La vie après la mort chez les Égyptiens : le parcours du combattant – Nota Bene

Time : 24 mn 26 / [1/1]

 

Chapitres :

0:00 : Déclic.

1:18 : Introduction.

1:44 : Les premiers textes funéraires.

6:30 : Le Livre des Morts.

9:16 : Le jugement des morts.

11:56 : Le parcours du défunt dans l’au-delà.

16:33 : Les autres livres.

20:53 : Le monde d’après.

 


 

Synopsis vidéo :

Dès le début de l’histoire égyptienne, les murs des tombes ont été couverts de textes en hiéroglyphes et d’images censées accompagner le défunt dans l’au-delà, et lui accorder une vie éternelle pleine de bienfaits.

 

« On ira tous au paradis », disait l’autre, mais en est-on si sûr ?

 

Dans cet épisode, on va s’intéresser à ces livres funéraires et au parcours du défunt dans l’autre monde, de sa mort jusqu’à son arrivée parmi les dieux et vous allez le voir… il y a du boulot !

 

Nota Bene

 


 

 

 

« Rituel funéraire », « Bible des anciens Égyptiens » ou plus généralement « Livre des morts » : ces différentes expressions traduisent les difficultés qu’ont eues les spécialistes pour qualifier le recueil de textes funéraires le plus connu de la religion égyptienne. En réalité, il s’agissait d’un ensemble de « formules pour sortir au jour », à l’image de la perception qu’ils avaient de la mort : une seconde naissance.

 

L’attitude des anciens Égyptiens face à la mort était influencée par leur croyance en l’immortalité. Ils considéraient la mort comme une interruption temporaire plutôt que comme la cessation de la vie. Pour assurer la perpétuation de la vie après la mort, les gens rendaient un culte aux dieux, tant pendant qu’après leur vie sur Terre. Lorsqu’ils décédaient, on les momifiait pour que leur âme puisse réintégrer leur corps, lui redonnant le souffle et la vie. On plaçait dans la tombe des objets domestiques et de la nourriture et des boissons sur des tables d’offrande à l’extérieur de la chambre funéraire du tombeau pour satisfaire les besoins du défunt dans l’au-delà. Des textes funéraires consistant en formules ou en prières étaient également mis dans la tombe pour aider le mort dans son voyage vers l’au-delà.

 

Afin de préparer la personne défunte pour ce voyage, des prêtres accomplissaient la cérémonie de « l’ouverture de la bouche » sur la momie et le sarcophage. Ce rituel complexe comportait une purification, un encensement, des onctions et des incantations. On touchait également la momie avec des objets rituels pour lui rendre ses sens — la possibilité de parler, de toucher, de voir, de sentir et d’entendre. La cérémonie de « l’ouverture de la bouche » remonte au moins à l’ère des pyramides. À l’origine, elle était pratiquée sur les statues des rois dans les temples funéraires de ces derniers. Dès la 18ème dynastie (Nouvel Empire), elle était exécutée sur les momies et les cercueils.

 

Le voyage vers l’au-delà était considéré comme fort périlleux. À bord d’une barque solaire, la momie traversait le monde inférieur, qui était rempli de serpents armés de longs couteaux, de dragons crachant du feu et de reptiles voraces à cinq têtes. Une fois arrivé dans le royaume du Douat (le pays des dieux), le défunt devait traverser sept portes en récitant sans commettre d’erreur une formule magique à chaque arrêt. S’il réussissait, il arrivait dans la Salle d’Osiris, le lieu du jugement.

 

C’était là que les dieux de la mort procédaient à la « pesée du cœur », cérémonie au cours de laquelle on jugeait si les actes terrestres de la personne avaient été vertueux. La pesée du cœur était surveillée par le dieu à tête de chacal, Anubis, tandis que Thot, le dieu de l’écriture, enregistrait le résultat.

 

Quarante-deux dieux écoutaient la confession du défunt qui se proclamait innocent de tout crime contre le divin et l’ordre social humain. Ensuite, le cœur de la personne était placé sur un des plateaux d’une balance, une plume représentant Maât, la déesse de la vérité et de la justice, étant placée dans l’autre. Si le cœur avait le même poids que la plume, la personne était justifiée et accédait à l’immortalité. Sinon, il était dévoré par la déesse Amémet. Cela signifiait que le défunt ne pourrait pas survivre dans l’au-delà. Lorsqu’un pharaon réussissait le test, il fusionnait avec le dieu Osiris. Puis il traversait le monde inférieur sur une barque solaire en compagnie des dieux pour se rendre au paradis, où il jouirait de la vie éternelle.

