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À quelle distance doit-on se tenir de quelqu’un qui éternue ? Combien de mètres ça peut atteindre un éternuement ? Et pendant combien de temps les particules restent-elles dans l’air ?
Selon les consignes sanitaires du site du gouvernement (voir source), la distance sociale préconisée est fixée à un mètre.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise le maintien d’une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes, en particulier si elles toussent, éternuent ou ont de la fièvre.
Selon les individus et les circonstances, un éternuement pourrait tout de même atteindre jusqu’à 50 km/h et projeter des fluides et certains virus ou bactéries à quelques 9 mètres de distance (voir source).
Coronavirus
Christian Gerondeau
« Mobilisons nos forces vives pour que la population puisse disposer de masques »
Dans une tribune au Parisien-Aujourd’hui en France, Christian Gerondeau, ex-directeur national de la sécurité civile, appelle le gouvernement et les entreprises à produire et à importer massivement des masques pour enrayer l’épidémie.
« Face à la pandémie, le monde est désormais divisé en deux. Pour l’essentiel du globe, il s’agit d’une tragédie, avec son cortège de morts et une paralysie de l’économie sans précédent en temps de paix. Mais, pour quatre pays asiatiques, la Corée, le Japon, Taïwan, et la Chine elle-même, la vie suit aujourd’hui son cours presque normalement.
Ces quatre pays ont connu des expériences différentes, mais ils présentent un point commun : la grande majorité ou la totalité de la population y porte un masque dans les espaces publics. En Corée, après un bref épisode imputable aux réunions tenues sans précaution par une secte religieuse, le nombre quotidien de nouveaux cas tend vers zéro. Mais dans le métro, 95 % des usagers portent un masque, et de nombreux magasins de Séoul refusent simplement l’entrée aux clients qui en sont dépourvus.
Au Japon, le gouvernement s’est assuré de pouvoir disposer d’au moins 600 millions de masques pour le seul mois de mars. A Taïwan, les militaires ont été mis à contribution dans les usines pour accroître la production de masques et la porter à 10 millions par jour. En Chine, dès la prise de conscience tardive de la réalité de l’épidémie, il a été décidé de changer l’ordre de grandeur de la production de masques et la capacité correspondante est passée de 10 millions d’unités par jour au début de février à 150 millions à la fin du mois, pour excéder sans doute 200 millions aujourd’hui !
Il faut aussi noter qu’à Singapour les mesures prises aux frontières et à l’intérieur du territoire ont évité jusqu’à présent la diffusion du virus, mais que le gouvernement a fait distribuer par précaution des masques à toute la population. Face à une telle convergence, une question vient immédiatement à l’esprit : pourquoi le reste du monde n’en fait-il pas autant ? Pourquoi notamment l’OMS ne recommande-t-elle pas de généraliser le port du masque dans de telles circonstances ?
Deux réponses peuvent être avancées. La première tient à ce que les capacités nécessaires de production n’existent pas aujourd’hui, ce qui explique que les autorités nationales répètent partout qu’il faut réserver les masques au personnel sanitaire. La seconde est plus profonde. A-t-on jamais vu ces grandes structures internationales innover ?
Quant à nous, l’exemple de la Chine doit nous donner à réfléchir. Si le virus a disparu comme par miracle en 2 ou 3 semaines de son territoire, n’y aurait-il pas là un lien avec le fait que la totalité de la population porte désormais un masque dans les espaces publics ?
S’agissant de la France, on ne peut que souhaiter que le virus disparaisse spontanément du territoire national lorsque le confinement décrété à juste titre par notre gouvernement prendra fin. Mais qui oserait le garantir ? Ne faut-il pas craindre au contraire que l’épidémie s’éternise, avec le risque de rebonds dont il est dit qu’ils pourraient être plus dangereux encore ?
