Noctilucent clouds over Piwnice, Poland, on June 18th. Credit: Piotr Majewski
Depuis début juin, de nombreux nuages mésosphériques ont été observés, parfois à des latitudes aussi basses que 35°N. Si leur apparition est classique près des pôles à cette période de l’année, leur extension vers des latitudes aussi méridionales l’est beaucoup moins. En cause, une quantité anormalement élevée de vapeur d’eau dans la haute atmosphère.
Les nuages polaires mésosphériques – aussi appelés nuages noctulescents – sont les nuages les plus élevés que l’on puisse observer sur Terre. En effet, ils se forment à une altitude avoisinant les 80 000 mètres – dans la mésosphère, d’où leur nom. On les rencontre principalement en été près des latitudes polaires, là où la température de la haute atmosphère peut plonger jusqu’à – 130 °C !
En conséquence, la très faible quantité de vapeur d’eau qui s’y trouve se condense autour de poussières d’origine météoritique. Un processus qui mène à l’apparition de voiles nuageux très fins fait de glace – et souvent marqués par la présence de rides. Ils deviennent visibles lorsque l’astre solaire est sous l’horizon et que ses rayons les éclairent par-dessous.
Il existe ainsi une véritable saison des nuages noctulescents. Elle débute fin mai, atteint son point culminant au cours du mois de juillet et se termine vers la fin août. Chaque année, de superbes photos circulent sur les réseaux sociaux.
2019, une année atypique
En fait, il s’avère que la saison 2019 est très atypique, au point qu’elle interroge les scientifiques. Un grand nombre de nuages mésosphériques a été recensé depuis début juin. Certains se sont manifestés à des latitudes anormalement basses. Parmi elles figurent Los Angeles en Californie et Albuquerque dans le Nouveau-Mexique. En Europe, un épisode exceptionnel s’est produit entre le 21 et le 22 juin. Au final, la saison en cours pourrait être la plus prolifique jamais observée dans l’hémisphère nord.
Concentration en vapeur d’eau (axe de gauche, en ppmv) à 83 000 mètres, selon la latitude (évolution de l’animation) et le jour de l’année (axe du bas).
Les couleurs correspondent aux différentes années, de 2007 à 2019. Cette dernière est en rouge. Crédits : NASA’s Microwave Limb Sounder/ JPL NASA.
« La mésosphère est assez humide. », rapporte Lynn Harvey, chercheuse au Laboratoire de physique atmosphérique et spatiale à Boulder (Colorado). « Les concentrations de vapeur d’eau sont à leur plus haut niveau depuis 12 ans ».
C’est ce que montrent les observations satellites de la concentration en vapeur dans la haute atmosphère (voir ci-dessus). Son taux a atteint deux fois sa valeur moyenne aux basses latitudes – entre 35 °N et 45 °N. Un record.
Excès de vapeur d’eau : quelle origine ?
La cause de cette montée soudaine de la teneur en vapeur d’eau est encore incertaine. Les chercheurs suggèrent un rôle potentiel des ondes planétaires qui auraient stimulé son transport vers la haute atmosphère. Ou encore celui du minimum solaire en cours. En effet, la diminution sensible du rayonnement UV limiterait la photolyse des molécules d’eau. Enfin, notons que le changement climatique contribue probablement à cette évolution, comme mentionné dans un de nos précédents articles.
« Alors que nous entrons dans la troisième semaine de juin, la quantité de vapeur a cessé d’augmenter. », tempère Lynn Harvey. « Au nord du 70e parallèle, elle a baissé depuis quelques semaines. Et autour du pôle Nord, c’est devenu très sec. Aux latitudes moyennes (35°N à 65°N), elle est toujours élevée mais se stabilise. »
« Tout ceci indique qu’il y a des mystères dans l’atmosphère qui n’ont pas encore été résolus. », soulève James Russel de l’Université de Hampton aux États-Unis. Ce qui est certain, c’est que 2019 permet aux photographes – amateurs ou professionnels – de nous partager leurs plus beaux clichés mésosphériques !
Time : 1 mn 57 [Vostvfr] / [1]
Noctilucent clouds over Riga, Latvia,on June 18th. Credit: Ivo Dinsbergs
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_de_Rossby
http://spaceweathergallery.com/nlc_gallery.html
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2018JD029717
https://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2012/07aug_meteorsmoke
https://spaceweatherarchive.com/2019/06/19/mysterious-moisture-in-the-mesosphere/
Article :
Sciencepost
Vidéo :
[1] Rare Electric Blue Clouds Observed by NASA Balloon – NASA Goddard / YouTube
Sur la vidéo, le ciel a vraiment une sale gueule.
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Surtout les ondes planétaires…
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Jamais entendu, ni vu d’ondes planétaires,,
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Lisez l’article, visualisez la vidéo et regardez les sources et vous trouverez les informations relatives à votre questionnement.
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Je voulais dire, ceci est artificiel, des ondes créés par l’homme.
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Hormis ces ondes, il y a de très fortes probabilités qu’il y ait des ondes véhiculées par les militaires.
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Tu sais bien que nous avons un sérieux problème, la dernière couche avant l’espace, cette couche qui fait des vagues aux passages de certaines fusées.
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Déjà il y a le problèmes de la ceinture de Van Allen qui est loin d’être simple et la la thermosphère…
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Surtout un problème avec la réalité de ce ciel bleu et de l’espace.
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Le ciel bleu s’explique par le spectre solaire qui traverse les molécules d’eau… Mais cela vous le savez.
Qu’en à l’espace, la plupart des endroits (loin des étoiles et des nuages interstellaires), il est sombre… Très sombre.
Enfin, n’étant pas scientifique, je vous dis uniquement ce que je sais…
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