Voyage supraluminique : le Limitless Space Institute encourage la recherche autour du moteur à distorsion

Bonus…

Time : 4 mn 39 [Vostvfr] / [1/2]

 

Limitless Space Institute est heureux de présenter ce court métrage inspirant et éducatif intitulé « Go Incredibly Fast ».

 

Le but de cette vidéo est d’identifier le problème éternel de temps/distance de l’exploration spatiale humaine au-delà de Mars et d’identifier quelques approches de propulsion que nous pourrions utiliser pour envoyer des humains dans tous les mondes de notre système solaire et atteindre les vastes distances entre les étoiles. Les architectures d’engins spatiaux mises en lumière dans ce film sont la propulsion électrique nucléaire (physique connue, ingénierie connue), la propulsion par fusion (physique connue, ingénierie inconnue) et enfin les distorsions spatiales (physique inconnue, ingénierie inconnue).

 

Ce film s’adresse à un large public dans le but de susciter l’intérêt et de creuser un plus profondément le sujet et d’en savoir plus car il y a vraiment beaucoup plus à savoir et à apprendre. Il existe d’autres approches qui pourraient également être utilisées à bon escient, telles que les voiles solaires, la propulsion par énergie rayonnée, la propulsion antimatière pour n’en citer que quelques-unes. Le film n’est que la partie émergée de l’iceberg !

 

Nous espérons que vous apprécierez ce court métrage, et qu’il vous inspire pour en savoir plus. Permettre une exploration audacieuse au-delà de notre système solaire et des étoiles est un défi à relever.

 

Note : Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ».

 


 

 

 

L’humanité rêve de pouvoir un jour facilement voyager dans le système solaire et bien au-delà. Les lois de la physique limitent malheureusement la vitesse à laquelle nous pouvons nous déplacer dans l’Univers. Un espoir demeure cependant du côté de la métrique d’Alcubierre, qui permettrait de voyager plus vite que la lumière sans violer le principe de la relativité; une théorie explorée depuis des années par un ancien chercheur de la NASA, le Dr Harold « Sonny » White.

 

Harold White a longuement travaillé au développement d’un moteur à distorsion (fonctionnant sur la métrique d’Alcubierre) lorsqu’il travaillait à « l’Advanced Propulsion Physics Research Laboratory » de la NASA. En 2020, il a fondé avec l’ancien astronaute Brian Kelly le « Limitless Space Institute » (LSI) [1], une organisation à but non lucratif, dont la mission est « d’inspirer et éduquer la prochaine génération à voyager au-delà de notre système solaire et soutenir la recherche et le développement de technologies habilitantes ».

 

L’organisation, qui bénéficie d’un soutien de plus en plus important, dispose aujourd’hui des ressources nécessaires pour accorder des bourses de recherche aux écoles et universités. Ces financements vont de moins de 100 000 dollars à des bourses postdoctorales de deux ans de plus de 90 000 dollars par an.

 


 

Plusieurs grands noms du secteur aérospatial, dont plusieurs astronautes retraités, ont déjà rejoint l’organisation.

 

Gwynne Shotwell, directrice des opérations de SpaceX, a récemment rejoint l’institut en tant que conseillère indépendante.

 


 

Un concept de plus en plus plausible

Si l’institut dispose aujourd’hui d’un soutien financier a priori confortable, le concept du moteur à distorsion reste à ce jour du domaine de la science-fiction. Selon la théorie de la relativité, la vitesse de la lumière est constante et absolue, et les objets qui s’en approchent connaissent une augmentation de leur masse inertielle ; par conséquent, il faudrait une quantité d’énergie extrême pour continuer à accélérer.

 

La métrique d’Alcubierre, du nom du physicien théoricien mexicain Miguel Alcubierre, qui l’a proposée en 1994, implique quant à elle une déformation de l’espace-temps, qui se contracterait dans une direction et se dilaterait dans l’autre.

 

« Par une expansion purement locale de l’espace-temps derrière le vaisseau spatial et une contraction opposée devant lui, un mouvement plus rapide que la vitesse de la lumière vue par les observateurs à l’extérieur de la région perturbée est possible », écrit le physicien dans son article sur le moteur à distorsion [2].

 

 

Ainsi, en théorie, un moteur basé sur ce modèle permettrait à un vaisseau de se déplacer à des vitesses supraluminiques dans cette distorsion tout en respectant les lois de la physique. Cependant, comme l’a conclu Alcubierre lui-même, ce concept nécessite une densité d’énergie inférieure à celle du vide de l’espace, soit une masse négative, d’une matière « exotique » dont l’existence reste purement théorique.

 

Alors que les recherches d’Alcubierre prédisaient une quantité de masse négative incommensurable (équivalente à la masse de Jupiter !), dépassant tout ce que l’humanité peut créer, une révision de ses calculs par le Dr White [3] en 2011 a finalement abouti à une quantité plus « raisonnable ». Pour ce faire, il a reconsidéré le paramètre « d’épaisseur de coque » de la bulle de distorsion : une coque de distorsion plus épaisse réduirait la pression sur l’espace-temps, permettant à un vaisseau spatial d’atteindre des vitesses allant jusqu’à 10 fois la vitesse de la lumière en utilisant seulement deux tonnes métriques de matière exotique. Le moteur à distorsion devenait dès lors plus concevable.

 

 

Un programme de recherche en trois étapes

Reste à trouver le moyen de générer de l’énergie négative dans le vide. C’est un peu la raison d’être du « Limitless Space Institute », qui poursuit le rêve de permettre à l’humanité d’effectuer des voyages spatiaux longue distance en un temps raisonnable. Pour développer cette physique encore inconnue, le « LSI » a adopté un plan de recherche en trois étapes, impliquant différents types de propulsion de plus en plus avancés :

 

1 : La propulsion électrique nucléaire.

