoutable prédateur [Vidéos]

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Le dragon de komodo est un redoutable prédateur. Outre ses griffes acérées et ses mâchoires puissantes, c’est sa langue qui lui permet de chasser efficacement. Pour détecter sa nourriture, à l’aide de sa langue et de son odorat, il peut repérer un animal mort ou vivant sur une distance de quatre kilomètres et demi.

 


 

Dragon de komodo - 1

 

 

C’est la plus grande espèce vivante de lézard, avec une longueur moyenne de 2 à 3 mètres et une masse d’environ 70 kg.

 

Sa taille inhabituelle est parfois attribuée au gigantisme insulaire car il n’existe pas, dans son habitat naturel, d’autres animaux carnivores pouvant occuper ou partager sa niche écologique, ainsi qu’à ses faibles besoins en énergie. Il est possible que cet animal soit au contraire une forme naine du Mégalania, un varan géant de 8 mètres de long ayant vécu en Australie au moins jusqu’à l’arrivée des premiers aborigènes. En raison de leur taille, ces varans, avec l’aide de bactéries symbiotiques, dominent les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Bien que les dragons de Komodo mangent surtout des charognes, ils se nourrissent également d’animaux qu’ils chassent (invertébrés, oiseaux ou mammifères).

 

L’accouplement des dragons a lieu entre mai et juin et les œufs sont pondus en septembre. La femelle pond une vingtaine d’œufs dans des nids abandonnés de mégapodes où ils incubent pendant sept à huit mois. L’éclosion a lieu en avril, quand les insectes sont les plus abondants. Les jeunes sont vulnérables et doivent se réfugier dans les arbres, à l’abri des adultes cannibales. Ils mettent environ trois à cinq ans pour atteindre l’âge adulte et peuvent vivre jusqu’à cinquante ans. Ils sont parmi les rares vertébrés capables de parthénogenèse, mode de reproduction dans lequel les femelles peuvent pondre des œufs viables en l’absence de mâles. Toutefois, la parthénogenèse existe également chez d’autres lézards.

 

Les dragons de Komodo ont été découverts par les scientifiques occidentaux en 1910. Leur grande taille et leur réputation d’animaux redoutables les ont rendus populaires dans les zoos. Dans la nature, leur aire de distribution s’est vue réduite en raison des activités humaines et ils sont considérés par l’UICN comme menacés. Ils sont protégés par la loi indonésienne et un parc national, le parc national de Komodo, a été fondé pour favoriser leur protection.

 


 

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L’île de Komodo en Indonésie abrite les plus grands reptiles terrestres du monde, surnommés varans de Komodo. Depuis quelques années, des scientifiques s’inquiètent de la survie de cet animal fascinant. Colomba de La Panouse est biologiste : elle s’intéresse particulièrement à la protection et à la préservation des dragons de Komodo. Elle se rend régulièrement sur place et est à l’origine d’un programme de protection des  » dragons « .

 


 

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dragon_de_Komodo

 

Vidéo :

[1] La langue du dragon de Komodo, un véritable outil de chasse – National Geographic Wild France / YouTube

[2] Le dragon komodo part à la chasse – National Geographic Wild France / YouTube

[3] Komodo : l’île aux dragons – Indonésie – le varan de Komodo – Fous d’animaux – Les animaux du Monde / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

21 commentaires

  1. Cette particularité venimeuse de la morsure fatale du Dragon de Komodo était déjà connue des zoologues sud-africains il y a trente-cinq ans. Il est probable que le mécanisme de mise en œuvre est désormais mieux compris. Il existe, au demeurant une variété beaucoup plus petite de varan en RSA que l’on trouve en tous points des plaines et des hauts-plateaux du pays y-compris dans la grande banlieue de Johannesburg (la ville culmine à 1700 m mais le climat y est très sec) mais sans doute pas dans le Drakensberg en raison de l’altitude plus importante de cette chaîne et évidemment pas sur la Table mountain ni sur la Tête de Lion. Je ne sais en revanche pas si cette variété là est venimeuse. Elle ne m’a jamais été citée comme telle.

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  2. Il fut un temps où certains chercheurs ont pensé que le dragon de Komodo feraient partie comme les crocodiles, les tortues, certains mammifères placentaires, la plupart des invertébrés comme les étoiles de mer, les oursins ou les mollusques des dernières espèces d’animaux préhistoriques existants qui auraient échappé à la disparition des dinosaures.

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  3. Je ne savais pas pour leur venin. Il existe aussi de plus petites sortes de varans en Asie. Je me demande s’ils ont eux aussi du venin. J’imagine que non, sinon j’en aurais été informé. Je me souviens d’une fin de journée sur une petite île à l’est de la Thaïlande où j’étais partie en courant vers ma hutte pour y prendre mon appareil photo afin d’immortaliser le splendide coucher de soleil. J’étais arrivée face à face avec un varan. J’avais évidemment stoppé ma course, mais le varan avait eu aussi peur que moi! Son envergure m’avait toutefois impressionné

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      • Ah ah ah! Je m’étais dépêchée d’aller chercher mon appareil photo, mais il est parti vite et la photo était très floue. Je me demande si je l’avais conservée quand même?

        Je viens de regarder et non, je ne l’avais pas gardé par contre j’en avais photographié un autre en traversant la jungle centrale de cette île sans routes et sans autos pour rejoindre l’autre côté. Comme s’était sombre sous la végétation fournie, j’avais utilisé un flash et c’est surexposé. Tant pis. Reste les souvenirs. Ça ne coûte pas cher de voyager avec les souvenirs. 😊

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      • Ce n’était pas du courage car quand je repense à mes voyages, je me trouve bien téméraire. Je ne ressentais pas ces dangers à l’époque et de fait il ne m’est rien arrivé, malgré les scorpions, piranhas, cobras et autres bestioles rencontrées qui me font aujourd’hui dresser les poils sur les bras! Je crois que ça s’appelle VIVRE l’ici et maintenant. 😉

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      • C’est un secret de Polichinelle que tous les prédateurs terrestres reculent lorsque le frêle humain en bonne santé fait front*… sauf évidemment s’ils ont acquis le goût de cette proie inédite. La difficulté étant de savoir si le prédateur est parvenu à ce stade gastronomique. La règle ne vaut plus lorsque la proie potentielle est dans l’eau qui n’est pas son élément naturel… et cela… les crocodiles le savent d’instinct. Elle ne vaut pas non plus lorsque le biotope n’est pas naturel (cirques, ménageries, zoos).

        Note: * En revanche, ils détectent immédiatement la peur, l’affaiblissement physique et la santé défaillante et savent alors en profiter… un peu comme les marchands de vaccins anti-viraux.

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      • « En revanche, ils détectent immédiatement la peur, l’affaiblissement physique et la santé défaillante et savent alors en profiter… un peu comme les marchands de vaccins anti-viraux. »
        Ah ah ah ah j’adore l’exemple! 😜

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      • Vous me rassurez… je n’étais pas sûr que l’effet soit compris. Mais comme il est manifeste que vous n’êtes pas du lot des mougeons domestiques… il subsiste néanmoins sur la question une certaine inquiétude.

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