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Découvrez la Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine, grâce à Philippe et ses escapades culturelles, touristiques et gourmandes… Accompagné par la fée Béatrice, Philippe arpente le monument mégalithique de la Roche aux Fées et découvre les légendes qui l’entourent…
L’allée couverte de la Roche-aux-Fées : le plus grand dolmen de France et l’un des plus beaux monuments mégalithiques de Bretagne. Pierrick Graviou/BRGM, CC BY-NC-ND
Situé à une trentaine de kilomètres au sud-est de Rennes, sur la commune d’Essé (Ille-et-Vilaine), le dolmen de la Roche-aux-Fées impressionne au premier regard par ses dimensions tout à fait exceptionnelles : près de 20 mètres de longueur pour 6 mètres de largeur et quatre mètres de hauteur.
Mais ce qui surprend surtout le visiteur averti, c’est la nature des roches mises en œuvre dans l’édification du monument, très différentes de ce que l’on peut trouver dans le sous-sol environnant. Car si ce sous-sol est essentiellement formé de schistes gris verdâtres très fracturés et peu résistants, les éléments qui constituent le dolmen s’identifient à des grès rougeâtres beaucoup plus adaptés à la construction.
Il faut donc se rendre à l’évidence : les blocs gigantesques utilisés à la Roche-aux-Fées n’ont pas été extraits localement. Ils ont été transportés depuis un autre lieu qui, si l’on en croit les études géologiques et archéologiques, se situe à environ 5 kilomètres plus au sud, au cœur de la forêt du Theil.
Un véritable exploit
Ces blocs pouvant atteindre plusieurs dizaines de tonnes – une quarantaine au total – ont ainsi été acheminés à travers la campagne, au mépris du relief et des embûches en tout genre.
Et quand on sait que ce travail colossal a été réalisé au cours du Néolithique, il y a environ 5000 ans, on se dit qu’il s’agit là d’un véritable exploit, une performance qui montre la détermination sans faille des maîtres d’œuvre.
L’entrée de l’allée couverte. Pierrick Graviou/BRGM, CC BY-NC-ND
Il fallait que ce dolmen soit érigé à l’endroit précis où il se trouve aujourd’hui, suivant un agencement qui, lui non plus, ne doit rien au hasard et qui vient renforcer la magie du site : au solstice d’hiver, le 21 décembre, le soleil se lève exactement dans l’axe de l’allée couverte, venant éclairer la dalle du fond pendant quelques minutes…
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La Roche-aux-Fées est un dolmen. Son nom vient d’une légende prétendant que les pierres auraient été apportées par des fées, légende souvent à l’origine du nom de « roche aux fées » donné à des dolmens ou allées couvertes.
On est alors en droit de se demander si ce n’est finalement pas les fées qui seraient à l’origine de ce monument mégalithique. Des fées qui, selon la légende, auraient transporté les pierres cyclopéennes dans leur tablier.
À chacun sa vérité !
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Roche-aux-Fées
http://www.cc-rocheauxfees.fr/accueil/la_decouvrir/visiter/la_roche_aux_fees_et_autres_megalithes
Article :
Pierrick Graviou, Géologue / The Conversation
Note :
Licence Creative Commons
Vidéo :
[1] La Roche aux fées – Les escapades de Philippe – Tourisme Haute Bretagne / YouTube
[2] Le solstice d’hiver à la Roche aux fées – France 3 Bretagne / YouTube
Photo :
Pour illustration
Aphadolie 
Je connais pour y avoir été puisque Breton qui a toujours tenu à connaitre à fond sa province natale.
Je me souviens de cet immense mégalithe qui forme une sorte de long tunnel d’une vingtaine de mètres de long.
Je me suis aventuré à aller le visiter à l’intérieur et il faut admettre qu’une fois sous la table, on est fortement impressionné par cet ouvrage.
Puis je suis allé à Janzé voir le menhir de la Pierre-aux-Fées, un menhir d’environ 5 mètres de haut et j’ai fini par menhir de Richebourg qui se situe à Retiers, un menhir qui n’est pas très impressionnant mais sur lequel on peut voir comme l’empreinte d’une main.
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Merci pour ces informations Yann. Je me suis rendu plusieurs fois en Bretagne mais je n’ai pas eu l’occasion de visiter « la Roche-aux-Fées ».
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