Plusieurs oléoducs se sont brisés au début du mois d’avril en Équateur : l’équivalent de 15.000 barils de pétrole brut et de carburant s’est déversé dans le Coca, un affluent du fleuve Amazone. Les populations qui vivent sur les rives du fleuve Coca ont dû se déplacer et rompre leur confinement.
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15.000 barils de pétrole brut et de carburant. C’est ce qui s’est déversé dans le fleuve Coca, un affluent de l’Amazone, dans la forêt amazonienne du nord de l’Équateur le 7 avril dernier. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, la rupture de plusieurs oléoducs a provoqué une marée noire, obligeant la population indigène à s’approvisionner à l’extérieur et à rompre le confinement.
C’est un glissement de terrain qui serait à l’origine de l’incident, qui s’est produit à la frontière entre les provinces de Napo et de Sucumbios. Le Système d’oléoducs transéquatorien (SOTE), géré par l’entreprise OCP Ecuador, et l’oléoduc Shushufindi-Quito ont été touchés et endommagés.
Selon l’entreprise publique, l’oléoduc principal aurait été réparé. En plus du SOTE, qui peut transporter jusqu’à 360 000 barils de brut par jour vers le Pacifique, l’oléoduc privé de pétrole lourd (OCP) a été cassé et les réparations se poursuivent.
Contamination des populations
L’effondrement des oléoducs a laissé échapper quelque 15.000 barils de pétrole brut et de carburant, selon les chiffres publiés par les porte-parole de l’OCP et de la compagnie pétrolière nationale.
La contamination a touché les populations vivant le long des rives du fleuve Coca, dont le débit est relié à d’autres affluents jusqu’à ce qu’il atteigne l’Amazone.
Bien que Petroecuador ait entrepris des efforts d’atténuation, les communautés indigènes ont déposé jeudi 30 avril dernier devant un tribunal une action en protection avec mesures de précaution contre le gouvernement équatorien pour les dommages causés par l’incident.
Les peuples indigènes de l’Amazonie estiment qu’il y a « environ 120.000 personnes touchées par la marée noire » dans les provinces amazoniennes d’Orellana et de Sucumbios, à la frontière du Pérou, selon une déclaration de la Confédération des nationalités indigènes de l’Amazonie équatorienne (Confeniae).
Principale exportation de l’Équateur
L’OCP transporte en moyenne 180.000 barils de brut équatorien par jour. Pendant ce temps, le polyduit, un pipeline de plus petite capacité pour le transport de carburants raffinés, fonctionne depuis une semaine, selon une source de Petroecuador.
La rupture des canalisations a obligé l’Équateur à arrêter le pompage du brut, et les autorités ont déclaré la force majeure pour éviter des revers dans les engagements d’exportation.
Le pétrole est la principale exportation de l’Équateur, représentant 7,7 milliards de dollars US en 2019.
Source :
https://reporterre.net/En-Equateur-maree-noire-sur-une-riviere-amazonienne
Article :
Le HuffPost avec AFP
Vidéo :
[1] Une marée noire oblige ces indigènes d’Amazonie à sortir du confinement – LeHuffPost / YouTube
Photo :
Pour illustration
Ces pauvres Indiens ont été touchés par nos maladies tant de fois, ils ont été spoliés, bafoués et en 2020, ça continue! Quelle honte! Quelle tristesse! L’homme moderne est stupide et cruel!
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Il (l’homme) cherche uniquement le profit à court terme.
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Les pauvres, il s’agit d’une population exceptionnelle. Il faut les préserver 🙏
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Je confirme vos dires.
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la majorité de la jungle équatorienne a été vendue à des entreprises chinoises. C’est évident que cet »accident » est fait pour laisser plus d’espace aux compagnies de travailler
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Cela je ne le savais pas. Merci pour l’info Rambo.
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[…] Amazonie équatorienne : une marée noire oblige des populations indigènes à sortir de leur confi… […]
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