Citation | Quote : « … le pouvoir exerce une grande attraction sur les natures pathologiques… », Frank Herbert, écrivain

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Frank Herbert (1920-1986), écrivain américain

 

 

« Tous les gouvernements sont affligés d’un grave problème chronique ; le pouvoir exerce une grande attraction sur les natures pathologiques. Ce n’est pas tant que le pouvoir corrompt, mais il fascine les sujets corruptibles. Ces gens ont tendance à s’enivrer de violence, ce qui crée rapidement les conditions d’une accoutumance fâcheuse. »

 


 

 


 

A propos de Frank Herbert :

Depuis toujours, le jeune Frank Herbert (Frank Patrick Herbert, Jr.), né le 8 octobre 1920 à Tacoma dans l’État de Washington, cultive l’ambition de devenir écrivain. Après ses études secondaires, il ment sur son âge pour travailler dans le journal « Glendale Star » en 1939. Mais très vite, la guerre arrive et il part dans l’US Navy comme photographe.

 

De retour après son service, il reprend ses études à l’université de Washington où il suit entre autres des cours d’écriture créative. Ne voulant étudier que les matières qui l’intéressaient, Franck Herbert sortira de son cursus sans diplôme en poche. Il réussira cependant à faire publier deux nouvelles d’aventure dans un pulp magazine. Après ses études, il reprendra son ancien métier de journaliste en travaillant pour le « Seattle Star », « l’Oregon Statesman » et le « San Francisco Examiner ».

 

 

Des débuts sous le signe de la psychanalyse

Déjà marié deux fois et père de trois enfants, c’est en 1952 que sa carrière d’écrivain commence véritablement à prendre de l’ampleur. Sa nouvelle « Looking for Something » paraît dans le magazine « Startling Stories », et bientôt c’est plus d’une vingtaine de nouvelles qu’il arrive à faire publier. En 1956 paraît « Dragon sous la mer », un livre traitant de la psychologie des profondeurs, le récit prenant place dans un sous-marin au début du 21ème siècle. À cette époque, Frank Herbert officiait en tant que psychanalyste et ses recherches sur les racines de la folie lui avaient inspiré ce livre.

 

 

Décollage pour Dune

C’est en 1959 qu’un véritable tournant est pris par Frank Herbert. Censé rédiger un article sur les dunes de Florence et sur les moyens scientifiques employés pour empêcher l’érosion des sols et l’avancée du sable sur les terres, Herbert recueille bien plus de documentation que nécessaire. L’article ne paraîtra jamais, mais l’idée de « Dune », elle, germe lentement dans son esprit. Il mettra six ans à finir d’écrire le premier volet de son récit. L’écrivain subira les refus de plus de vingt éditeurs avant que la petite maison d’édition « Chilton » n’accueille son ouvrage. Salué par la critique, « Dune » recevra le prix Nebula en 1965 et le prix Hugo en 1966. Il ne deviendra cependant pas un best-seller immédiat et Frank Herbert devra collectionner bien des métiers avant de pouvoir s’installer en tant qu’auteur à plein temps en 1972.

 

Entre-temps, il aura travaillé comme rédacteur pour le journal « Seattle Post-Intelligencer », maître de conférences en études interdisciplinaires à l’université de Washington, consultant en écologie et même directeur de la photographie pour un show télévisé.

 

Il meurt d’une embolie pulmonaire à l’âge de 65 ans le 11 février 1986 (à 65 ans) à Madison dans le Wisconsin.

 


 

Source :

https://en.wikipedia.org/wiki/Frank_Herbert

https://fr.wikiquote.org/wiki/La_Maison_des_mères

https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/science-fiction-frank-herbert-1524/

 

Référence :

La Maison des Mères (1979), Frank Herbert (trad. Guy Abadia), éd. Robert Laffont, coll. « Presses Pocket »,1986, p. 92

 

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