Adagio Albinoni – Stjepan Hauser [Vidéo]

Time : 6 mn 56 / [1/1]

 

Stjepan Hauser interprète l’Adagio d’Albinoni avec l’Orchestre Philharmonique de Zagreb lors de son concert solo classique au Lisinski Concert Hall de Zagreb, en octobre 2017.

 

Chef d’orchestre : Elisabeth Fuchs

Orgue : Pavao Mašić

 


 

 

 

Biographie succincte :

Stjepan Hauser est un violoncelliste croate âgé de 34 ans (né : le 15 juin 1986).

 

Il est membre de 2Cellos. Il s’est produit dans plus de 40 pays.

 

En octobre 2006, Hauser était le seul violoncelliste choisi pour se produire au gala du Palazzo Vecchio à Florence pour le regretté Mstislav Rostropovich. Suite au succès de cette apparition, Stjepan a été invité à se produire dans les festivals les plus prestigieux d’Europe. Aux International Holland Music Sessions 2009, il a été choisi pour participer à la série de concerts « New Masters on Tour », présentant de jeunes artistes dans des salles de concert prestigieuses à travers le continent.

 


 

Tomaso Albinoni (1671-1751)

 

 

L’Adagio d’Albinoni

L’Adagio d’Albinoni (Mi 26) ou Adagio en sol mineur ou Adagio pour orchestre à cordes et orgue en sol mineur est un célèbre adagio néo-baroque contemporain pour orgue, instruments à cordes, et basse continue, composé en 1945 par le musicologue compositeur italien Remo Giazotto (1910-1998) (spécialiste de l’œuvre baroque du 18ème siècle de Tomaso Albinoni) pour lequel il réutilise, en particulier, deux idées thématiques et une ligne de basse empruntées à des fragments retrouvés d’une sonate en trio baroque de ce dernier. Baptisée du nom d’Albinoni, et publiée avec succès pour la première fois en 1958 par la maison d’édition italienne Casa Ricordi, cette composition est depuis une des œuvres les plus célèbres et populaires de la musique classique contemporaine.

 

 

Historique :

La genèse de cet adagio reste mystérieuse. Si l’apport réel d’Albinoni dans cette composition ne laisse aucun doute, en revanche les éléments exacts provenant de ce dernier, utilisés dans l’écriture de cette œuvre, restent un sujet à discussion pour lequel plusieurs hypothèses s’affrontent sans apporter de preuves ou de conclusions définitives. Giazotto étant décédé en 1998, il est possible que la vérité ne soit jamais découverte sur ces éléments de composition dus à Albinoni à l’origine de ce pastiche universellement connu.

 

 

Reprises et cinéma :

1962 : « Le Procès », d’Orson Welles, adapté du roman Le Procès de Franz Kafka.

1962 : « Les Dimanches de Ville-d’Avray », de Serge Bourguignon.

1963 : « La Rage », de Pier Paolo Pasolini.

1974 : « L’Énigme de Kaspar Hauser », de Werner Herzog.

1975 : « Rollerball », de Norman Jewison.

1980 : « Fame », film musical d’Alan Parker.

1983 : « Flashdance », d’Adrian Lyne.

1989 : « Le Fantôme de l’Opéra », de Dwight H. Little.

1991 : « The Doors », d’Oliver Stone (histoire de Jim Morrison).

2016 : « Manchester by the Sea », de Kenneth Lonergan.

2019 : « Versace – American Crime Story »

 


 

Source :

https://en.wikipedia.org/wiki/Stjepan_Hauser

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adagio_en_sol_mineur

 

Article :

Wikipédia

Traduction rapprochée : Aphadolie.com

 

Vidéo : 

[1] HAUSER – Adagio (Albinoni) – HAUSER / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

11 commentaires

  1. Merci pour ce beau moment. J’aime beaucoup ce violoncelliste – Rebelle dit-on souvent de lui, c’est pas faux, mais en même temps il apporte un peu d’air frais à la musique classique.

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  2. L’adagio d’Albinoni est un des morceaux qui m’ont fait découvrir et aimer la musique classique. Il est de ces morceaux avec la « Marche turque » de Mozart, le « Requiem » du même Mozart, les 5ème et 7ème symphonies de Beethoven, la « symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak ou le « Printemps » de Vivaldi Ces morceaux étaient entrainants, gais et pleins de vie.
    Par la suite, je me suis mis à écouter d’autres compositeurs sans pour renier ce qui m’avait accroché le plus au départ : Brassens au grand dam de mes parents qui trouvaient que cet homme disait trop de « gros mots, » Jacques Brel mais avec parcimonie car, pour mes parents, tout ce qu’il chantait n’était pas pour les oreilles d’un enfant.
    Grâce à mon oncle, étudiant en médecine, j’ai découvert Pierre Perret, au grand désespoir, on s’en doute, de mes parents qui étaient restés très vieille chanson française traditionnelle.
    La totale leur fut offerte quand j’ai annoncé que j’adorais le blues et le rock. Si une telle annonce avait pu les tuer tant c’était une hérésie à leurs oreilles, nous aurions été orphelins très tôt.

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    • J’apprécie beaucoup la musique classique. Pour le morceau interprété par Stjepan Hauser, je l’avais entendu (de mémoire) la toute première fois lors de la sortie du film Rollerball (1975). Il y a donc au moins quatre décennies de cela. C’est en recherchant cette nuit L’Adagio d’Albinoni que j’ai découvert Hauser.

      Merci pour ton commentaire Trigwen.

      Aimé par 1 personne

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