2 : La propulsion électrique par fusion.

3 : Le Warp drive.

 

 

Le programme en trois étapes du « Limitless Space Institute » pour développer le vol interstellaire. © LSI

 

 

La propulsion électrique nucléaire (NEP) déjà largement étudiée par la NASA et d’autres agences spatiales pour leurs futurs objectifs d’exploration, repose sur des propulseurs à effet Hall, qui ionisent des gaz inertes pour créer un plasma chargé, utilisé pour générer la propulsion. Le concept, qui repose sur une physique bien connue, a déjà fait ses preuves à travers diverses expérimentations. White et ses collègues travaillent sur un moteur NEP capable de générer une puissance de 2 à 50 MW, qui permettrait un transit rapide vers le système solaire externe.

 

Visiter d’autres systèmes stellaires, notamment celui de Proxima Centauri (Proxima du Centaure), nécessitera en revanche bien plus de puissance, que seule la propulsion électrique par fusion (FEP) est susceptible de fournir.

 

« Au lieu de fission et d’uranium, nous utilisons du deutérium et du tritium ou une combinaison de gaz que nous pourrions fusionner à des températures très élevées lorsqu’ils sont sous la forme d’un plasma », explique White.

 

 

Un tel moteur pourrait fournir une puissance comprise entre 50 et 500 MW et nous mener à Proxima Centauri en une centaine d’années. Pour réduire encore le temps de voyage, il faut trouver le moyen de relier la relativité et la mécanique quantique, soit trouver une « théorie du tout ».

 

Les activités du « Limitless Space Institute » et de ses partenaires (la NASA, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), l’Université A&M du Texas), de même que son programme de subventions visant à favoriser la recherche sur l’exploration spatiale, pourraient mener à des percées majeures, qui nous rapprocheraient de l’objectif plus rapidement que prévu.

 

« Établir la capacité d’envoyer des êtres humains vers toutes les destinations du système solaire – pensez-y ! Disposer de tout un système solaire de matériaux et de ressources changerait le concept même de rareté », a déclaré White à « Universe Today », ajoutant qu’avoir cette capacité implique que notre planète sera nécessairement dans une position très différente en ce qui concerne la production et l’utilisation de l’énergie.

 


 

Bonus…

Time : 14 mn 42 [Vostvfr] / [2/2]

 

ShortFilm SciFi.

 

Un astronaute isolé testant le premier vaisseau spatial plus rapide que la lumière voyage plus loin qu’il n’aurait pu l’imaginer.

 

Ethan Kane, astronaute de la NASA et pilote décoré, a récemment pris sa retraite pour prendre plus de temps avec sa femme et son jeune fils. Alors qu’il essaye de s’adapter à une vie plus calme sur Terre, on lui propose une dernière mission : tester le premier engin spatial supraluminique. Pendant que le monde le regarde, Kane emmène « Le Longshot » pour son voyage inaugural.

 

Note : Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ».

 


 

Voyager au-delà des frontières de notre système solaire pourrait donc être un moyen de préserver notre propre planète.

 


 

Source :

[1] https://www.limitlessspace.org/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Métrique_d%27Alcubierre

[2] https://iopscience.iop.org/article/10.1088/0264-9381/11/5/001

[3] https://ntrs.nasa.gov/api/citations/20110015936/downloads/20110015936.pdf

https://trustmyscience.com/limitless-space-institute-encourage-recherche-warp-drive-voyage-supraluminique/

https://www.universetoday.com/155995/the-dream-of-faster-than-light-ftl-travel-dr-harold-sonny-white-and-limitless-space/

 

PDF : DIA [Defense Intelligence Reference Document] – Warp Drive, Dark Energy, and the Manipulation of Extra Dimensions

[https://info.publicintelligence.net/DIA-WarpDrives.pdf]

 

Article :

Matt Williams / Universe Today

Fleur Brosseau / Trustmyscience

 

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Vidéo :

[1] GO INCREDIBLY FAST – Limitless Space Institute / YouTube

[2] Court mètrage de SF « FTL » présenté par DUST – DUST / YouTube

 

Photo :

Pour illustration

 

Voir notamment :

Warp Drive : Le département de la Défense des États-Unis rend public un rapport sur le voyage supraluminique [Vidéos]

15 commentaires

  1. J’ai regardé mais c’est en anglais. J’ai dû aller lire l’article en ligne sur un site après l’avoir traduit via Google traduction. Pour moi, ce sont juste des hypothèses qu’on trouve d’ailleurs mentionnées dans les films et séries de SF, dont la série Stargate Universe. Cette série met en vedette le vaisseau à moteur VSL Destiny. Pourrait-on un jour construire un vaisseau de même type? J’en doute fort.
    https://stargate.fandom.com/fr/wiki/Destin%C3%A9e

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    • Je te cite :  » Pourrait-on un jour construire un vaisseau de même type? « . Allons savoir où en sont les Black Projects US. Je ne peux me prononcer.

      PS : Désolé pour le PDF en Anglais.

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      • Ne sois pas désolé mon ami. Je trouve toujours la solution pour traduire même si c’est en chinois. Pour les Black Projects US, je ferais des recherches et je t’en informerai.
        Bonne fin de soirée.

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      • Pour les Black Projects US, ils portent bien leurs noms. Les states (USA) laissent filtrer ce qu’ils veulent bien et ce ; même dans le cadre de la loi FOIA (Freedom of Information Act).

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