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Le Parlement se voit imposer par les laboratoires et la Commission un secret d’affaires comme s’il n’était pas digne de confiance !
Ce simulacre de la transparence est une entrave au processus de contrôle parlementaire de l’usage des fonds publics !
Synopsis :
Suite à ma consultation du contrat de vaccin CureVacRNA, j’affirme que la Commission européenne et les laboratoires imposent aux eurodéputés le secret d’affaires comme si le Parlement européen n’était pas digne de confiance !
Il manque les chiffres, les prix, les doses les lieux de production. La Commission européenne nous parle de transparence ?
Cette mascarade dévoie le sens profond du mot !
Le secret des affaires ne doit pas primer sur le droit à l’information des citoyens européens !
Le Parlement européen, unique institution démocratiquement élue et dotée du pouvoir budgétaire, doit saisir formellement les institutions européennes.
Une plainte institutionnelle de la Commission du contrôle budgétaire sera déposée contre la Commission européenne.
Michèle Rivasi, Députée européenne
Vaccins contre le Covid-19
Les eurodéputés demandent à la commission européenne de la transparence sur les contrats passés avec les labos
La Commission Européenne a négocié avec les laboratoires mondiaux les plus en pointe pour s’assurer que les pays de l’Union européenne auront assez de doses. Mais certains parlementaires européens demandent depuis plusieurs semaines à la commission de rendre les contrats publics.
La course aux vaccins contre le Covid-19 s’accélère. En Europe, la Commission Européenne a pré-commandé 1.800 millions de doses auprès de cinq laboratoires et négocie avec le sixième Moderna, pour un total de 2 milliards de doses. Mais l’opacité dans laquelle ces contrats sont négociés inquiète certains parlementaires européens qui demandent depuis plusieurs semaines à la commission de les rendre publics, en vain !
Les eurodéputés mettent la pression. Pascal Canfin, le président de la commission Santé, estime que sans transparence, les citoyens, inquiets par la vaccination, ne se laisseront pas convaincre.
« Comment peut-on imaginer continuer à avancer sur ce vaccin sans savoir qui est responsable de quoi en cas d’effets secondaire ? », Pascal Canfin, eurodéputé à Franceinfo
En cas de défaut d’un vaccin, ce sont les laboratoires qui indemniseront les malades, martèle la commission. Elle indique avoir suivi scrupuleusement les règles européennes en la matière mais sans s’appesantir sur les clauses d’exceptions. Or il y en a, selon plusieurs sources. En cas de défaut « que le laboratoire ne pouvait pas connaître », ce sera aux États de payer d’éventuelles indemnisations.
L’opacité des sommes versées dénoncée
« Sans certaines garanties, nous n’aurions pas investi », a d’ailleurs reconnu lors d’une audition parlementaire Jean Stephenne, l’un des dirigeants du laboratoire Curevac. « On prend dans ce dossier un risque maximum ! Les industries doivent être protégées si vous voulez que l’on continue à développer des technologies ! », a-t-il affirmé.
L’opacité sur les sommes versées aux laboratoires pour lancer la production des vaccins avant même leur validation médicale est également dénoncée. C’est de l’argent public, pioché dans le fond d’urgence européen doté de 2 milliards d’euros.
Combien a-t-on donné et à qui ?
Quelle sera la facture finale ?
« Ce n’est pas dans notre intérêt de dévoiler à certains laboratoires ce que l’on a négocié avec d’autres », répond la commission.
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Nous devions rencontrer la députée européenne Michèle Rivasi cette semaine à Paris, pour une interview exclusive. Changement de dernière minute : Curevac, multinationale biopharmaceutique allemande, a accepté de rendre public le contrat qu’elle a passé avec la Commission européenne : Michèle Rivasi doit venir d’urgence à Bruxelles pour lire ce contrat. Nous la rencontrons le 19 janvier, juste après la découverte de ce dernier, dans des circonstances pour le moins particulières :
-. 45 minutes, dans une pièce fermée, avec interdiction de faire des copies ou prendre des photos, pour consulter un contrat de 67 pages. Nombreux passages sont noircis, notamment le prix des vaccins, les lieux de production, mais aussi deux pages entières qui portent sur la responsabilité juridique de la multinationale. Lorsque Madame Rivasi demandera à la Commission qui est responsable en cas d’effets secondaires dus au vaccin, il n’y aura pas de réponse…
Ce qu’il se passe dans les arcanes des institutions européennes concernant les contrats entre les entreprises pharmaceutiques (Pfizer, Astrazeneca, BioNTech, Moderna, Curevac…), dépasse le cadre spécifique des négociations et illustre parfaitement la mainmise de sociétés privées sur l’Europe, donc sur tous ses États membres. Donc sur nos vies.
Source :
Article :
Michèle Rivasi, Députée européenne / Facebook
Angélique Bouin, édité par Pauline Pennanec’h / Franceinfo
Vidéo :
[1] Coronavirus : Opacité sur les contrats d’achat de vaccins. – Initiative Citoyenne / YouTube
[2] Big pharma au Parlement Européen – Interview de l’eurodéputée Michèle Rivasi – KAIROS – journal antiproductiviste pour une société décente
Photo :
Pour illustration
Voir notamment :
Covid-19 & tests PCR : Crimes contre l’humanité – Dr. Reiner Fuellmich [Vidéo]
Course au vaccin : Big Pharma obtient l’immunité contre les poursuites en cas d’effets secondaires
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