Les relocalisations : mais qui va revenir ? – Olivier Delamarche [Vidéo]

Time : 12 mn 39 / [1/1]

 


 

Synopsis :

Avec les conséquences de la crise sanitaire, la dépendance économique avec les pays étrangers est devenue éclatante, et l’idée des relocalisations est devenue un des enjeux du plan de relance décrit ce jeudi. Mais de quelles industries parle-t-on, et avec quels moyens ?

 

Olivier Delamarche et Richard Détente commente le volet important du plan de relance présenté par le gouvernement consacré au retour sur le territoire national de certaines activités industrielles qui l’avaient déserté dans la décennie passée.

 

Depuis six mois, l’ironie qui avait accueilli en 2013 les propos du ministre du redressement industriel Arnaud Montebourg n’est plus de mise : la relocalisation est une des solutions.

 

 

Mais quelle relocalisation et pour qui ?

– L’industrie lourde ? Sûrement pas.

– L’industrie automobile ? Pas pour toutes les pièces.

– L’électronique ? Difficile.

 

 

Et une fois les usines installées, est-on pour autant sûr qu’il y aura des ouvriers pour les faire fonctionner ou plutôt des robots ?

 


 

Vidéo : 

[1] Olivier DELAMARCHE sur les Relocalisations : mais qui va revenir ? – Grand Angle / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

2 commentaires

  1. Il est certain que beaucoup d’industries et d’entreprises ne seront pas relocalisées.
    Certaines dépendent trop des matières premières qui se trouvent sur place comme les terres rares en Chine pour l’électronique et l’informatique.
    Pour l’automobile, seule une partie pourra revernir. Il faut préciser que lorsqu’on est allé délocaliser en Chine, les soit disants réussites en matière d’installations se sont toujours faites en fonction du droit chinois et sous leurs conditions.
    Les entreprises étrangères qui s’installent en Chine doivent le faire sous forme de co-entreprise avec une entreprise chinoise qui détient obligatoirement 51% de la co-entreprise donc, qui est majoritaire. En cas de retour au pays d’origine, les Chinois gardent l’intégralité de l’entreprise avec machines et ateliers.
    De plus, lorsqu’il y a création d’une co-entreprise avec les Chinois, il est prévu qu’au bout d’un certain temps il y ait un transfert de technologie à l’entreprise chinoise qui reste sur le territoire national. Dans l’histoire, les Chinois sont gagnants sur toute la ligne. Cette façon de faire des Chinois n’incite pas beaucoup les grosses entreprises qui ont investi là-bas à quitter ce pays car elles perdraient près de la moitié du capital investi, les investissements immobiliers en totalité et un accès privilégié au marché chinois.
    Donc, dans ces conditions, ne seront relocalisées que les groupes qui n’ont pas trop investi, ceux qui font faire de la sous-traitance par les Chinois et les groupes qui vont décider d’abandonner les productions qu’ils confiaient aux Chinois comme les laboratoires pharmaceutiques

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