France : nombreuses manifestations contre le texte de loi Sécurité Globale [Vidéos]

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Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi 28 novembre en France contre un article controversé de la proposition de loi « sécurité globale », et plus largement contre les violences policières après deux affaires récentes où l’attitude des forces de l’ordre a fait polémique. Au total, plus de 130 000 personnes ont manifesté en France selon le ministère de l’Intérieur. Les organisateurs ont eux évoqué la participation de 500 000 manifestants.

 


 

 

 

Plusieurs manifestations étaient organisées ce samedi en France pour dénoncer la proposition de loi appelée « sécurité globale ». Un texte qui suscite la controverse en pleine polémique sur des affaires de violences policières.

 

En France, des milliers de personnes ont manifesté ce samedi à Paris et dans plusieurs grandes villes.

 

Une mobilisation pour dénoncer la proposition de loi appelée « Sécurité Globale« . Un texte qui prévoit, entre autres, de limiter la possibilité de filmer les policiers en opération.

 

Ce texte entrave la liberté d’informer, disent les manifestants. Parmi eux, de nombreux journalistes, des militants associatifs et des défenseurs des libertés publiques.

 

 

Violences policières

La contestation de cette loi a été amplifiée il y a quelques jours avec la publication d’une vidéo montrant l’agression de cet homme, Michel Zecler. Producteur de musique, il a été passé à tabac par plusieurs policiers.

 

Les images de cette agression ont provoqué colère et indignation, jusqu’au sommet de l’Etat. Le président de la République a demandé au gouvernement de tout faire pour « réaffirmer le lien de confiance » avec la police.

 

 

Défiance vis-à-vis de la police

Cette confiance entre la population et les forces de l’ordre semble bien altérée.

 

Un récent sondage réalisé par l’Ifop montre que la part des Français ayant confiance en la police est passée de 53% à 45% en 20 ans.

 

Et aujourd’hui, près d’un Français sur 4 (23%) dit ressentir de « l’inquiétude » face à la police.

 


 

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Source :

https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2020/11/117000-Rapport-CN-SR-N118.pdf

https://fr.euronews.com/2020/11/28/france-nombreuses-manifestations-contre-le-texte-de-loi-securite-globale

 

Article :

Olivier Peguy avec AFP, AP

 

Vidéo : 

[1] France : nombreuses manifestations contre le texte de loi « sécurité globale » – euronews (en français) / YouTube

[2] Marche des libertés à Paris: des dizaines de milliers de personnes et des débordements – LeHuffPost / YouTube

[3] « La marche des libertés s’enflamme » reportage d’Adrien AdcaZz – QG TV / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

3 commentaires

  1. En effet, il y a de nombreuses manifestations dont certaines assez violentes qui font suite aux déclarations virulentes de certains hommes politiques ou journalistes. Mais parmi ces hommes politiques et journalistes, combien ont expliqué dans le détail ce que contenait cet article 24 ? Aucun. Tous ont annoncé qu‘il s’agissait d’une atteinte à la liberté de la presse et au droit à l’information. Lorsqu‘on lit ce texte, à aucun moment il n’est question d’empêcher les journalistes de faire leur travail, de filmer et d’informer. Le Gouvernement a levé toute ambiguïté sur une intention de restreindre le respect des libertés publiques et en particulier la liberté de la presse et la liberté d’expression. Il a précisé qu’il tenait avant gout par ce texte à protéger mieux celles et ceux, policiers et gendarmes, qui assurent la protection de la population.
    Dans ce texte, il est précisé qu’il est interdit de diffuser le VISAGE ou tout élément d’identification des membres des forces de l’ordre en opération dans le but manifeste de porter atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’un fonctionnaire de police ou d’un militaire de la gendarmerie nationale.
    Cet article est là pour empêcher toute diffusion faite dans un but malveillant puisqu’il considère que ce ne serait plus de l’information mais une diffusion faite dans l’intention volontaire de nuire.
    En effet, les auteurs de cet article veulent avant tout protéger les forces de l’ordre sur les réseaux sociaux qui ne sont pas toujours des réseaux affiliés à un journal digne de ce nom. Ainsi, les journalistes pourront montrer des policiers ou gendarmes en action même lorsqu’ils seront en faute et qu’ils outrepassent leurs droits et profitent de leur uniforme pour faire preuve de malveillance mais les rédacteurs tiennent à ce qu’on ne reconnaisse pas ces hommes pour éviter toute mise au pilori par la foule ou par des personnes qui les auraient reconnus car on sait ce que valent les jugements hâtifs basés sur des images ou une parties de films qui peut être des montages.
    Le travail d’audition, de jugement et de sanction ne peut être que celui de personnes qui pourront écouter arguments et contre arguments afin d’avoir une vue un peu plus complète et objective de la situation.
    Mais ceux qui manifestent ont-ils lu tout cet article et l’on-ils analysé avec le recul dû face à un tel article ?

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