Le maire de Nice, Christian Estrosi, a poussé à l’installation de caméras de surveillance dans sa ville, qui en compte une pour 145 habitants. Éric Piermont / AFP
La Cnil assure avoir effectué plusieurs échanges avec la municipalité niçoise « dans un calendrier très serré ». Un calendrier « n’étant pas de nature à favoriser un travail d’analyse approfondie du dispositif projeté ».
La municipalité de Nice annonçait avoir « été autorisée » par la CNIL à expérimenter de la technologie reconnaissance faciale lors du carnaval de Nice qui se tient cette semaine mentionne Le Monde.
Photo : pour illustration
Dans une série de tweet publiée ce matin, la Cnil insiste pourtant sur le fait que « Depuis l’entrée en application du RGPD, les dispositifs biométriques ne sont plus soumis à autorisation préalable de la CNIL ». La Cnil assure avoir effectué plusieurs échanges avec la municipalité niçoise, « dans une logique d’accompagnement à la conformité », et ce « dans un calendrier très serré ». Un calendrier « n’étant pas de nature à favoriser un travail d’analyse approfondie du dispositif projeté » relève la Cnil.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, travaille depuis plusieurs années à la mise en place de caméras de surveillance dans sa ville. A ce jour, la ville de Nice compte une caméra pour 145 habitants. Cet essai de reconnaissance faciale sur la voie publique est une première en France.
Deux jours de test
Le test va durer deux jours et ce sont un millier de personnes volontaires qui seront mises à contribution. Les personnes qui ne seront pas volontaires auront le visage flouté et ne seront pas reconnaissables sur les images. Différents scénarios seront testés, dont celui d’un enfant et d’une personne âgée vulnérable perdus dans la foule, mais aussi la recherche d’une personne dite « d’intérêt ».
6 caméras de vidéosurveillance seront positionnées sur le périmètre de test. La ville de Nice travaille sur ce projet avec la société Confidentia. C’est l’outil AnyVision qui sera utilisé. Un porte-parole de l’entreprise précise que le système permet « de reconnaître quelqu’un même si la photo a trente ans. », que ce soit de face ou de profil. La Cnil relève qu’il est « hautement souhaitable qu’un bilan de cette expérimentation dans un délai maximum de 2 mois à compter de la fin de l’événement lui soit adressé ».
La Cnil insiste sur le fait que cette expérimentation doit reposer sur le consentement « libre » et « éclairé » des personnes volontaires. Surtout, la Commission rappelle que, dans le cadre actuel, l’expérimentation ne saurait aller au-delà du simple test. Surtout, si le dispositif était effectivement utilisé à des fins de sécurité/prévention, il ne relèverait pas du RGPD, mais de la directive « Police / Justice ». Et dans ce cadre, « le consentement des personnes ne peut constituer une base juridique pour le traitement de données ».
Un décret en Conseil d’Etat ou une loi
« La mise en œuvre d’un tel dispositif à des fins sécuritaires serait donc soumis, à minima, à l’intervention d’un décret en Conseil d’Etat ou d’une loi. », précise la Commission. Une nouvelle loi ? Oui, car « le cadre juridique actuel concernant certaines technologies comme les caméras de surveillance et les caméras-piétons ne comporte pas de règles adaptées aux dispositifs de reconnaissance faciale ».
En mars 2018, le maire de Nice s’était fait retoqué par la Cnil son projet Reporty, une application d’appels vidéo en direct à la police. Par ailleurs la ville a annoncé lancer une étude en vue de l’expérimentation d’un système de reconnaissance des émotions des voyageurs dans son réseau de tramway.
Time : 12 mn 11 / [1]
Photo : pour illustration
Source :
https://www.cnil.fr/fr/tag/videosurveillance
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Estrosi
Article :
Zdnet
Vidéo :
[1] Liberté : la reconnaissance faciale – Allocution de François Asselineau – UPR TV
Personnellement, je trouve que la vie privée est de plus en plus en danger. Bon, c’est certains quand ce sont des criminels qu’ils cherchent c’est probablement un atout … mais jusqu’à quel point ..
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Il fut triste et déplorable de constater que les caméras de vidéo-surveillance n’ont pas été très efficaces à Nice lors du terrible et malheureux attentat qui a coûté la vie à toutes ces personnes ! Certes la vidéosurveillance fonctionnait mais si il n’y a pas de » moyens humains » pour en assurer le bon fonctionnement et l’exploiter , eh bien ma foi je ne vois pas en quoi cette technologie peut être utile. Donc espérons qu’autant d’argent dépensé (alors que les impôts fonciers et locaux ont déjà, semble t-il, bien augmenté dans cette ville) servira quand il le faudra !
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Pour les ‘attentats’ de Nice, elles furent déconnées du côté où l’on pouvait identifier le conducteur. Et pour cause, c’était un ‘proche’ du fum maire. Une policière s’était exprimée sur cette affaire et cela avait remonté au plus haut sommet de l’état. À ce jour, je pense qu’elle n’a plus son poste car elle a trop parlé. Regardez sur YouTube ou Dailymotion si son témoignage est toujours en ligne car il en dit long.
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À toutes fins utiles :
Regardez « Attentat de Nice: une policière municipale accuse le ministère de l’Intérieur » sur YouTube
Par manque de temps, je vous transmets que cela mais ses témoignages sont nombreux et sans ambiguïtés. Si vous faites des recherches dans cette direction, vous irez de surprise en surprise.
Cordialement.
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Christian Estrosi… c’est par chez nous le mafioso le plus bête du sud (je suis poli) personne ne comprends comment il fait pour être encore en place depuis toutes ses années… surement les vieux qui doivent voter pour lui..
Les caméras, avant, j’étais naïve, je pensais que c’était pour nous protéger, j’ai connu des gens, plus ou moins proche, avoir été agressé, dans une rue filmait, ils demandaient à avoir les vidéos de l’agression, et ils n’avaient pas le droit de les avoir, seul les policiers pouvaient accéder au vidéo, et comme par hasard, les vidéos ne donnaient jamais rien… et les victimes n’avaient jamais le droit d’y avoir accès… à un moment on se pose des questions, c’est arrivé à une dizaine de personne que je connais, donc soit les caméras sont médiocre (j’y crois pas) soit les caméras ne serviraient qu’en cas où une personne importante se ferait agressé…
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Vous avez entièrement raison de vous poser des questions car il y a de quoi.
Pour le mafioso Estrosi, il a le soutient de deux lobbies principaux mais il en fait ils n’en forment qu’un seul car c’est la même racine.
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Où qu’on aille… et quoi qu’on fasse… 😦 😦 😦
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Nous sommes pistés et surveillés et ce… Même chez nous via les appareils connectés (Bluetooth, Smartphone, etc…). Cela fait longtemps que nous avons perdu notre anonymat… Notre liberté.
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Ca fait peur ca fait vrmnt peur tt ca.. tout comme les pubs qui vous reconnaissent carrement dans la rue ! Si si ca existe.. 🙄🤷♀️😌#AI evolution..
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Ce que vous décrivez, existe et cela date de mémoire du milieu des années 90 (officiellement).
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[…] via Pour la première fois, une ville française va tester la reconnaissance faciale couplée à une int… […]
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