Ceci n’est pas un complot : le documentaire qui dérange – Bernard Crutzen

Time : 1 hr 10 mn / [1/1]

 


 

 

 

Synopsis :

« Comment les médias racontent le Covid ». Un film de Bernard Crutzen sur le traitement médiatique de la crise par les médias belges francophones. Ce qu’ils disent, comment ils le disent, et ce qu’ils taisent. Avec une attention particulière à la notion de « complot ».

 

 

Partagez largement, il faut faire bouger les lignes !

 

 

Erratum :

Nous avons retiré du montage l’information selon laquelle « M. André conseillait le gouvernement pour le tracing alors qu’il continuait en parallèle d’être rémunéré par la société Savics, spécialisée dans le tracing.» Cette information est partiellement erronée. En effet, Savics ne fait pas de tracing mais du tracking. Il n’y a donc aucun lien entre les objectifs poursuivis par les acteurs mentionnés.

 

Bernard Crutzen

 


 

Time : 4 mn 51 / [1/1]

 


 

 

 

Diffusé fin janvier, le film « Ceci n’est pas un complot, comment les médias racontent le Covid », qui se propose d’interroger le traitement médiatique de la crise du Covid-19, remporte un franc succès parmi les internautes.

 

« Comment les médias racontent le covid », tel est le sous-titre de ce documentaire qui circule sur les réseaux sociaux. Impossible d’y échapper sur le fil info tant chacun y va de sa réaction. Il devait être diffusé au « Ramdam Festival de Tournai », mais arrêt covid oblige, son réalisateur, à qui l’on doit le très fracassant « Malaria Business », qui démontait les manœuvres de l’industrie pharmaceutique, l’a mis en ligne sur Vimeo. A ce jour, il a engrangé plus de 500 000 vues, une tonne de commentaires sur les réseaux sociaux et des articles dans chaque média. Et pour cause, c’est le traitement médiatique de cette pandémie inédite que ce documentaire décortique, et cela financé par un appel citoyen de crownfunding sur Kiss Kiss Bang Bang.

 

 

Qu’est-ce qu’on y voit ?

Des extraits de J.T. et de presse décryptés, des documents de l’OMS, une dizaine d’intervenants :

– L’épidémiologiste Marius Gilbert.

– L’ancien recteur de l’université de Liège, Bernard Rentier.

– L’historienne Anne Morelli (ULB).

– L’anthropologue Jacinthe Mazzocchetti.

– Le porte-parole interfédéral Yves Van Laethem.

– L’ancien patron de la Bourse de New York Georges Ugeux.

– Une ancienne consultante de GSK.

 

 

Sont passés en revue tous les aspects de cette crise 

Le poids des experts, le tracing, les mesures de confinement, l’obligation du port du masque, la stratégie de vaccination, l’émergence du complotisme. Y sont dénoncés les conflits d’intérêts des experts, payés par le Big Pharma, notamment Marc Van Ranst de la KULeuven dont les recherches ont reçu un pactole de plus de 700 000 euros de la fondation Bill Gates.

 

Tous ces éléments alimentent le message essentiel du documentaire, qui peut se résumer en ces termes cités par son auteur : « La fabrique du consentement ». Sa thèse est sans appel : les médias traditionnels ont contribué à nourrir l’anxiété et à renforcer le message des gouvernants, autant dire qu’ils ont fait œuvre de propagande. Comment ? En écartant des plateaux les voix discordantes et en manipulant les chiffres. Une preuve sans appel ? Bernard Crutzen a interviewé le papa de l’enfant décédé du Covid à 3 ans. Les médias en ont fait les gros titres sans nuance, alors que cette enfant souffrait déjà d’une pathologie qui l’aurait menée à la mort.

 

 

Pourquoi ce film saisit à ce point ?

Tout d’abord, parce qu’il y a un phénomène d’identification. Le réalisateur se positionne comme un citoyen lambda qui se pose les mêmes questions que n’importe quel téléspectateur et qui cherche les mêmes réponses dans cette période où nous avons été bombardés de messages contradictoires (un jour, le masque n’était pas nécessaire, puis il est devenu, un jour les enfants ne devaient pas être testés, puis ils ont été pointés du doigt comme vecteurs de transmission, et on en passe…).

 

Ensuite, parce qu’à force de répéter les mêmes informations quotidiennement (l’inventaire des chiffres de contamination, par exemple) et de consacrer l’essentiel des J.T. et des émissions télé au Covid, les médias traditionnels ont fini par lasser tant de gens que, pour éviter de sombrer davantage dans la morosité d’avenir sans perspectives qui a cadenassé notre liberté d’action, bon nombre de nos concitoyens ont arrêté de suivre l’actu à travers les médias mainstream et se sont tournés vers les réseaux sociaux et les médias dits alternatifs.

 

 

Complotiste ?

On est ainsi étiqueté si on se pose des questions sur les vaccins ou si on ne porte pas le masque. Alors, quand un des intervenants du documentaire, comme Anne Morelli ou une anthropologue, nous dit que le simple fait de manifester notre désaccord ou notre défiance face au discours dominant (et qu’il nous faut douter, douter et encore douter) ne fait pas de nous des fous ou complotistes, on respire et on applaudit des deux mains.

 


 

Il APPARTIENT A CHACUN DE SE FORGER SA PROPRE OPINION

 


 

Source :

https://soundcloud.com/bxfmradio/linvite-du-jour-bernard-crutzen-pour-son-film-ceci-nest-pas-un-complot

https://www.sudinfo.be/id361164/article/2021-02-10/pourquoi-le-docu-ceci-nest-pas-un-complot-fait-le-buzz-et-cree-la-polemique

https://www.courrierinternational.com/article/covid-19-que-raconte-ceci-nest-pas-un-complot-le-documentaire-qui-ebranle-les-belges

 

Article : 

Sudinfo.be

 

Vidéo : 

[1] Ceci n’est pas un complot

 

Audio :

[1] L’Invité Du Jour – Bernard Crutzen Pour Son Film Ceci N’est Pas Un Complot – BXFM 104.3 Bruxelles

 

Photo :

Pour illustration

7 commentaires

  1. Le problème c’est que pour lutter contre la propagande d’état et se faire entendre il faut aussi faire de la contre propagande, répéter et répéter encore jusqu’à lasser et plonger les gens dans un doute qu’ils ne devraient plus avoir. Et puis comme dans les manifestations, il s’incruste toujours des provocateurs qui viennent raconter n’importe vraiment n’importe quoi. Faire cesser la panique est déjà l’essentiel pour réfléchir sereinement et prendre des mesures de bon sens.

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    • Bonsoir Pat,

      Je te cite : « Faire cesser la panique est déjà l’essentiel pour réfléchir sereinement et prendre des mesures de bon sens. »,

      …Entièrement en accord avec tes dires. Reste savoir si le bon sens prévaut encore…

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  2. et si on sortait ….

    20/02/2021 – le poids des mots et le choc des analyses – https://wp.me/p4Im0Q-4En
    – En France comment être élu député quand on ne vaut rien aux yeux des électeurs qui ne vous privilégient pas : entrer dans les ordres d’un parti (et surtout le bon) ! Il est vrai que le code électoral le permet maintenant. Preuve qu’il y a une vie politique après et malgré le Covid !

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