 


 

Source :

https://www.notabenemovies.com/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_des_morts_des_Anciens_Égyptiens

https://www.historymuseum.ca/cmc/exhibitions/civil/egypt/egcr04f.html

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/le-grand-voyage-vers-lau-dela-les-secrets-du-livre-des-morts-egyptien

 

Article :

Musée canadien de l’histoire

Hélène Virenque / National Geographic

 

Note vidéo : 

Écriture : Benjamin Brillaud et Simon Thuault

Montage : Wilfried Kaiser

 

Pour en savoir plus :

  • « Le Livre des Morts des anciens Egyptiens » – Auteur : Paul Barguet / Édition du Cerf, 1967 (ISBN : 978-2-204-01354-3).
  • « Dieux et hommes en Egypte : 3000 av. J.-C.- 395 apr. J.-C. » – Auteurs : Françoise Dunand et Christiane Zivie-Coche / Edition Armand Colin, 1991 (ISBN : 978-2-200-31302-9).
  • « Die Unterweltsbücher der Ägypter » – Auteur : Erik Hornung / Edition Artemis, 1992 (ISBN 10 : 3760810616).
  • « Les textes de l’au-delà dans l’Égypte ancienne » – Auteur : Erik Hornung / Editions du Rocher, 2007 (ISBN : 978-2-268-06344-7).

  • « La vie quotidienne des dieux égyptiens » – Auteurs : Dimitri Meeks et Christine Favard-Meeks / Editions Fayard, 2014 (ISBN : 978-2-213-68213-6).

 

Vidéo :

[1] La vie après la mort chez les Égyptiens – Le parcours du combattant – Nota Bene / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

3 commentaires

  1. Salut,

    1 ere erreur, il n y a qu un seul Dieu chez les égyptiens. Tout ce que l on nomme « Dieu » sont des représentations de certains aspects du vivant, de « forces »
    2 eme erreur, Le Livre des Morts ne concerne pas les morts au sens littéral du terme, mais nous, les vivants qui ont remis leur représentation dans les mains d un autre. Faisant de cet autre, d une certaine manière, un « dieu » et de nous, des morts (bin oui, on a donné notre représentation).
    3 eme chose , demandez a NB de nous expliquer ce que tiennent dans la main les soit disant dieux.
    Vous savez, l espèce de sac a main.
    4 eme a nouveau, le terme dieu ne correspond pas a une personne mais une loi.
    Tout ce qui existe dans l univers est soumis a la loi DIEU : Definition Imagée Etat Unifié.
    Lorsque l on dit Anubis, dieu de la mort. La mort est immatérielle et « indéfinissable ».
    Je ne peux pas prendre la mort dans ma main et la mettre dans ma poche.
    Et bien lorsque je représente la mort a travers Anubis, je défini une image qui est dans un rapport d unité.
    Sous la forme d Anubis, la mort devient quelque chose de défini et « palpable ». Cela devient quelque chose que je peux transmettre.

    Lorsque l on a des enfants, normalement, on se sent responsable d eux.
    C est le cas car les parents, jusqu a ce qu ils deviennent adultes, en sont les représentants.
    Sauf que des que tu deviens adulte, on te dit, vient voter, vient me donner ta représentation.

    Ce sentiment de responsabilité, c est ca la loi DIEU (tout du moins une partie), et c est un sentiment que l on devrait garder au quotidien, envers tout le monde, sans exception.

    Lorsque nous l aurons compris et que nous l appliquerons, alors nous deviendront des humains.

    Exemple : Si je croise un frère humain qui a faim, il est de mon devoir de l aider a se nourrir. Etc, etc…..

    Un Humain est censé être responsable des autres humains au même titre qu un parent envers ses enfants.
    (attention a prendre la mesure)

    C est pas bien compliqué, mais aujourd hui, un homme blessé en pleine rue, reste la et meurt.
    On a du chemin.

    Schu.

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