Gustave Le Bon
« Les foules n’ont jamais eu soif de vérités. Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Qui sait les illusionner est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime. »
Gustave Le Bon (1841-1931), médecin, anthropologue, psychologue social et sociologue français
« The masses have never thirsted after truth. They turn aside from evidence that is not to their taste, preferring to deify error, if error seduce them. Whoever can supply them with illusions is easily their master; whoever attempts to destroy their illusions is always their victim. »
Gustave Le Bon – The Crowd : A Study of the Popular Mind
Note :
Extrait de « Psychologie des Foules » (1895). Réédition : Paris, Presses universitaires de France, Collection Quadrige, 1988.
« Psychologie des foules » est un de ces livres maudits, qui contenaient, à l’époque de leur rédaction, l’avenir en eux, hélas pour le pire. Un classique incontournable…
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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« La foule est un géant à l’âme enfantine, qui se cherche un maître pour le conduire » dit Gustave Le Bon dans sa « psychologie des foules »
Pour maintenir les foules sous contrôle, les gouvernants utilisent la peur. Ils peuvent ainsi faire passer des lois même si elles sont anticonstitutionnelles ou extrêmes :
» La peur pousse les hommes à n’importe quelle décision extrême » dit George Bernard Shaw.
Sachant que « la peur se communique en un clin d’oeil plus que la peste »(j’aurais dit plus que le coronavirus) selon Nicolaî Gogol, les politiciens en usent et abusent à travers des médias intéressés plus par l’argent que par la véritable information , afin de manipuler les populations et les soumettre à leurs désidératas.
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Merci pour ce complément.
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Jean Meckert enquêtait sur l’affaire Dominici avant de publier en 1954 le roman-enquête « La Tragédie de Lurs » sous le pseudonyme de Jean Amila (ou John Amila). A cette occasion il a découvert un fait qui l’a beaucoup étonné, c’est que les gens préfèrent que l’on leur racontent de belles histoires, à la vérité. En sommes nous toujours là ?
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À votre question : plus que jamais.
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