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Synopsis :
La mortalité des abeilles est en hausse constante et certains anticipent déjà un monde où elles seraient en voie de disparition. Elevages d’abeilles reines, drones pollinisateurs… quelles solutions pour les remplacer ?
Chaque année, les mêmes images : des apiculteurs désemparés découvrent leurs abeilles mortes au sortir de l’hiver et brûlent leurs ruches désormais inutiles dans d’immenses bûchers. La mortalité des abeilles est en hausse constante et certains anticipent déjà un monde où elles seraient en voie de disparition.
L’élevage de reines d’abeilles, un secteur florissant
Pendant que des scientifiques cherchent quel mal frappe les abeilles, à Malte, un chef d’entreprise a flairé la bonne affaire et élève des reines d’abeilles, les seules capables de pondre, qu’il expédie par colis dans toute l’Europe. Il en envoie plus de 1 000 par semaine. Aux Etats-Unis, certains agriculteurs font appel à des drones pollinisateurs, qui font le travail que les abeilles ne sont plus assez nombreuses à accomplir.
À quoi servent les abeilles
Les abeilles domestiques et sauvages contribuent à la pollinisation de 80 % des espèces de plantes à fleurs. Les travaux des chercheurs de l’Inra visent notamment à mieux connaître l’état des populations des insectes pollinisateurs et à évaluer les risques que fait peser leur déclin sur la faune et la flore des milieux cultivés et naturels.
Apis mellifera, l’abeille domestique des apiculteurs est l’espèce la plus répandue et la plus connue. Près de 1 000 espèces d’abeilles différentes sont recensées en France. Soit plus que le nombre de mammifères, oiseaux et reptiles réunis ! Dans le monde, on ne dénombre pas moins de 20 000 espèces d’abeilles.
Toutes ces espèces sont très importantes pour la pollinisation, processus indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs. 80 % des cultures à travers le monde sont dépendantes de l’activité des insectes pour la pollinisation, au premier rang desquels les abeilles. En France, environ 70 % des 6 000 espèces de plantes recensées, sauvages et cultivées, sont pollinisées par les insectes pollinisateurs et certaines plantes en dépendent totalement.
En cas de disparition des pollinisateurs, il ne saurait y avoir de production de graines ou de fruits essentiels à notre alimentation. Les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément modifiés pour trois catégories : les fruits, les légumes et les stimulants (café, cacao). Ainsi, notre source d’alimentation (et celle des animaux dont nous nous nourrissons) se limiterait aux seules plantes ou cultures non dépendantes de la pollinisation, principalement les céréales.
Difficile d’imaginer un seul repas auquel les abeilles ne soient pas associées de près par leur activité pollinisatrice !
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abeille
https://bees.techno-science.ca/francais/les-abeilles/la-pollinisation/default.php
Article :
Inra
Vidéo :
[1] Envoyé spécial. Un monde sans abeilles – 6 juin 2019 (France 2) – Envoyé Spécial / YouTube
Note :
Un reportage de Marion Leclercq et Antoine Cadaux (Agence Capa).
Photo :
Pour illustration
Ce serait vraiment castatrophique
C’est catastrophique…
Nous avons 7 millions de chômeurs, plus de pesticides et retour à la terre.
Très juste.
Il faut absolument protéger les abeilles. Il y a de la vie.
Elles ont un énorme rôle au niveau de l’écosystème…
C’est vraiment déplorable car le travail de pollinisateur des abeilles est indispensable. Il permet à de nombreuses espèces végétales de se reproduire et par déduction nous permet à nous aussi de bénéficier de tout cela. Malheureusement, les abeilles ( comme d’autres animaux ) doivent faire face à l’industrie, à la construction qui réduit les espaces où ils vivent, la déforestation, l’agriculture intensive, la pollution, les pesticides, les changements climatiques – » Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre » …. aurait ( peut-être, car rien ne l’affirme ) dit Einstein.
En fin de chaîne, c’est l’humanité qui en partira et leur drones polinisateurs n’y pourra pas grand chose.
Ce qui me terrifie, ce sont les alternatives technologiques envisagées pour pallier au génocide des abeilles ( un monde robotisé )….alors que la cause du problème et connu et reconnu par des scientifiques indépendants face aux lobbystes !!
Vos constations sont hélas fondées.
Merci pour votre visite et commentaire.