Appliquons donc le principe de précaution, d’autant plus que le coût de la mesure est dérisoire en regard de l’enjeu. Le coût de revient d’un masque est sans doute de l’ordre de 5 centimes, ce qui représente moins d’un million d’euros par jour pour les quelque 15 ou 20 millions de masques quotidiens nécessaires.
Mobilisons nos forces vives comme l’ont fait les Chinois pour que la totalité de la population puisse dans quelques semaines disposer chaque jour de cet équipement de santé publique. Mettons à contribution nos grands acteurs économiques des secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, du textile, de la mode, et d’autres encore, comme en a montré l’exemple le groupe LVMH en produisant du gel sanitaire dans ses ateliers de parfumerie.
N’hésitons pas également si c’est possible à importer massivement des masques, puisque la Chine est désormais en surcapacité et a recommencé à en exporter. Innovons pour montrer la voie au reste du monde. Ne pas le faire serait prendre une lourde responsabilité. »
Masque FFP2
Source :
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
http://news.mit.edu/2014/coughs-and-sneezes-float-farther-you-think
https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0059970
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public
https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/corps-humain-vitesse-eternuement-6464/
Article :
Christian Gerondeau, ancien directeur national de la sécurité civile / Le Parisien
Vidéo :
[1] Méfiez-vous des éternuements! – Électrons Libres – Extrait – S01E09 – Savoir média / YouTube
Photo :
Pour illustration
D’une façon générale, hors épidémie, le port d’un masque en Asie est une pratique courante d’hygiène. C’est quelque chose qui a souvent fait sourire les européens. Si ils ont pu s’en sortir, face au Coronavirus et ses nombreux morts , c’est parce qu’ils ont pris des décisions fermes. Lorsque le virus s’est calmé, la population a pu reprendre son travail et ses activités, parce qu’on avait de quoi les équiper pour qu’il le fasse. Eh bien c’est pas gagné chez nous ! D’abord on est ne plein cœur de l’épidémie, donc il faut respecter les mesures de confinement pour notre propre intérêt, celui des autres, et aider les médecins à n’être pas plus surchargés qu’ils le sont déjà. Ensuite, si l’on veut que l’économie reprenne comme on nous le répète, eh bien il faudra que l’on soit mieux équipés qu’on ne l’est actuellement : masques, gants, tests etc etc… La peur a gagné un bon nombre de personnes, comment pourront-ils reprendre s’ils ne se sentent pas protégés ??? Et vu la pénurie des protections, j’ai bien peur que le confinement ne dure longtemps. Triste est de constater le peu de chose qui avait été prévu face à tel problème pour un pays qui fait partie des grandes puissances mondiales.
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Excellente synthèse Lisa.
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Excuse mon long message, mais je suis révoltée qu’au XIXe siècle on en soit là dans notre pays.
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Tu n’as p
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Tu n’as pas à t’excuser Lisa. Tu peux t’exprimer librement.
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pardon : au XXIe siècle ! 🙂 … au XIXe j’aurai davantage compris
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Voilà qui serait fort embêtant pour le ministre de l’intérieur si nous étions autorisés à porter des masques.
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Nous devrions pourtant en porter. Qu’en dis-tu Pat ?
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En l’état actuel oui mais après ? Je n’ai pas les réponses car je crois que ce virus va remettre en question notre comportement même par rapport à la grippe ou la gastro…
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Pour la grippe et la gastro, il ne s’agit pas de la même charge viral. Mais je pense que l’habitude asiatique de porter des masques régulièrement n’est pas si stupide après tout.
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Et Candida Auris? On en parle quand?
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Ici Pat : https://aphadolie.com/2019/04/11/candida-auris-ce-champignon-mortel-qui-menace-la-sante-mondiale-dans-le-plus-grand-secret-videos/
PS : Désolé d’avoir mis tant de temps à répondre mais je n’étais pas au mieux de ma forme.
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[…] Coronavirus : une distance sociale de 1 mètre. Vraiment ! [Vidéo] […]
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